Gerbillus cf. grandis Tong, 1989
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/geodiversitas2022v44a8 |
publication LSID |
urn:lsid:zoobank.org:pub:E7490671-2900-4DE3-8E2E-D6921D80C6D1 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.6315531 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/DB698781-FFF0-FFE0-FEF9-F8B5FE602A27 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Gerbillus cf. grandis Tong, 1989 |
status |
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Gerbillus cf. grandis Tong, 1989
MATÉRIEL. — NR = 18+; une m1 G, une m1 D, une m2 G, une m2 D, une M1 G, trois M2 G, une M1 G, une M2 G, deux M2 D et onze m3/M3 isolées (+ fragments d’émail de molaires isolées non identifiables).
DESCRIPTION ET COMPARAISONS
Les gerbilles de Ben Kérat ( Table 2 View TABLE ; Figs3 View FIG et 4 View FIG ) présentent une taille intermédiaire entre l’actuelle G. campestris Loche, 1867 et l’espèce fossile G. grandis Tong, 1989 . Cette dernière a été décrite dans le gisement pléistocène moyen de Thomas 1 ( Maroc) et observée ensuite dans plusieurs autres sites maghrébins datés du Pléistocène moyen (Stoetzel 2013). Les M1 montrent deux racines principales et une troisième petite racine linguale, des crêtes longitudinales hautes (antérolophule et néolophe L), et un protocône modérément décalé par rapport au paracône. Les m1 présentent deux racines (une m1 porte une ébauche de troisième racine très réduite du côté labial), les crêtes longitudinales (antérolophulide et néolophide L) sont hautes et alignées sur un même plan, l’hypoconide est décalé postérieurement par rapport à l’entoconide,et une m1 (la plus usée)porte un cingulum postérieur bien marqué. Sur la base de ces caractères de taille et de morphologie, nous attribuons les molaires de gerbilles de Ben Kérat à Gerbillus cf. grandis ( Tong 1989) . G. grandis est proche morphologiquement de G. campestris , mais outre une taille plus réduite, cette dernière se distingue notamment par des M1 avec un paracône orienté antéro-labialement et relié au protocône par une courte crête,alors que chez G. grandis le paracône est parallèle au protocône,ces deux derniers étant orientés labio-lingualement et largement unis. De plus, les m1 de G. campestris présentent un néolophide L moins haut que chez G. grandis ( Tong 1989) . La forme de Ben Kérat pourrait correspondre à la sous espèce G. grandis minor décrite par Geraads (1994, 2016a) à Oulad Hamida 1 (Grotte des Rhinocéros, Casablanca, Maroc), qui présente une taille un peu inférieure et des M1 avec des tubercules moins alternes que la sous-espèce nominale.
Il apparaît également qu’une révision d’une partie des collections serait nécessaire. Par exemple au sein du groupe des G. campestris fossiles la variabilité de taille est très grande ( Fig. 4 View FIG ) et il est possible que parmi ces spécimens, notamment ceux datant du Pléistocène moyen, certains appartiennent à d’autres espèces (à Aïn Mefta par exemple).
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.