Cryptochorda (s.str.) pyrenaicensis Cossmann, 1923
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/geodiversitas2020v42a29 |
publication LSID |
urn:lsid:zoobank.org:pub:ED4FE36E-3E11-4766-AEE6-35A4B45B7855 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.4498073 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/EF0687C9-FFAA-7D7C-8C8C-379DFA610076 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Cryptochorda (s.str.) pyrenaicensis Cossmann, 1923 |
status |
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Cryptochorda (s.str.) pyrenaicensis Cossmann, 1923 View in CoL ( Fig. 10 View FIG A-D; Fig. 12 View FIG A-D)
Cryptochorda pyrenaicensis Cossmann, 1923: 125-126 View in CoL , pl. 7, fig. 32, 39 et pl. 8, fig. 18.
Cryptochorda pyrenaicensis View in CoL — Strausz 1966: 63, 135.
Cryptochorda (s.str.) stromboides View in CoL pyrenaicensis View in CoL — Merle 1986: 37.
MATÉRIELTYPE. — Syntypes, 2 ex., UBT29-2-125 (coll. O’Gorman).
LOCALITÉ TYPE. — La Tuilerie, Gan (Pyrénées-Atlantiques), Cuisien (Yprésien, Éocène inférieur).
DIMENSIONS. — Exemplaires figurés par Cossmann (1923). Pl. 7, fig. 39 et pl. 8 fig. 18, hauteur: 29,0 mm; diamètre: 13,0 mm – (pl. 7, fig. 32), hauteur: 35,0 mm; diamètre: 13,0 mm.
AUTRE MATÉRIEL EXAMINÉ. — Voir Annexe 3.
DESCRIPTION
La coquilleest petite, peu épaisse, étroite, ovale-oblongue, cylindrique, ayant un angle apical de 60°. La spire est courte, étroite, conique et présente une protoconque de 3 tours 1/2 et une téléoconquede 4 tourspeu convexes, hauts, lisses, relativementplans, pourvus d’une rampe suturale étroite, déclive et séparés par une suturesuperficiellepresqueentièrementrecouverteparle vernis.La protoconqueest grosse, légèrementglobuleuse,à petitnucléuset auxtoursconvexesetlisses.Latransitionprotoconque/téléoconque est indistincte. Le dernier tour est très grand et occupe 85% de la hauteur totale; il se termine par un cou relativement court et muni d’une fasciole siphonale, large, circonscrite par une forte crêtepostérieureetparunbourreletantérieurà peinemarqué.Le derniertourest ovale, cylindrique,à peineconvexedanssapartie adapicale, atténué au niveau du cou et orné danscette région de 5 stries décurrentestrès serrées. L’ensemble delatéléoconque est lisse, porcelané et dépourvu de sculpture, on observe seulement de fortes stries d’accroissement, surtout visibles sur les premiers tours, près de la suture. Le dernier tour est également marqué, près du labre, par de nombreux et faibles arrêts de croissance irréguliers. L’ouverture est longue et étroite, rétrécie en arrière et à peine échancrée, présentant une faible gouttière, entaillant l’angle adapical. Le canal siphonal est court et étroit. L’encoche siphonaleestétroiteet profonde.Lacolumelleestàpeineconvexe dans la zone pariétale, à peine excavée dans sa partie médiane et légèrement infléchie et rectiligne vers le cou. Elle est lisse et ne montre aucune trace de plis. Le bord de l’ouverture présente une callosité columellaire, d’une couleur blanchâtre, peu étalée latéralement, envahissantlabasedupénultièmetour et, sepliant alors brusquement en arrière, se dirige parallèlement à la suture et produit une bande spirale étroite sur la partie abapicale des tours. Cette callosité columellaire longe également la columelle jusqu’au canal siphonal et la fasciole. Ce callus, bien appliqué, estpeuépaiset recouvreàpeine lesstries décurrentes etles bourrelets postérieur et antérieur dela fasciole siphonale. Le labre est fin et de direction orthocline. Il est fortement sinueux en son extrémité, au niveau de lagouttière entaillant l’angle adapical, il setermineprèsdel’échancrure siphonale, descendant moinsbas que la pointe aiguë de la columelle. L’intérieur de l’ouverture et le bord interne du labre sont lisses et vernissés. Le motif coloré résiduel révélé sous éclairage UV est constitué de quatre alignementsspirauxdetachesclairesetfluorescentessurunfondsombre. Cestaches sont alignées axialement, petites, étroites et allongées axialement. Ces alignements sont régulièrement espacés: un premier est situé près de la suture; deux autres sont situés sur la partie médiane du dernier tour et enfin la dernière se trouve sur la partie abapicale, sur le cou, au niveau des stries décurrentes. L’intérieur de l’ouverture est très clair et lumineux.
DISCUSSION
Cetterareespècesedistingueradicalementde Cryptochorda (s.str.) stromboides ( Hermann, 1781) pardesdimensionsplus modestes, par son galbe cylindrique, plus étroit, par sa spire, plus haute, plus étroite, par ses tours moins nombreux, par sa protoconque plus grosse, globuleuse, aux tours plus convexes, par sa rampe suturale étroiteet par ses stries décurrentes peu nombreuses. Par ailleurs, son ouverture est longue et étroite, la columelle est à peine convexe dans la zone pariétale, la callosité columellaire est peu étalée latéralement, elle estpeu épaisseetrecouvre àpeineles stries décurrentes et les bourrelets postérieur et antérieur d’une fasciolesiphonale, parailleurspluslarge.Enfin, aulieud’uneteinte brune uniforme plus ou moins intense, la coquille montre sous éclairage UV, un motif résiduel de couleur constitué de quatre alignementsspirauxdetachesclairesetfluorescentessur unfond sombre ( Fig. 12 View FIG A-D) et non «des flammules brunes, obliquement disséminées sur la région antérieure et vernissée de l’avant dernier tour » comme Cossmann (1923: 126) a cru l’observer.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Phylum |
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Genus |
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SubGenus |
Cryptochorda |
Cryptochorda (s.str.) pyrenaicensis Cossmann, 1923
Pacaud, Jean-Michel & Sautereau, Frédéric 2020 |
Cryptochorda (s.str.) stromboides
MERLE D. 1986: 37 |
Cryptochorda pyrenaicensis
STRAUSZ L. 1966: 63 |
Cryptochorda pyrenaicensis
COSSMANN M. 1923: 126 |