Parasteroceras

Dommergues, Jean-Louis, Cattaneo, Gérard, Aïte, Ramdane & Gélard, Jean-Pierre, 2008, Les ammonites de l’Hettangien, du Sinémurien et du Pliensbachien inférieur de la Dorsale de Grande Kabylie (Algérie), Geodiversitas 30 (3), pp. 539-576 : 556-576

Genre Parasteroceras

Dommergues, Faure & Peybernes, 1986

Famille OXYNOTICERATIDAE Hyatt, 1875

ESPÈCE TYPE. — Parasteroceras rakusi Dommergues, Genre Gleviceras Buckman, 1918

Faure & Peybernes, 1986 (par désignation originale).

ESPÈCE TYPE. — Gleviceras glevense Buckman, 1918 (par Parasteroceras cf. pulchellum (Fucini, 1901) désignation originale).

( Fig. 6F )

Gleviceras cf. richei ( Rakus, 1994) MATÉRIEL EXAMINÉ. — Un spécimen provenant du ( Fig. 7A )

flanc NW de la Targa m’ta Roumi ( Fig. 1 , localité b),

Djurdjura, (code de récolte: 48-89). MATÉRIEL EXAMINÉ. — Un spécimen provenant du Dje- ÂGE ET DISTRIBUTION. — Parasteroceras pulchellum est un bel Chibla ( Fig. 1 , localité d), massif de Chellata (code Asteroceratinae suboxycône assez rare, propre à la Téthys de récolte: 1905).

occidentale. Il est surtout connu dans les Apennins de ÂGE ET DISTRIBUTION. — Le genre Gleviceras est res- Toscane et d’Ombrie-Marches où l’espèce caractérise un treint aux chronozones à Oxynotum et Raricostatum biohorizon dans la partie supérieure de la chronozone du Sinémurien supérieur. Il s’agit d’un taxon ubiquiste, à Raricostatum (Dommergues et al. 1994; Corna et al. assez commun dans le nord-ouest de l’Europe mais éga- 1997). Dans le Haut Atlas central, « Parasteroceras (?) lement souvent cité dans la Téthys occidentale. À ce jour, n. sp. C » sensu Lachkar et al. (1998) a un âge plus ancien l’espèce R. richei , à laquelle est rapprochée avec réserve dans la chronozone à Oxynotum. Le spécimen de la la forme algérienne, est seulement connue dans le Haut Dorsale kabyle provient d’un assemblage faunique qui Atlas central et en Tunisie septentrionale où sa présence indique le Sinémurien supérieur (chronozones à Oxy- est associée à la chronozone à Oxynotum. Compte tenu notum et/ou à Raricostatum). des difficultés de détermination spécifique, il est impossible d’envisager un âge précis, à la chronozone près, pour REMARQUES l’ammonite algérienne.

Bien qu’incomplet et imparfaitement préservé, ce spécimen de petite taille montre des caractères qui REMARQUES permettent de le rapprocher de Parasteroceras pulchel- La coquille suboxycône est relativement peu lum (Fucini, 1901). La coquille est presque oxycône, comprimée et l’ombilic plutôt ouvert pour un

Ammonites du Lias de Grande Kabylie, Algérie

Oxynoticeratidae . La section est ogivale avec des citée à la fois en Europe du nord-ouest et dans la Téthys flancs qui restent presque plats et subparallèles entre occidentale. Elle semble surtout caractériser les chrole rebord ombilical et, à peu près, la moitié de la nozones à Jamesoni et à Ibex dans la partie inférieure du Pliensbachien. La présence de R. gemmellaroi au

