Praomys cf. pomeli Jaeger, 1975
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/geodiversitas2022v44a8 |
publication LSID |
urn:lsid:zoobank.org:pub:E7490671-2900-4DE3-8E2E-D6921D80C6D1 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.6315540 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/DB698781-FFF9-FFE8-FC2D-FCF2FC142AC6 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Praomys cf. pomeli Jaeger, 1975 |
status |
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Praomys cf. pomeli Jaeger, 1975
MATÉRIEL. — NR = 6; une m1 D isolée (2,00 × 1,63 mm), une M2 D isolée (2,64 × 1,61 mm), une m2 G isolée (1,89 × 1,60 mm), une m3 G isolée (1,36 × 1,13 mm) et deux m3 D isolées (1,35 × 1,21 mm; 1,23 × 1,09 mm) .
DESCRIPTION ET COMPARAISONS
Les restes d’un Muridae de taille moyenne, plus grand que Mus mais largement plus petit que Paraethomys Petter, 1968 , ont été attribués au genre Praomys Thomas, 1915 (Jaeger 1975; Geraads 1994, 1995, 2016a). Le genre Praomys , d’affinité africaine, fait son apparition en Afrique du Nord dès la fin du Miocène, avant de se diversifier de façon importante dans cette région (Stoetzel 2013): Pr. skouri Jaeger, 1975 au Pliocène et au Pléistocène inférieur, Pr. abdallahi Jaeger, 1975 au Pléistocène inférieur, Pr. eghrisae Jaeger, 1975 au Pléistocène inférieur et moyen, Pr. pomeli Jaeger, 1975 et Pr. darelbeidae Geraads, 1994 au Pléistocène moyen. Comme pour Paraethomys , le genre Praomys disparait au Pléistocène supérieur. Bien que la morphologie dentaire soit très proche d’une espèce à l’autre, il existe des différences marquées du point de vue de la taille: Pr. skouri est la plus petite, puis viennent Pr. darelbeidae , Pr. abdallahi , Pr. eghrisae , et enfin Pr. pomeli qui est la plus grande (Jaeger 1975; Geraads 1994, 2016a).
La M2 de Ben Kérat ( Fig. 9 View FIG ) porte un t1 très développé et un t3 réduit mais encore bien individualisé, tous deux étant reliés par une petite crête transversale antérieure, mais basse et peu développée. La m1 porte quatre cuspides antérieures subégales et confluentes, une ébauche de tma (sous forme d’un petit renflement d’émail), un c1 bien développé et individualisé, et un c4 réduit à un bourrelet d’émail. La m2 porte également un c1 bien développé et un tE bien marqué. Les grandes dimensions des molaires de Ben Kérat les rapprocheraient davantage de Pr. pomeli ( Fig. 10 View FIG ) mais la rareté et la mauvaise conservation du matériel nous incitent à rester prudents et à limiter l’attribution de ces spécimens à Praomys cf. pomeli .
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.