Prionovolva (Grovesia) ganensis, Dolin & Ledon, 2002
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5375527 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/84626B44-CC3E-961B-9B8B-FE0AFDADFD9B |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Prionovolva (Grovesia) ganensis |
status |
sp. nov. |
Prionovolva (Grovesia) ganensis n. sp. ( Fig. 1 View FIG A-D)
Luponovula mathewsonii sensu Dolin & Dolin 1983 [non Gabb, 1869]: 42-45, figs 28, 29a-c.
MATÉRIEL TYPE. — Holotype MNHN-LP n° R 63009 (coll. L. & T. Dolin); 1 paratype juv. MNHN-LP n° R 63010 (coll. L. & T. Dolin); 7 paratypes MNHN-LP n° R 63011 (coll. D. Merle); 1 paratype UBT (coll. G. O’Gorman).
ÉTYMOLOGIE. — En référence à sa localité type.
NIVEAU TYPE. — Formation des argiles silteuses de Gan (horizon n° 2 in Merle 1985), Yprésien terminal (Éocène inférieur).
LOCALITÉ TYPE. — Gan (La Tuilerie), Pyrénées- Atlantiques ( France).
DESCRIPTION (HOLOTYPE)
La coquille est de petite taille, régulièrement oliviforme, à protoconque involutée. L’aire dorsale est uniformément lisse. La sole ventrale est adaxialement carénée, formant adaperturalement un méplat ridé. L’ouverture est courbe, antérieurement épanouie. Le canal siphonal, en cornet, est relativement profond et bien délimité. Le pli terminal, court, cunéiforme, est légèrement transverse et adaperturalement déclive. La fossula est auriforme, légèrement concave, profonde, lisse et bordée. L’angulation de la lèvre interne est abattue, l’aire columellaire est réduite. La lèvre interne porte 15 fortes dents columellaires, les trois premières perlées, les autres s’étendant, depuis l’angulation abattue, sur près de la moitié de la face adaperturale de la carène ventrale. L’arête adapicale courbe et calleuse est édentée. Le chenal exhalant, mal délimité, est légèrement ouvert adapicalement mais clos par la lèvre externe; celle-ci est subparallèle, de section arrondie, marginée, déprimée à chaque extrémité. La lèvre externe porte 16 fortes dents labrales, espacées, s’étendant sur la moitié de son péristome adapertural. Mensurations: h. 13,4 mm, dm. 7,5 mm.
REMARQUES
C’est à tort que Dolin & Dolin (1983: 42) ont identifié Prionovolva (Grovesia) ganensis n. sp. avec Cypraea (Cyproglobina) parvulorbis var. pulchrina Gregorio, 1880 (p. 35, 36, pl. 1, fig. 30ab) qui présente la plupart des caractères des Cypraedia Swainson, 1840 . Quant aux espèces nominales du Véronais ( Italie) Cypraea (? Cyproglobina ) parvulorbis var. phaseolina Gregorio, 1880 (p. 34, 36, pl. 1, fig. 24a-b) de San Giovanni Ilarione et Cypraea proserpinae var. praegnans Gregorio, 1894 (p. 14, pl. 1, fig. 37ab) du Monte Postale, refigurée par Malaroda (1954: 62, 89, pl. 12, fig. 20a-b) comme Cyproglobina (Cyproglobina) praegnans ( Gregorio, 1894) , si elles possèdent la denticulation de la lèvre interne courant sur l’aire ventrale caractéristique du sous-genre Grovesia n. subgen., elles sont difficilement déterminables. Elles apparaissent en outre plus globuleuses que Prionovolva (Grovesia) ganensis n. sp. dont elles ne présentent pas la denticulation grossière de la lèvre externe. Ces taxons doivent être traités comme nomem dubium, le matériel type, qu’il ait appartenu à la collection De Gregorio ou aux collections du Musée de Palerme, « badly mixed and in irreplaceble condition », étant considéré comme perdu ( Palmer & Brann 1965: 12). Vraisemblablement congénérique, de galbe proche, Luponia oligolaevis Sacco, 1894 du Chattien (Oligocène supérieur) de Dego ( Ferrero Mortara et al. 1984: 152, pl. 26, fig. 7a-b) est également en trop mauvais état pour être comparée à Prionovolva (Grovesia) ganensis n. sp., en particulier la denticulation columellaire n’est plus visible. Enfin, et bien qu’elles soient morphologiquement proches, P. (G.) ganensis n. sp. et P. (G.) mathewsonii ne sont pas conspécifiques ( Squires & Groves 1993: 84). Le matériel désormais disponible de l’espèce de Gan permet en effet d’en connaître la variabilité morphologique. Bien que l’holotype de P. (G.) mathewsonii soit en mauvais état ( Ingram 1942: 105, pl. 2, fig. 12), la population figurée sous le nom de Cypraea kerniana par Anderson & Hanna (1925: 104, 105, pl. 13, figs 9-11), montre une coquille au galbe ampoulé (et non cylindrique comme chez P. (G.) ganensis n. sp.), en moyenne plus grande, et surtout portant moins de dents columellaires et labrales. Au total, ce sont sept spécimens de P. (G.) mathewsonii (+ un juv. inexploitable) et 17 spécimens de P. (G.) ganensis n. sp. (+ un juv. inexploitable) qui ont pu être étudiés ( Fig. 2A, B View FIG ). Bien que le matériel analysé soit insuffisant, les résultats biométriques justifient la distinction de deux espèces.
R |
Departamento de Geologia, Universidad de Chile |
T |
Tavera, Department of Geology and Geophysics |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Phylum |
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Class |
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Order |
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Family |
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Genus |
Prionovolva (Grovesia) ganensis
Dolin, Luc & Ledon, Daniel 2002 |
Luponovula mathewsonii
sensu Dolin & Dolin 1983 |