hauteur du tour. Ils se cintrent et convergent ensuite sein de l’assemblage condensé (Sinémurien supérieurrapidement vers l’aire ventrale qui porte une carène Pliensbachien inférieur) du Djebel Chibla n’est donc mousse sur le moule interne, mais tranchante lorsque pas surprenante. le test est conservé. L’ornementation est constituée de côtes subradiales, un peu flexueuses qui rejoignent REMARQUES la base de la carène en se projetant faiblement vers Les deux spécimens considérés ici possèdent des l’avant. À partir du tiers supérieur de la hauteur du coquilles hyperoxycônes, micro-ombiliquées d’allure tour la costulation tend à se diviser (quelques côtes discoïde. Les tours successifs sont très recouvrants. secondaires) et surtout à se dupliquer (nombreuses La section des tours est très comprimée, avec des côtes intercalaires). L’ensemble de ces caractères flancs peu bombés. Sa largeur maximale est située désigne clairement l’ammonite algérienne comme vers la base des flancs. La section a approximati- un Gleviceras mais une certaine irrégularité, dans la vement la forme d’un fer de lance. L’aire ventrale force et la répartition des côtes, doit être soulignée. pincée porte une carène tranchante qui paraît, au C’est en effet essentiellement ce trait ornemental moins sous certaines conditions de fossilisation, qui rend possible une comparaison avec l’espèce séparée des flancs par de très étroits méplats obliques R. richei Rakus, 1994 . Cette forme, jusqu’à présent ( Fig. 7B ). L’ornementation semble totalement seulement connue au Maroc (Haut Atlas ) (Rakus absente, mais il n’est pas impossible qu’une très 1994; Lachkar et al. 1998) et en Tunisie septentrio- faible costulation ait été effacée par la corrosion. nale ( Rakus & Guex 2002), montre dans les stades Les lignes de sutures ont pu être dessinées pour les subadultes une certaine irrégularité ornementale. deux spécimens algériens ( Fig. 5B, C ). Les tracés Le rapprochement entre l’ammonite algérienne et sont assez proches de celui illustré par Gemmellaro l’espèce de Rakus (1994) est toutefois incertain car (1884: pl. 1, fig. 19). Ils semblent toutefois un peu il est impossible de s’assurer que le spécimen de la plus intensément découpés et montrent un lobe Dorsale kabyle possède un stade juvénile de type U2 sensiblement plus profond. Ces différences « Riparioceras » comparable à celui de R. richei . sont délicates à interpréter car elles dépendent certainement, en partie, du mode de dessin et de la taille des spécimens. Comme tous les autres

Genre Radstockiceras Buckman, 1918 caractères, le tracé sutural est sujet à variation et il serait indispensable de pouvoir disposer d’analyse

ESPÈCE TYPE. — Radstockiceras complicatum Buckman , de variabilité. 1918 (par désignation originale). Au sein du genre Radstockiceras , il existe de nombreuses espèces «nominales» dont la coquille dis-

Radstockiceras gemmellaroi ( Pompeckj, 1906) coïde est dépourvue, ou pratiquement dépourvue,

( Figs 5B, C ; 7B, C ) d’ornementation.On peut par exemple citer: R. lynx

(d’Orbigny, 1844); R. coynarti (d’Orbigny, 1844) ;

Oxynoticeras gemmellaroi Pompeckj, 1906: 283 . R. wiltshieri (Whrigt, 1881) ; R. gemmellaroi ( Pompeckj, 1906) ; R. involutum ( Pompeckj, 1906) ,

Radstockiceras gemmellaroi – Wiedenmayer 1977: 55, 56, pl. 12, figs 1-5, 10-12. R. pseudosaemanni Rivas, 1977 et R. oscensis Rivas,

1977. La systématique de ces espèces est particuliè-

MATÉRIEL EXAMINÉ. — Deux spécimens provenant du rement délicate car chez de telles formes, morpho- Djebel Chibla ( Fig. 1 , localité d), massif de Chellata logiquement extrêmes, les caractères informatifs sont (code de récolte: 1905).

rares et les cas de convergences particulièrement

ÂGE ET DISTRIBUTION. — Radstockiceras gemmellaroi difficiles à déceler. Donovan (1994) suspecte par ( Pompeckj, 1906) est une forme apparemment ubiquiste, exemple que R. wiltshieri (Whrigt, 1881) appartient

Dommergues J.-L. et al.

