Cryptochorda, Morch, 1858
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/geodiversitas2020v42a29 |
publication LSID |
urn:lsid:zoobank.org:pub:ED4FE36E-3E11-4766-AEE6-35A4B45B7855 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.4498077 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/EF0687C9-FFAA-7D7E-8F82-3331FB3D00CA |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Cryptochorda |
status |
|
Cryptochorda View in CoL (s.str.) neptis n. sp.
( Figs 11 View FIG A-J; 12E-J)
urn:lsid:zoobank.org:act:A72BB0F0-1110-4FCE-A5DC-DE4EA4C3B162
Buccinum stromboides variété b – Deshayes 1835: 648.
Buccinumstromboides – Melleville 1837: 248; 1843: 17, 23; 1857: 97. — Bronn 1838: 1096, n° 1 (partim); 1856: 532 (partim). — d’Archiac 1843: 273. — Graves 1847: 629, n° 713 (partim). — Watelet 1855: 58; 1870: 14. — Bonissent 1868: 24. — Meunier 1875: 151. — Lhomme 1904: 105 (non Hermann, 1781).
Buccinumstromboides 1 e variété – Deshayes 1865: 495.
Cryptochordastromboides View in CoL – Cossmann 1889: 192-193 (partim); 1899: 78 (partim). — Chédeville 1904: 419 (partim). — Furon & Soyer 1947: 70. — Feugueur 1963: 36, 42, 71. — Fischer 1980: 320 (partim); 2000: 346 (partim). — Glibert 1985: 336 (partim). — Hessel 2016: 85 (non Buccinumstromboides Hermann, 1781 ).
Cryptochorda aff. stromboides View in CoL – Van Nieulande 2002: 33.
MATÉRIELTYPE. — Holotype: MNHN.F.A71442 (coll. Pacaud); paratypes: 4 ex., MNHN.F.A71443, A71444, A71446, A71449 (coll. Pacaud), 1 ex., MNHN.F.A71465 (coll. Pons), 5 ex., MNHN.F.A71445, A71447, A71448, A71450, A71451 (coll. Romanek).
LOCALITÉ TYPE. — Saint-Gobain (Aisne, France), Cuisien (Yprésien, Éocène inférieur).
ETYMOLOGIE. — Du latin « nièce ». Allusion à la similarité de la coquille avec celle de C. stromboides .
DIMENSIONS. — (Holotype) hauteur: 37,1 mm; diamètre: 17,3 mm.
AUTRE MATÉRIEL EXAMINÉ. — Voir Annexe 4.
DESCRIPTION
La coquille est petite, peu épaisse, étroite, ovale-oblongue, ayant un angle apical de 55°. La spire est courte, étroite, conique et présente une protoconque de 3 tours 1/2 et une téléoconque de 5 tours peu convexes, relativement plans, hauts, lisses et séparés par une suture superficielle presque entièrement recouverte par le vernis. La protoconque est petite, légèrement globuleuse, à petit nucléus et aux tours convexes et lisses. La transition protoconque/téléoconque est indistincte, Le dernier tour est très grand et occupe 81% de la hauteur totale; il se termine par un cou relativement court et muni d’une fasciole siphonale, étroite, circonscrite une forte crête postérieure et par un bourrelet antérieur à peine marqué. Le dernier tour est ovale, étroit, à peine convexe dans sa partie adapicale, atténué au niveau du cou et orné dans cette région d’environ 8 stries décurrentes très serrées. L’ensemble dela téléoconque est lisse, porcelané et dépourvu de sculpture, on observe seulement de fortes stries d’accroissement, surtout visibles sur les premiers tours, près de la suture. Le dernier tour est également marqué, près du labre, par de faibles arrêts de croissance irréguliers. L’ouverture est longue et étroite, rétrécie en arrière et à peine échancrée, présentant une faible gouttière, entaillant l’angle adapical. Le canal siphonal est court et étroit. L’encoche siphonale est étroite et profonde. La columelle est légèrement convexe dans la zone pariétale, à peine excavée dans sa partie médiane et légèrement infléchie et rectiligne vers le cou. Elle est lisse et ne montre aucune trace de plis. Le bord de l’ouverture présente une callosité columellaire, d’une couleur blanchâtre, très largement étalée latéralement, envahissant la base du pénultième tour et, se pliant alors brusquement en arrière, se dirige parallèlement à la suture et produit une bande spirale étroite sur la partie abapicale des tours. Cette callosité columellaire longe également la columelle jusqu’au canal siphonal et la fasciole. Ce callus, bien appliqué, est peu épais au niveau de l’ouverture et recouvre à peine les stries décurrentes et les bourrelets postérieur et antérieur de la fasciole siphonale. Le labre, de direction orthocline, est bordé par une très forte varice. Il présente un contour légèrement convexe en vue aperturale sur les 3/4 de sa longueur, puis montre une légère inflexion dans la zone abapicale. Il est fortement sinueux en son extrémité, au niveau de la gouttière entaillant l’angle adapical, il se termine près de l’échancrure siphonale, descendant plus bas que la pointe aiguë de la columelle. L’intérieur de l’ouverture et le bord interne du labre sont lisses et vernissés. La coquille conserve très rarement sa couleur d’origine, une teinte uniforme d’un brun très clair. Par ailleurs, elle présente également un motif résiduel de couleur, observé sous éclairage UV. Il est constitué de quatre alignements spiraux de taches claires et fluorescentes sur un fond sombre. Ces taches sont allongées axialement, subquadrangulaires et sont alignées axialement. Ces alignements sont régulièrement espacés: un premier est situé près de suture; deux autres sont situés sur la partie médiane du dernier tour et enfin la dernière se trouve sur la partie abapicale, sur le cou, au niveau des stries décurrentes. L’intérieur de l’ouverture est très clair et lumineux.
