Prionovolva Iredale, 1930
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5375527 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/84626B44-CC3B-9619-9BAB-FF1EFC29FE1A |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Prionovolva Iredale, 1930 |
status |
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Genre Prionovolva Iredale, 1930 View in CoL
Sous-Genre Prionovolva (Prionovolva) Iredale, 1930 ( Fig. 1E, F View FIG )
Labiovolva Cate, 1973: 33 View in CoL , 34: fig. 65. Espèce type: Ovulum nubeculatum Adams & Reeve, 1848 View in CoL (par désignation originale); Récent, Philippines (n. syn.).
ESPÈCE TYPE. — Ovulum breve Sowerby, 1828 View in CoL (par désignation originale) ; Récent, Australie.
DISCUSSION
Nous proposons de distinguer le sous-genre Prionovolva pour les espèces actuelles Prionovolva (Prionovolva) brevis de l’océan Indien ( Reeve 1865: pl. 2, fig. 5a-b) et P. (P.) nubeculata (Adams & Reeve, 1848) du domaine Indo- Pacifique lato sensu ( Reeve 1865: pl. 3, fig. 12ab; Cate 1973: 33, 34, fig. 65 holotype), par opposition au sous-genre nouveau Grovesia n. subgen., décrit ci-après pour les espèces fossiles Prionovolva (Grovesia) ganensis n. sp. de l’Éocène inférieur (Yprésien terminal) de France et P. (G.) mathewsonii (Gabb, 1869) de l’Éocène moyen (Lutétien et Bartonien) de sud-Californie, mais aussi des états de Washington et d’Oregon ( Squires & Groves 1993: 81-84, figs 1, 2-4). Morphologiquement étroitement apparentées aux Prionovolva actuelles, les Grovesia fossiles en présentent l’essentiel des caractères: le pli terminal cunéiforme, transverse, l’angulation abattue, l’affaissement abapical hémisphérique des lèvres interne et externe, la carène longitudinale, si originale, affectant abapicalement l’aire ventrale et se prolongeant par une arête adapicale calleuse, et enfin le chenal exhalant ouvert adapicalement, clos par la lèvre externe calleuse. P. (P.) brevis et P. (P.) nubeculata ( Fig. 1E, F View FIG ) ne se distinguent de P. (G.) ganensis n. sp. ( Fig. 1C, D View FIG ) et P. (G.) mathewsonii que par l’obsolescence du pli terminal, par la perte des dents columellaires, par la réduction de la fossula, et par le développement d’une striation dorsale spirale, plus ou moins étendue suivant les populations.
Ces modifications – certes évidentes (Rosenberg in litt.) – apparaissent dans la plupart des lignées d’Ovulidae. Mais alors que, par exemple, l’appari- tion d’une denticulation sur la fossula chez les Cypraeidae modernes et chez un certain nombre d’Ovulidae (cf. Sulcocypraea , Sphaerocypraea et Cypraeopsis de Schilder, 1936 ) revêt une importance primordiale, en revanche la disparition des dents columellaires, la résorption de la fossula (chez les Cypraeidae comme chez les Ovulidae ), et le développement d’une striation spirale chez les Ovulidae , n’ont qu’une valeur secondaire: ces modifications se manifestent de manière aléatoire et apparaissent le plus souvent sans solution de continuité au sein d’un même genre ( Schilder 1936: 93, 94). L’allègement de la coquille, par disparition de la denticulation, diminution des callosités labrales et incision des couches externes, exprime vraisemblablement des modifications sensibles dans l’éthologie d’un certain nombre de lignées d’Ovulidae. Ce phénomène accompagne en effet, plus qu’il ne caractérise, le passage de la prédation d’un type d’organismes à un autre: alcyonaires massifs ( Lobophytum , Sarcophyton ; Wilson & Gillett 1971: pls 6, 42) pour de grandes Ovulidae à coquille épaisse et lisse ( Ovula Bruguière, 1792 , Calpurnus Montfort, 1810 ), et gorgonaires filiformes ou en éventail ( Euplexaura , Echinogorgia , Siphonogorgia , Plumarella ; Mase 1989: 92, 93, tabl. 1) pour de petites Ovulidae à coquille amincie et striée spiralement ( Primovula Thiele, 1925 , Phenacovolva ). En terme nomenclatural ces caractères différentiels n’ont donc, au plus, qu’une valeur sous-générique. Ils ne justifient pas plus de séparer radicalement Grovesia de Prionovolva , qu’ils ne justifiaient ( Dolin 1997: 22) d’isoler génériquement Lunovula Rosenberg, 1990 (p. 189) de Cypraeopsis , ou Projenneria Dolin, 1997 (p. 22, figs 1-5) de Jenneria Jousseaume, 1884 .
Notons que Schilder (1932: 52, 53) plaçait au sein du genre Prionovolva des espèces qui appartiennent aujourd’hui au genre Habuprionovolva Azuma, 1970 comme l’espèce type Ovula hervieri Hedley, 1899 ( Cate 1973: 5, 6, fig. 3 holotype) du domaine Indo-Pacifique sensu lato (du Japon à l’Afrique australe, coll. Dolin). En dépit d’une similarité morphologique de galbe de la coquille et de forme du pli terminal, une identité dans la combinaison des caractères chromatiques du manteau de l’animal ( Mase 1989: pl. 2, fig. 3a-d,
A 15 mm 12,5 en maximal 7,5 10 Diamètre 5 2,5 5 7,5 10 12,5 15 17,5 20 22,5 B Hauteur en mm labrales 1,7 dents 1,5 de 1,3 nombre 1,1 maximal / 0,9 0,7 Diamètre 0,5 1,0 1,2 Hauteur 1,4 /diamètre 1,6 1,8 maximal 2,0 2,2
pl. 3, fig. 5a-d), Prionovolva brevis et P. nubeculata ne peuvent être confondues avec les Habuprionovolva . Car, comme H. umbilicata (Sowerby, 1849) des Philippines ( Reeve 1865: pl. 3, fig. 14a-b) et du Japon prise ici pour exemple ( Fig. 1G View FIG ), espèce redécrite (n. syn.) comme Galera choshiensis par Cate (1973: 7, fig. 6), les Habuprionovolva présentent en effet un chenal exhalant étroit et profond, déjeté adapicalement à l’horizontal, très différent de celui des Prionovolva , orienté adapicalement à 45° et clos par la lèvre externe ( Fig. 1C, E View FIG ). Enfin, selon Azuma (1970: 180, 181, figs 6, 7) les Habuprionovolva diffèreraient suffisamment des Prionovolva sur la base de la dent rachidienne de leur radula pour être séparées au niveau générique, en dépit d’une grande variabilité intraspécifique ( Azuma 1975: figs 2-4, 5-7): dent radulaire rachidienne de forme rectangulaire, pédonculée, à cuspide centrale arrondie chez Habuprionovolva hervieri (Hedley, 1899) , de forme subtriangulaire, à cuspide centrale longue et pointue chez Prionovolva nubeculata .
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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Genus |
Prionovolva Iredale, 1930
Dolin, Luc & Ledon, Daniel 2002 |
Labiovolva
CATE C. N. 1973: 33 |