à une lignée distincte de celle des Radstockiceras . nombreux ce qui rend la détection d’éventuelles Seule des études morphométriques tenant compte convergences particulièrement délicate. La varia- de la variabilité de caractères comme la forme du bilité intraspécifique est très mal connue au sein contour de la section ou le tracé sutural permettraient du genre et la réelle signification des caractères, et/ peut-être de résoudre certains problèmes. ou de leurs associations, reste souvent incertaine.

C’est notamment le cas pour la tendance, plus ou moins irrégulièrement répartie au cours de

Famille ECHIOCERATIDAE Buckman, 1913 l’ontogenèse, au regroupement de certaines paires de côtes. Celles-ci tendent à se rapprocher et à

Genre Paltechioceras Buckman, 1924 se souder au niveau du rebord latéro-ventral. Ce caractère remarquable, évident sur le tour externe

ESPÈCE TYPE. — Paltechioceras elicitum Buckman, 1924 du spécimen algérien, est classiquement interprété (par désignation originale).

comme le principal critère diagnostique de l’espèce

P. oosteri . La signification de cette étrange irrégula-

Paltechioceras aff. oosteri (Dumortier, 1867) rité ornementale reste malgré tout ambiguë. Il est

( Fig. 7D ) possible qu’il s’agisse (au moins dans certains cas)

d’une simple anomalie tératologique dépourvue

MATÉRIEL EXAMINÉ. — Un spécimen provenant du Dje- de toute signification spécifique. Dans le cas de bel Chibla ( Fig. 1 , localité d), massif de Chellata (code l’ammonite de la Dorsale kabyle, il est préférable de récolte: 1904).

de nuancer l’attribution spécifique car la ressem-

ÂGE ET DISTRIBUTION. — Paltechioceras oosteri est cité blance est plus forte avec le spécimen italien illusdans de nombreuses régions tant nord-ouest européennes tré par Fucini (1902: pl. 13, fig. 3) sous le nom que téthysiennes où il caractérise la chronozone à Rari-

de P. oosteri qu’avec le type de l’espèce figuré par

costatum (Sinémurien supérieur). Dans le nord-ouest de l’Europe, la présence de l’espèce semble même restreinte Dumortier (1867: pl. 30, figs 3, 4). à la seule sous-chronozone à Aplanatum.

REMARQUES Paltechioceras sp. 1

La coquille très évolute est d’allure subserpen- ( Fig. 7E )

ticône. La section subquadratique est presque aussi haute que large avec des flancs élevés, peu bombés MATÉRIEL EXAMINÉ. — Code de récolte: 1905.

et subparallèles. L’aire ventrale basse et confusément arrondie porte une carène peu saillante (au REMARQUES moins sur le moule interne) bordée de deux sillons Ce spécimen est à bien des égards très proche de étroits mais assez profonds et bien marqués. La l’exemplaire attribué à P. aff. oosteri et étudié précostulation (assez dense dans les tours internes cédemment ( Fig. 7D ). Il s’en distingue par une mais sensiblement plus lâche en fin de croissance) croissance de la hauteur des tours légèrement plus est formée de côtes plutôt fortes (saillantes au rapide, par une section à peine comprimée, par rebord latéro-ventral), dont le tracé tendu, radial à une costulation un peu moins grossière, par des légèrement proverse sur les flancs, s’infléchit brus- côtes tendues d’aspect légèrement plus tranchant et quement vers l’avant en passant sur l’aire ventrale. surtout par l’absence de côtes gémellées. Ces deux Les côtes s’effacent ensuite rapidement et elles formes proviennent du même assemblage faunique disparaissent un peu avant d’atteindre la bordure (Djebel Chibla, massif de Chellata). Si l’irrégularité des sillons ventraux. L’ensemble de ces caractères ornementale de type « oosteri » n’est qu’une anomalie rattache sans ambiguïté le spécimen algérien au individuelle sans signification spécifique, les deux genre Paltechioceras . La détermination spécifique exemplaires pourraient peut-être appartenir à une est plus difficile car les caractères portés par les même espèce dont l’ampleur de la variabilité reste Paltechioceras sont relativement simples et peu à évaluer.

Ammonites du Lias de Grande Kabylie, Algérie

Dommergues J.-L. et al.