DISCUSSION
Deshayes (1835: 647) en a donné les caractères: « La seconde variété vient des sables inférieurs du Soissonnais: elle est toujours plus petite et plus étroite» et en a fait une variété (non dénommée). Cossmann (1923: 125) notait aussi que la « mutation cuisienne» de Cryptochorda (s.str.) stromboides «est déjà plus étroite que le type lutétien, et son ouverture moins ample se rétrécit proportionnellement moins aux abords de l’échancrure». En fait, bien plusqu’une «mutation ancestrale», comme Cossmann l’écrit également, il s’agit d’une espèce très différente par bien des aspects. Elle s’en distingue par sa taille plus petite, par son galbe plus étroit, par sa spire plus haute et plus étroite. Son ouverture est longue et étroite, la columelle est à peine convexedans la zone pariétale, la callosité columellaire est peu épaisse et recouvre à peine les stries décurrentes et les bourrelets de la fasciole siphonale. Par ailleurs, le labre, de direction orthocline, est bordé par une très forte varice; épaississement totalement absent chez C. (s.str.) stromboides . Enfin, au lieu d’avoir seulement une teinte brune plus ou moins intense, la coquille montre non seulement une teinte uniforme d’un brun très clair mais aussi, sous éclairage UV, un motif résiduel de couleur constitué de quatre alignements spiraux de taches claires et fluorescentes sur un fond sombre ( Fig. 12 View FIG E-J). Ce motif diffère nettement de celui de Cryptochorda (s.str.) altavesna n. sp. ( Fig. 9 View FIG A-O) par ses taches allongées axialement, subquadrangulaires et étroites. Nous avons également observé ( Fig. 11 View FIG I-J) cette espèce nouvelle dans les sables paniséliens (Yprésien, Éocène inférieur) d’Egem ( Belgique) où l’espèce C. (s.str.) stromboides avait déjà été signalée, avec doute, par Van Nieulande (2002: 33).
MNHN |
Museum National d'Histoire Naturelle |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Phylum |
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Class |
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Order |
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Family |
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Genus |
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SubGenus |
Cryptochorda |
Cryptochorda
Pacaud, Jean-Michel & Sautereau, Frédéric 2020 |
Cryptochorda aff. stromboides
VAN NIEULANDE F. 2002: 33 |
Cryptochordastromboides
HESSEL P. 2016: 85 |
GLIBERT M. 1985: 336 |
FISCHER J. - C. 1980: 320 |
FEUGUEUR L. 1963: 36 |
FURON R. & SOYER R. 1947: 70 |
CHEDEVILLE P. - J. 1904: 419 |
COSSMANN M. 1889: 192 |
Buccinumstromboides
DESHAYES G. - P. 1865: 495 |
Buccinumstromboides
LHOMME L. 1904: 105 |
MEUNIER S. 1875: 151 |
WATELET A. 1870: 14 |
BONISSENT M. 1868: 24 |
WATELET A. 1855: 58 |
GRAVES L. 1847: 629 |
MELLEVILLE M. 1843: 17 |
BRONN H. G. 1838: 1096 |
MELLEVILLE M. 1837: 248 |
Buccinum stromboides
DESHAYES G. - P. 1835: 648 |