Fractuosella virginiae, Boulard, 1979
publication ID |
https://doi.org/ 10.3406/bsef.1979.21680 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.7629077 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/0385C969-FFDA-FFBA-FC15-F6A17DB38EE2 |
treatment provided by |
Tatiana |
scientific name |
Fractuosella virginiae |
status |
n . sp . |
Fractuosella virginiae View in CoL n. sp.
Légèrement plus grande que Fr. darwini , elle présente une teinte fondamentale verte (virant presque toujours à l'ocre clair chez les spécimens desséchés) mais, le plus souvent, avec une fascie d'un rouge plus ou moins soutenu, médio-longitudinale, courant depuis la tête jusqu'au sommet du dos.
Holotype mâle ( fig. 20 View Fig ). Tête petite, au front camus dépassant à peine les arcades antennaires; celles-ci rosées. Vertex plus de deux fois plus large que long sagittalement et anguleux de telle sorte que, vu de dessus, l'ocelle médian apparaît de profil; une large fascie brunâtre traversant le vertex d'un oeil à l'autre au niveau du triangle ocellaire; ocelles rubis, relativement plus éloignés entre eux que chez Fr. darwini . Antennes vertes dès la base, brunâtres au sommet du pédicelle ainsi que sur le premier article du fouet, puis de nouveau vertes.
Thorax: Pronotum nettement plus court que le mésonotum; le premier très profondément sillonné et portant une double tache rouge davantage marquée sur le bord postérieur de l'aire interne; l'aire externe, verte, formant lobes au-dessus de l'insertion des tegmina; le second très bombé, marbré de blanchâtre; élévation cruciforme épaisse, ses branches postérieures ou brides scutellaires, vert clair. Partie visible du métanotum: rougeâtre. Ailes totalement hyalines quoique très légèrement lactescentes avec des reflets donnant dans les teintes mauves; nervation verte, plus claire sur les postérieures et devenant rougeâtre à la base; apex de la cellule radiale des homélytres presque pointu ( fig. 22 View Fig ). Pattes comme chez Fr. darwini : vertes à l'exception des tibias colorés de rose surtout ceux des pattes antérieures; les fémurs de celles-ci assez renflés, à trois épines carénales, la dernière aplatie et bidentée asymétriquement.
(3) Je remercie bien vivement mes collègues W.-J. KNIGHT et M.- D. WEBB, du BMNH. d'avoir eu la grande obligeance de me communiquer ce type si précieux.
Abdomen comme soufflé, les trois premiers urites plus développés, suture intersegmentaire II-III fixe; urites suivants de type banal, bordés postérieure - ment de rouge. Cymbales importantes, situées très latéralement et bien dégagées; deux parties principales: la plage parcheminée antérieure occupant les troisquarts de la surface et renforcée principalement de neuf côtes ou traverses parallèles entre elles (comme chez Fr. darwini ) et un jeu de deux plaques juxtaposées l'une au-dessus de l'autre, la supérieure supportant l'insertion du tendon interne. Membranes plissées et miroirs d'un blanc laiteux, les quatre tout à fait nus (pas d'opercules). Tergites et sternites presque carénés selon le plan sagittal, de même que chez l'espèce type.
Dimensions: Longueur totale: 21,5 mm; longueur du corps: 15 mm; envergure: 41 mm; largeur de la tête: 3,5 mm; largeur du mésonotum: 4 mm; longueur de l'homélytre: 18 mm; sa plus grande largeur: 6,5 mm.
Genitalia mâles: Comme sur les figures 23 View Fig , 24 View Fig et 25 View Fig (d'après la dissection d'un paratype). Phallus particulièrement allongé, fin et apparemment dépourvu de spicules copulateurs.
Allotype femelle: Habitus et dimensions très proches de ceux du mâle, l'abdomen non renflé. Fascie rouge plus étendue: sur toute la partie médiane du pronotum, l'élévation cruciforme et sur le dessus de l'abdomen. Tegmina légèrement plus longues (20 mm). Pygophore trapu, aux bords inférieurs courbes; styloïdes très courts ( fig. 26 View Fig ), tarière courte pourvue de serratules à neuf dents séparées par des échancrures profondes.
Voies génitales ectodermiques: La dissection des voies génitales ectodermiques chez un paratype a montré un dispositif particulier où la partie appelée « carrefour génital » n'a jamais si bien mérité son nom: les quatre ducti caractérisant l'appareil reproducteur des Cicadoidea femelles formant ici un croisement parfait; il n'y a pas de boursouflure ni de plateau oviductal. Les orifices impairs externes, copulaporus et oviporus, sont largement séparés ( fig. 27 View Fig ), la voie d'accouplement, fort longue et parfaitement tubulaire, est tout à fait indépendante de la voie de ponte; l'oviducte commun, bien que d'aspect ordinaire, se singularise par l'ampoule séminale qui se présente sous la forme d'un fuseau portant de nombreuses constrictions lui donnant un aspect polylobulé. Chez la femelle inséminée, les lobules annulaires doivent corres¬ pondre à autant de cryptes d'accueil pour les spermatozoïdes destinés à la fécondation. Enfin, le conduit péral, très court dans ce genre et déprimé frontalement, donne dans une pera spermadelens volumineuse et piriforme (Pvg, fig. 27 View Fig ).
Exemplaires examinés: Holotype ♂ et allotype ♀, paratypes ♂ et 2 paratypes ♀: Maurice, Montagne du Pouce, 7. XII.1965 (R. Mamet); 1 paratype ♀ ' • Montagne du Pouce, 2.XI. 1966 (J. Vinson); 1 paratype ♀: Montagne du Pouce, 7.XII.1965 (C.- M. Courtois), R. Mamet leg. MNHN, Entomologie.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Phylum |
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Class |
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Order |
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SuperFamily |
Cicadoidea |
Family |
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Genus |