Paltechioceras sp. 2 dense et fine pour un Echioceratidae , est formée de

( Fig. 7F ) côtes globalement proverses d’allure cintrée. Leur courbure, d’abord discrète sur les flancs, s’accentue

MATÉRIEL EXAMINÉ. — Sept spécimens provenant d’une nettement sur l’aire ventrale où les côtes se promême localité fossilifère située sur le flanc NE du Djebel jettent nettement vers l’avant. À ce stade avancé Icetcifène, Djurdjura, unité d’Haïzer-Ras Timedouine ( Fig. 1 , localité a) (code de récolte: 91-10). de la croissance, l’ammonite algérienne est, par sa morphologie et son ornementation, très proche de

REMARQUES Plesechioceras delicatum (Dumortier, 1867) , l’espèce L’ammonite illustrée Figure 7F fait partie d’un type du genre Plesechioceras . ensemble de sept spécimens, apparemment très Sur l’avant-dernier tour du même spécimen semblables. Ces exemplaires, fragmentaires et for- ( Fig. 7G ), l’ornementation est presque identique tement écrasés, correspondent à des Paltechioceras mais la section est moins comprimée car l’aire caractérisés par une croissance de la hauteur des ventrale est sensiblement moins élevée. On observe tours plutôt rapide et par une costulation rigide, maintenant une carène basse mais bien individualiexceptionnellement fine et dense, notamment aux sée, bordée de deux sillons étroits et peu profonds, petits diamètres (le nucleus n’est pas conservé). Il mais nettement caractérisés. s’agit d’ammonites sans doute proches du groupe de Malgré une ressemblance globale avec P.delicatum , P.tardecrescens (Hauer, 1856) mais l’imperfection de la présence de sillons dans les tours internes de la la fossilisation (e.g., la morphologie de la section des forme algérienne interdit toute assimilation car chez tours inconnue) interdit toute attribution spécifique. l’espèce de Dumortier (1867), la carène est bordée Il est toutefois raisonnable de supposer qu’il s’agit, par de simplesméplats obliques tout au long de la comme P.tardecrescens , de formes restreintes à la seule croissance.Il est même difficile d’envisager une attripartie terminale du Sinémurien supérieur. bution au genre Plesechioceras car celui-ci regroupe en principe des formes totalement dépourvues de sillons (Dommergues 1982).? Paltechioceras sp. 3 est

? Paltechioceras sp. 3 en tout cas une forme qui présente un assemblage de

( Fig. 7G, H ) caractères inconnus parmi les Echioceratidae .Il s’agit probablement d’une espèce nouvelle. En l’absence

MATÉRIEL EXAMINÉ. — Un spécimen provenant du Dje- d’information sur la variabilité intraspécifique et bel Chibla ( Fig. 1 , localité d), massif de Chellata (code d’indications précises sur la position stratigraphique,il de récolte: 1905).

est difficile d’envisager une hypothèse évolutive (e.g.,

ÂGE ET DISTRIBUTION. —? Paltechioceras sp. 3 est une hétérochronie du développement)permettant expliquer forme sans équivalent actuellement connu. Son âge est la présence de sillons dans les seuls stades juvéniles incertain, mais il s’agit sans doute d’une forme de la de la croissance. Est-on en présence d’une forme de chronozone à Raricostatum (Sinémurien terminal).

transition entre les genres Plesechioceras et Paltechioceras

REMARQUES ou s’agit-il d’un phénomène de convergence? Le spécimen incomplet et partiellement corrodé illustré sur la Figure 7G, H est un Echioceratidae très évolute caractérisé par une section des tours? Paltechioceras sp. 4 subogivale comprimée et une costulation d’allure ( Fig. 8A ) délicate. L’ontogenèse peut être observée (au moins partiellement) sur quatre tours de spires. MATÉRIEL EXAMINÉ. — Specimen provenant du flanc NW Sur le dernier tour ( Fig. 7H ) la section est com- de la Targa m’ta Roumi ( Fig. 1 , localité b), Djurdjura

(code de récolte: 48-89)

primée avec des flancs subparallèles et une aire ventrale assez élevée au profil ogival. La carène REMARQUES peu distincte est bordée de deux méplats obliques Cet Echioceratidae de petite taille possède une partie à peine déprimés. La costulation, particulièrement de la loge d’habitation. Il s’agit peut-être d’un adulte.

