Testudo kenitrensis, Gmira, 1993
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/g2013n3a9 |
publication LSID |
lsid:zoobank.org:pub:1FFDA751-EDFE-40E6-8AAB-50AFAB78B78C |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/38055C09-FB71-FF9F-FCC8-F617FB15FADF |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Testudo kenitrensis |
status |
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Groupe kenitrensis
Testudo sp. B , aff. kenitrensis Gmira, 1993 ( Fig. 7B View FIG 1-B View FIG 4 View FIG )
MATÉRIEL. — Carapace T AR1, coll. INSAP, comprenant la dossière avec la bordure périphérique antérieure partielle, de la périphérique 6 gauche à la périphérique 4 droite en incluant la nucale, et avec une partie du plastron: lobe antérieur avec tout l’hyoplastron gauche, l’entoplastron et les épiplastrons outre la partie antérieure de l’hypoplastron droit.
LOCALITÉ ET HORIZON STRATIGRAPHIQUE. — Carrière d’Ar Rehamna, près de Casablanca, Maroc, du complexe de cordons dunaires de la côte de Casablanca à Kenitra, Maroc, entaillée dans le cordon d’Al Hrawiyine ( Fig. 1 View FIG ). Unité morpho-sédimentaire de Sidi Messaoud, couche C1 sous la Dune D1b. Carte géologique, feuille de Casablanca-Mohammedia ( Destombes, 1987). Piocène supérieur, c. 2,5 Ma, semble-t-il légèrement plus récent que Ahl al Oughlam (voir ci-dessus).
DESCRIPTION
La dossière est courte pour sa largeur et son profil en vue latérale est très arrondi sans long plateau médian. Les annuli de croissance sont très marqués et les sutures difficilement visibles, montrant qu’il s’agit d’un adulte avéré. La bordure périphérique antérieure n’est pas relevée, la postérieure faisant défaut. Les sillons des écailles costales-marginales coïncident avec les sutures pleurales-périphériques. Le bord antérieur de la dossière porte une profonde encoche trapézoïdale: la périphérique 1 droite a un bord médial concave, faisant une petite pointe arrondie à son extrémité antérieure au sillon des marginales 1-2; la nucale est bien en retrait par rapport aux périphériques 1 et avec une très légère saillie médiane où la cervicale vient s’effiler au milieu. La série des neurales est régulièrement différenciée à l’avant (n2 octogonale, n3 quadrangulaire, n4 octogonale); les neurales 5 et 6 sont hexagonales, la 6 e semblant fusionnée avec la 7 e, et la 8 e ne se distingue pas des suprapygales en formant un trapèze. Le bord postérieur du trapèze est transversal et aligné sur le bord des pleurales, indiquant une pygale élevée à ce bord, coïncidant avec le bord postérieur de la vertébrale 5. La vertébrale 1 a des bords latéraux un peu arrondis, resserrés puis divergents vers l’avant, amorçant une forme de lyre, en ne recouvrant pas les petits coins latéro-postérieurs de la nucale (couverts par les costales 1). La série vertébrale est relativement étroite (vertébrale 3: largeur sur longueur de 114 %) même par rapport à T. kenitrensis (V3: largeur sur longueur de 138 %, contre c. 152-155 % chez T. graeca ). Le lobe antérieur a une forme rare pour un Testudo , en un trapèze large à l’avant à bords latéraux parallèles puis convergents vers l’avant et avec un large bord antérieur un peu incurvé. De ce fait, les gulaires sont larges à l’avant; elles mordent un peu sur l’entoplastron à l’arrière. Le sillon huméro-pectoral fait un angle près du bord latéral et vient passer assez près en arrière de l’entoplastron. Dorsalement, le bourrelet épiplastral, épais et convexe, est large avec des gulaires larges et longues, long jusqu’à l’entoplastron.
COMPARAISON
La dossière est courte et très arrondie dorsalement sans long plateau médian comme chez le clade kenitrensis . L’espèce peut faire partie du groupe kenitrensis par son encoche nucale (caractère dérivé) mais elle ressemble plus particulièrement à T. kenitrensis par le bord antérieur de la nucale peu saillant (caractère primitif) et la plus grande étroitesse des vertébrales (dérivé).Elle se rapproche aussi du groupe par l’amorce de lyre à la vertébrale 1 (dérivé). Elle s’en écarte radicalement par le lobe antérieur et le bourrelet épiplastral, non dérivé par une concavité comme chez le clade T. kenitrensis mais convexe (plus primitivement comme chez T. graeca ) ( Fig. 6C View FIG 2) et autapomorphe par sa longueur et son arrondi marqué ( Fig. 7B View FIG 3 View FIG , B 4 View FIG ), avec des gulaires un peu plus étroites dorsalement ( Fig. 7B View FIG 3 View FIG ) que chez T. graeca ( Fig. 6C View FIG 1 View FIG ); elles sont plus longues que chez T. oughlamensis n. sp. et plus courtes que celles de T. kenitrensis ( Fig. 6B View FIG 1 View FIG ). Le spécimen pourrait être une espèce nouvelle groupefrère de T. oughlamensis n. sp. – T. kenitrensis , dérivée pour sa part par son bourrelet soit à partir du bourrelet primitif soit à partir du bourrelet concave du clade kenitrensis ; la vertébrale 1 ne forme pas une lyre parfaite par son élargissement antérieur au resserrement, mais presque, et tous les spécimens de T. oughlamensis n. sp. n’ont pas une vertébrale en lyre, laquelle ne caractérise qu’une partie de l’échantillon.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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