Euphorbia physoclada Boiss., Cent. Euphorb.
publication ID |
https://doi.org/ 10.15553/c2016v711a18 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.5772888 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/B03D87AB-683F-FF8B-FCD0-FA8C2DB0A287 |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Euphorbia physoclada Boiss., Cent. Euphorb. |
status |
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Euphorbia physoclada Boiss., Cent. Euphorb. View in CoL : 24. 1860.
Typus: MADAGASCAR. Prov. Antsiranana: N de Madagascar, Baie de Rigny, X.1848, Boivin 2649 (holo-: G [ G00407234 ] image vue; iso-: P [ P00224804 ]!) .
Arbuste dioïque excessivement ramifié dès la base, à croissance similaire aux autres euphorbes de la section Denisophorbia , avec une succession d’hypopodiums allongés de 5-10 cm et de brachyblastes de 1-2 cm. Dans les zones exposées à des grands vents (cap d’Ambre), la plante s’étale sur le sol et atteint 2 m de diam. pour une hauteur de 80 cm seulement. Dans les zones plus protégées (forêt côtière de la baie de Sakalava), elle croît plus en hauteur et peut atteindre 2,50 m. Racines tubéreuses pouvant former un imposant caudex souterrain. Tige principale courte et épaisse, pouvant former un caudex à la manière d’un Pachypodium Lindl. ( fig. 1B View Fig ), parfois plus allongée (jusqu’à 1,50 m); rugueuse, gris-marron, jusqu’à 10 cm de diam.; périderme se détachant par plaques de l’écorce de la tige. Hypopodiums rouge foncé (gris pour les plus anciens), env. 10-15 cm × 6-10 mm ( fig. 1C View Fig ). Feuilles caduques, glabres, ovales, acuminées et mucronées au sommet (mucron de 0,5- 1 mm), 6 × 4 cm, portées par de courts pétioles de 1-1,5 cm, blancvert bordés de rose, et regroupées par bouquets de 5-8 au sommet des brachyblastes ( fig. 1D View Fig ); aux faces vertes, à marge non ondulée et rose; nervation pennée, la nervure principale blanche, à 8-10 paires de nervures secondaires, plus claires, presque blanches et légèrement en relief sur la partie supérieure de la feuille, et du même vert que la feuille sur la partie inférieure. Inflorescences sub-terminales à plusieurs incyathescences (2-30) portant généralement un unique cyathium, parfois un dichasium ( fig. 1E View Fig ). Pédoncule vert assez court et trapu de 0,5- 1 cm × 1,5 mm (quand les cyathia sont regroupés par deux dans un dichasium, celui-ci est porté par un pédoncule vert de 1-1,5 cm × 1 mm). Cyathium en forme d’entonnoir, de 4 mm de diam. et 3 mm de profondeur, de couleur d’ensemble vert-jaune. Cyathophylles verts rectangulaires acuminés, d’env. 2 × 1 mm, plaqués sur l’involucre, et recouvrant deux boutons axillaires, points de départ de deux cyathia avortés; 5 glandes vert-jaune (parfois 4 seulement) 2 × 1 mm, se touchant lorsque le cyathe est jeune mais nettement séparées à l’anthèse, elliptiques, soudées à la base, dépassant les cyathophylles de 1 mm. Bractées interglandulaires quasi invisibles, très minces et collées sur les glandes, blanc-translucide, ciliées. Fleurs mâles non avortées au nombre de 5-8, entourées de bractéoles plumeuses blanchâtres, portées par de courts pédicelles blancs de 2 mm, nettement exsertes et dépassant de 5mm le plan formé par les glandes. Filets de 4 mm, vert clair, portant deux anthères jaunes. Fleurs femelles inconnues.
Phénologie. – Euphorbia physoclada semble produire deux floraisons consécutives: la première en octobre, avant l’apparition des feuilles, est surtout constituée d’incyathescences simples à pédoncule court, la deuxième en novembre apparaît en même temps que les premières feuilles et est constituée plutôt d’incyathescences en dichasia plus longuement pédonculées.
Observations. – BOISSIER (1860) donne une localité d’origine assez vague pour Boivin 2649: «in parte orientali insulae Madagascar » copiée de l’holotype déposé à G [G00407234]. L’isotype conservé à P [P00224804] de la première série de Boivin donne cependant une localité plus précise: «Rochers maritimes, Nord de Madagascar: Baie de Rigny».
Les auteurs qui ont par la suite travaillé sur E. physoclada se sont d’abord trompés sur la localité type ( Mayotte, Bouzi), puis ont étendu la localisation de la plante jusqu’à Morondava et jusqu’aux hauts-plateaux (Ambositra), introduisant une grande incertitude dans l’identité de cette plante.
Nous ne sommes pas en mesure d’affirmer que la collection Boivin s.n. datée de 1850, en provenance de Mayotte (P [P00078076]) rattachée à cette espèce par BAILLON (1861) et BOISSIER (1862) doit effectivement être rattachée à E. physoclada . Il en est de même pour les collections citées par DENIS en 1921 étendant la distribution de E. physoclada jusqu’à Morondava (par ex.: Grevé 219 [P00224802]). Nous avons encore plus de réserves quant aux spécimens cités par LEANDRI (1945) en provenance des hauts-plateaux malgaches comme par exemple celui des environs d’Ambositra (Perrier de la Bâthie 18612 [P00224808]) et pouvons exclure avec certitude ceux provenant de l’Ile Maurice.
G |
Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Genève |
P |
Museum National d' Histoire Naturelle, Paris (MNHN) - Vascular Plants |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Phylum |
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Class |
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Order |
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Family |
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Genus |
Euphorbia physoclada Boiss., Cent. Euphorb.
Castillon, Jean-Philippe & Castillon, Jean-Bernard 2016 |
Euphorbia physoclada
Boiss. 1860: 24 |