Ammonites du Lias de Grande Kabylie, Algérie

Les caractères sont assez proches de ceux du spécimen la base du Pliensbachien avec des formes rares comme de la Figure 7G, H . À taille comparable, on note P. birchoides (Quenstedt, 1885) ou P. fila (Quenstedt,

toutefois une costulation moins dense (surtout aux 1985). Dans la Téthys occidentale, Paramicroderoceras connaît, au moins localement (e.g., Albanie, Haut Atlas ),

plus petits diamètres), une section des tours un peu un acmé spectaculaire situé vers le passage Sinémurien-

plus comprimée et une aire ventrale plus ogivale. Pliensbachien mais assez difficile à dater avec plus de

Les deux ammonites n’appartiennent probablement précision (Dommergues et al. 2000; Wilmsen et al.

pas à la même espèce mais il est possible qu’elles 2002).

soient assez étroitement apparentées.

L’ammonite du flanc NW de la Targa m’ta Roumi REMARQUES pourrait toutefois être également rapprochée de La géométrie des coquilles – tours à peine recou-

Paltechioceras rothpletzi (Böse, 1894) avec qui elle vrants mais croissance plutôt rapide de la hauteur partage notamment une section comprimée sub- et souvent aussi de la largeur des tours – n’est ogivale et une ornementation d’allure délicate formée pas sans rappeler celle de certains Lytoceratidae .

de côtes cintrées franchement proverses. Dans ce L’ornementation est par contre très caractéristique cas aussi, la ressemblance est sans doute superficielle des Eoderoceratoidea primitifs avec une costulation car l’ornementation des tours les plus internes de la complexe.Sur les flancs, des côtes primaires, souvent forme algérienne est beaucoup plus grossière que fortes, portent à leurs extrémités latéro-ombilicales celle de l’espèce de Böse (1894). et latéro-ventrales des tubercules épineux. Cette ornementation principale est doublée de costules aux tracés parallèles à celui des côtes. Ces costules

Superfamille EODEROCERATOIDEA Spath, 1929 affectent indifféremment les côtes et les espaces

Famille EODEROCERATIDAE Spath, 1929 intercostaux. Elles sont également visibles sur l’aire

Sous-famille PARAMICRODEROCERATINAE ombilicale. Sur l’aire ventrale, l’ornementation

Venturi, Nannarone & Billota, 2004 est constituée de côtes secondaires et intercalaires régulièrement réparties.

Genre Paramicroderoceras Paramicroderoceras nothum (Meneghini m.s. in

Dommergues, Ferretti & Meister, 1994 Fucini, 1898) et P.birchiades ( Rosenberg, 1909) sont les deux dénominations spécifiques le plus souvent

ESPÈCE TYPE. — Microderoceras birchiades Rosenberg , utilisées par les auteurs pour désigner les Paramicro-

1909 (par désignation originale). deroceras téthysiens. Ces deux formes très semblables sont fondées sur des spécimens types qui présentent quelques différences. Chez P.nothum , l’aire ventrale Paramicroderoceras cf. nothum surbaissée est, au moins aux grands diamètres, à peine (Meneghini m.s. in Fucini, 1898) bombée et les tubercules latéro-ventraux occupent ( Fig. 8E, G ) alors mécaniquement une position très externe. Chez P.birchiades , l’aire ventrale moins déprimée est

MATÉRIEL EXAMINÉ. — Un spécimen provenant du Djebel nettement cintrée et les tubercules latéro-ventraux

Chibla ( Fig. 1 , localité d), massif de Chellata (code de sont, en conséquence, situés un peu plus bas par

récolte: 1904), un autre provenant du flanc NW de la rapport à la hauteur du tour. Au moins vers la fin

Targa m’ta Roumi ( Fig. 1 , localité b) Djurdjura, unité de Tikjda (code de récolte: 53-89). de la croissance, la section est plus comprimée chez P. birchiades que chez P. nothum . Dans un travail

