Camponotus cambouei, Forel, 1891

Forel, A., 1891, Histoire naturelle des Hymenopteres. Deuxieme partie: Les Formicides., Histoire Physique, Naturelle et Politique de Madagascar., Paris: L'Imprimerie Nationale, pp. 1-231 : 68-70

publication ID

https://doi.org/ 10.5281/zenodo.9896

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.5640433

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/B64D2BFC-0A29-6629-ACA9-B860EC97339C

treatment provided by

Donat

scientific name

Camponotus cambouei
status

n. sp.

25. CAMPONOTUS CAMBOUEI View in CoL   HNS , n. sp.

(Pl. II, fig. 6, et pl. I, fig. 13 et 13a.)

[[worker]] Major. Longueur 6,5 à 7,3 mill. Tête longue de 1,9, large de 2,o mill. Longueur d'un scape 1,25, d'un tibia postérieur 1,5 mill. Mandibules courtes, épaisses, munies de cinq dents, à bord externe fortement courbé, très finement réticulées à leur base, luisantes d'ailleurs avec des points enfoncés épars et de grosses stries courtes, espacées surtout vers l'extrémité et le bord externe. Tête épaisse, très large devant (son bord antérieur dépasse l'insertion des mandibules de chaque côté, ce qui, joint au caractère suivant, lui donne un aspect joufflu), à côtés fort convexes, peu élargie en arrière, mais assez fortement excavée posté- rieurement. Sa forme rappelle celle du C. robustus   HNS . Les yeux sont situés un peu en arrière du milieu des côtés de la tête. Epistome convexe, sans carène, biéchancré. Entre les échancrures, son bord antérieur est avancé en segment de cercle bien arrondi. L'épistome est médiocrement élargi devant et a deux fossettes plus ou moins distinctes près de chacun de ses bords latéraux. Il est faiblement échancré au milieu de son bord posterieur. Aire frontale beaucoup plus large que haute, occupant la moitié du bord postérieur de l'épistome. Arêtes frontales très sinueuses, fortement divergentes. Une impression oblique, plus ou moins distincte, s'étend au travers des joues dans la direction de l'articulation de l'anlenne à l'angle antéro-latéral de la tête.

Pronotum de forme ordinaire, un peu aplati, faiblement convexe. La suture pro-mésonotale forme un léger escalier, le mésonotum s'élevant subitement un peu au-dessus du niveau du pronotum. Mésonotum mé- diocrement voûté. La suture méso-métanotale forme une échancrure assez large et très peu profonde, au fond de laquelle se trouve un scutellum distinct dont la largeur est au moins triple de la longueur. Il y a donc en réalité deux sutures au fond d'une très faible échancrure. Le mésono- tum est aussi fortement rétréci derrière. La face basale du métanotum est convexe; vue de dessus, elle forme un rectangle court, plus long que large, bordé par des courbures (sans bords distincts). La face déclive est oblique, presque plane, au moins aussi longue que la face basale et séparée d'elle par un angle obtus fort arrondi. Ecaille épaisse, assez haute, arrondie, à bord obtus, convexe devant, plane derrière. Abdomen de forme ordinaire. Pattes assez courtes. Tibias cylindriques.

Tout le corps luisant, faiblement et finement ridé. Les rides sont en général transversales. Sur les côtés du thorax, elles sont longitudinales, plus fortes et subopaques. La ponctuation superposée est fort espacée et régulière sur le devant de la tête, à peu près nulle ailleurs, sauf çà et là une grosse fossette sur le vertex et sur le thorax.

Pubescence adjacente très courte, très fine et très espacée partout, sur quelques parties du corps difficile à apercevoir à cause de son extrême petitesse. Pilosité dressée d'un jaune blanchâtre, comme la pubescence, extrêmement éparse ( çà et là deux ou trois poils) et fine, nulle sur les tibias et sur les scapes. Les tibias n'ont que quelques piquants à leur extrémité.

D'un brun noirâtre. Mandibules, fossettes antennaires et clypéales, antennes, tibias et tarses d'un brun plus clair. Devant et côtés de la tête, sauf le vertex et une partie de l'occiput, deux taches sur le pronotum et parfois la face basale du métanotum d'un jaune brunâtre ou d'un brun jaunâtre. Hanches, anneaux fémoraux, cuisses, bord postérieur des segments abdominaux, une petite tache devant le premier segment abdominai et deux taches transversales très larges et très, courtes (ou bande interrompue) à la base de la lame dorsale de chacun des deux segments suivants (2e et 3e) d'un jaune testacé parfois un peu blanchâtre.

[[worker]] Minor. Longueur 4 à 5 mill. Tête ovale, plus large derrière que devant. Mandibules munies de cinq dents, très finement coriacées avec quelques points enfoncés. Tête longue de 1,2, large d'à peine 1 mill. Epistome, etc., comme chez la [[worker]] major; les yeux sont situés plus en arriere; la tête est très convexe derrière les yeux. Le pronotum est sensiblement aplati (plus que chez la [[worker]] major). Il est élargi devant et y forme de chaque côté une apparence d'épaules. Pas trace d'échancrure ni de scutellum entre le mésonotum et le métanotum. La suture méso-méta- notale est faible et rappelle même, ainsi que le métanotum, le C. Gestroi   HNS , Emery; seulement elle est plus distincte et ce dernier bien moins bordé. Le métanotum est du reste comme chez la [[worker]] major, mais la face basale est plus longue, plus étroite, un peu plus longue que la face dé- clive. Ecaille comme chez la [[worker]] major, mais encore plus épaisse et plus étroite. Luisante. Sculpture, pubescence et pilosité comme chez la [[worker]] major, mais la sculpture est encore plus faible, aussi faible sur les côtés du thorax et sur le devant de la tête qu'ailleurs. Presque pas de ponctuation superposee, à peine une ou deux fossettes piligères.

D'un noir çà et là un peu brunâtre. Mandibules, funicules et tarses d'un brun jaunâtre. Genoux, anneaux fémoraux, moitié inférieure des hanches, bord postérieur des segments abdominaux et deux taches transversales très larges et très courtes (bande interrompue) à la base de la lame dorsale du deuxième segment abdominal d'un jaunâtre pâle.

Imerina: Antananarivô ( Rév. Père Camboué).

Cette espèce est très particulière. La [[worker]] minor est fort différente de la [[worker]] major, et de couleur plus foncée qu'elle, fait que nous retrouvons chez certains Camponotus   HNS ( C. ligniperdus   HNS , surtout chez le C. Alii   HNS de Tunisie), tandis que nous voyons plus souvent le fait contraire ( C. maculatus   HNS , C. hova   HNS , etc.). La différence concernant l'échancrure du thorax s'explique par la présence du scutellum chez la [[worker]] major.

Kingdom

Animalia

Phylum

Arthropoda

Class

Insecta

Order

Hymenoptera

Family

Formicidae

Genus

Camponotus

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