ÂGE ET DISTRIBUTION. — Paramicroderoceras est un récent, Rakus & Guex (2002) ont révisé ces taxons genre qui caractérise le Sinémurien supérieur (surtout et considéré les deux espèces comme valides. Cette

les chronozones à Oxynotum et Raricostatum) et le proposition est retenue ici à titre d’hypothèse de

Pliensbachien basal (partie inférieure de la chronozone à Jamesoni). Paramicroderoceras est un taxon d’affinité travail – les deux ammonites algériennes semblent téthysienne, classique dans les régions méditerranéennes. plus proches de P. nothum que de P. birchiades –

Il n’est représenté dans le nord-ouest de l’Europe que vers mais il est certain que cette hypothèse ne pourra

Dommergues J.-L. et al.

être confirmée que par des études de variabilité semblent porter à leurs extrémités latéro-ventrales menées dans des contextes stratigraphiques bien un tubercule dont la force est, en raison de la corrocontraints. Cecca et al. (1987) et Dommergues et sion, difficile à évaluer. L’ornementation ventrale est al. (2000) ont, en effet, montré qu’il peut exister constituée de côtes secondaires et intercalaires assez au sein du genre Paramicroderoceras une variation fines et, au moins sur le moule interne, peu saillanconsidérable susceptible d’affecter de façon dérou- tes. L’ensemble de ces caractères rapproche la forme tante l’ensemble des caractères tant morphologiques algérienne du genre Miltoceras mais la costulation qu’ornementaux. primaire relativement lâche comme la croissance de la hauteur des tours plutôt rapide imposent des réserves. Seule M. anualense Wiedenmayer ,

Famille COELOCERATIDAE Haug, 1910 1980 (nom créé pour Coeloderoceras aff. praecursor émendée par Dommergues & Meister (1999) ( Geyer, 1886) in Du Dresnay 1963: fig. 4) présente un habitus apparemment assez comparable bien

Genre Miltoceras Wiedenmayer, 1980 que le spécimen algérien soit trop incomplet pour permettre une détermination formelle. ESPÈCE TYPE. — Aegoceras sellae Gemmellaro, 1884 (par désignation originale). Genre Pseudoskirroceras Wiedenmayer, 1980

? Miltoceras cf. anualense Wiedenmayer, 1980 ( Fig. 8C ) ESPÈCE TYPE. — Coeloceras mastodon Fucini, 1935 (par désignation originale). MATÉRIEL EXAMINÉ. — Un spécimen provenant du Djebel Chibla ( Fig. 1 , localité d), massif de Chellata (code? Pseudoskirroceras aff. deficiens de récolte: 1905). Wiedenmayer, 1980 ÂGE ET DITRIBUTION. — Le genre Miltoceras , avec notam- ( Fig. 8B ) ment les espèces classiques M. sellae (Gemmellaro, 1984) et M. seguenzae (Gemmellaro, 1984) , caractérise la partie MATÉRIEL EXAMINÉ. — Un spécimen provenant du Djemoyenne de la chronozone à Jamesoni, soit approximati- bel Chibla ( Fig. 1 , localité d), massif de Chellata (code vement une période correspondant aux sous-chronozones de récolte: 1904). à Polymorphus et Brevispina de l’échelle standard chronostratigraphique.En d’autre termes, cette période correspond ÂGE ET DISTRIBUTION. — Pseudoskirroceras deficiens à la Biozone à Miltoceras sellae (partie supérieure exceptée) Wiedenmayer, 1980 est une espèce propre à la Téthys de l’échelle biostratigraphique téthysienne sensu Venturi occidentale citée dans le Pliensbachien inférieur (chrono- et al. (2005). L’âge de M. anualense Wiedenmayer, 1980 zone à Jamesoni). Sa présence est attestée dans le Haut n’est pas connu avec précision mais il est très probablement Atlas marocain (Du Dresnay 1963; Wilmsen et al. 2002) identique à celui des autres espèces du genre Miltoceras et en Albanie (Dommergues et al. 2000). qui est un taxon strictement téthysien assez abondant et largement réparti dans l’ensemble de la Téthys occidentale. REMARQUES L’espèce M.anualense est, par contre, une forme rare jusqu’à Ce spécimen est incomplet et partiellement corrodé, présent seulement connue dans le Haut Atlas marocain. mais il permet d’observer une phase de l’ontogenèse REMARQUES où se produisent d’intéressants changement morpho- Ce spécimen incomplet et partiellement corrodé ne logiques et ornementaux. peut être identifié sans réserve. Il s’agit d’une partie On note un stade juvénile «subcadicône » carac- (un peu moins d’un demi-tour) d’une coquille sub- térisé par une ornementation latérale grossière. Les platycône. La section du tour est comprimée avec côtes radiales assez espacées et confuses portent de des flancs subparallèles assez élevés, une aire ventrale forts tubercules latéro-ventraux, les flancs peu bomsubelliptique haute et régulièrement cintrée. L’orne- bés convergent progressivement mais nettement vers mentation latérale est constituée de côtes primaires l’ombilic. L’aire ventrale semble peu bombée. Au subradiales assez fortes et bien espacées. Ces côtes tour suivant, la section subovale est franchement

Ammonites du Lias de Grande Kabylie, Algérie

Dommergues J.-L. et al.

comprimée. Les flancs subparallèles sont à peine MATÉRIEL EXAMINÉ. — Un spécimen provenant du Djeconvergents en direction de l’ombilic. La transition bel Chibla ( Fig. 1 , localité d), massif de Chellata (code avec l’aire ombilicale est très progressive et il n’y a de récolte: 1904). pas de rebord ombilical différencié. L’aire ventrale, ÂGE ET DISTRIBUTION. — Tropidoceras flandrini est haute et régulièrement cintrée correspond à plus de une espèce assez largement répandue qui est connue 40 % de la hauteur du tour. L’ornementation laté- à la fois dans la partie méridionale du nord-ouest de rale est constituée de côtes primaires assez confuses l’Europe (e.g., Causses, Bourgogne, Württemberg) et dans l’essentiel de la Téthys occidentale y compris les dont les extrémités latéro-ventrales portent de forts Pontides. L’espèce caractérise la partie supérieure de la tubercules épineux. Sur l’aire ventrale, on note des chronozone à Jamesoni (sous-chronozone à Jamesoni) et côtes secondaires, en général deux par tubercule la base de celle à Ibex (sous-chronozone à Masseanum et latéro-ventral et quelques côtes intercalaires.Ces côtes peut-être aussi la base de celle à Valdani). Par rapport à ventrales ont un profil arrondi. Dans son ensemble, l’échelle biostratigraphique méditerranéenne (Faraoni et al. 1996; Venturi et al. 2005) cet intervalle correspond la costulation ventrale à un aspect inhabituellement approximativement aux « bioevents» à T. flandrini et à grossier pour un Coeloceratidae . T. mediterraneum . L’ammonite algérienne est à bien des égards proche de Pseudoskirroceras deficiens Wiedenmayer, 1980 REMARQUES (nom créé pour Coeloceras sp. in Du Dresnay 1963: Bien que ce spécimen soit incomplet, il montre pl. 2, fig. 5). Elle s’en différencie par une costula- suffisamment de caractères pour pouvoir l’attrition primaire moins saillante et plus confuse ainsi buer, presque sans réserves, à l’espèce de Dumortier que par un stade juvénile plus grossièrement orné (1869). La section franchement comprimée, les et d’allure cadicône plus affirmée. En outre, si Du flancs élevés subparallèles, l’aire ventrale ogivale, Dresnay (1963) note la présence de quelques petits la carène tranchante, la costulation assez dense et tubercules latéro-ombilicaux, ces éléments manquent discrètement sigmoïde, les côtes primaires à peine totalement sur le spécimen de la Dorsale kabyle. flexueuses sur les flancs passant sur l’aire ventrale L’attribution au genre Pseudoskirroceras est incertaine à des côtes secondaires et intercalaires nettement car il n’existe pas d’arguments réellement convain- projetées vers l’avant et la présence de tubercules quants pour dire si l’espèce de Wiedenmayer (1980) latéro-ventraux forment un complexe de caracest un Pseudoskirroceras à section comprimée et à tères qui n’est connu que chez Tropidoceras flantubercules latéro-ventraux situés relativement hauts drini (Dumortier, 1869). La base des flancs et par rapport à la hauteur du tour ou s’il s’agit d’un Mil- l’aire ombilicale n’est pas préservée, mais il est très toceras plutôt évolute et à ornementation grossière. probable qu’il existait une rangée de tubercules au niveau du rebord latéro-ombilical. En effet, au sein du genre Tropidoceras , la présence de tubercules Famille TROPIDOCERATIDAE Hyatt, 1900 latéro-ombilicaux semble systématiquement corémendé par Dommergues & Meister (1999) rélée à celle des tubercules latéro-ventraux. Chez certaines espèces, les tubercules latéro-ombilicaux Genre Tropidoceras Hyatt, 1867 peuvent être seuls présents.

ESPÈCE TYPE. — Ammonites masseanus d’Orbigny, 1844

(par désignation subséquente).

Tropidoceras mediterraneum (Gemmellaro, 1984)

( Fig. 9A )

Tropidoceras flandrini (Dumortier, 1969)

( Fig. 8F ) Harpoceras masseanus var. mediterranea Gemmellaro, 1884 : pl. 5, figs 1-4.

Ammonites flandrini Dumortier, 1869 : pl. 14, figs 1, 2.

Tropidoceras (Cycloceras) masseanum var. mediterranea –

Tropidoceras flandrini – Fucini 1900: 168, pl. 23, fig. 2. Termier 1936: 1270, pl. 20, fig. 1.

Ammonites du Lias de Grande Kabylie, Algérie

MATÉRIEL EXAMINÉ. — Un spécimen provenant du Dje- ouvert, par des flancs plus plats, par un rebord latérobel Chibla ( Fig. 1 , localité d), massif de Chellata (code ventral moins fuyant. La costulation est à la fois un de récolte: 1904). peu plus rigide et plus simple, normalement dépour- ÂGE ET DISTRIBUTION. — Tropidoceras mediterraneum vue de côtes divisées (secondaires et/ou intercalaires) ( Gemmellaro, 1884) est une espèce strictement méditerra- sur l’aire ventrale. Quelques côtes secondaires et/ou néenne connue dans l’ensemble de la Téthys occiden- intercalaires sont néanmoins parfois visibles vers la tale où elle caractérise la base de la chronozone à Ibex fin de la croissance de quelques rares individus de (sous-chronozone à Masseanum). Par rapport à l’échelle biostratigraphique méditerranéenne proposée par Faraoni grande taille. L’allure générale de l’espèce de Fucini et al. (1996), cette période correspond à la base de (1900) est assez différente de celle de la plupart des la biozone à Metaderoceras gemmellaroi (« bioevent » à formes classiquement attribuées au genre Tropidoceras . T. mediterraneum ). Elle rappelle certains Acanthopleuroceras nord-ouest européens mais T.zitteli s’en distingue par une carène REMARQUES mieux individualisée et par l’absence de tubercules Cette espèce est proche de Tropidoceras flandrini décrit latéro-ombilicaux et/ou latéro-ventraux.Des compaprécédemment. Elle s’en diff érencie essentiellement raisons sont également possibles avec le genre téthysien par une costulation plus nettement sigmoïde avec Catriceras , mais celui-ci possède une carène bordée de des côtes latérales sensiblement plus flexueuses et par méplats très caractéristiques qui éliminent en principe l’absence de tubercules latéro-ventraux.La transition tout risque de confusion (Venturi et al. 2005).La ligne entre les côtes primaires et secondaires est progressive. de suture pourrait également apporter d’intéressants Au niveau du rebord ombilical, qui est presque angu- éléments diagnostiques mais elle n’est malheureuseleux, les côtes portent une sorte de tubercule d’allure ment pas visible sur l’exemplaire algérien.

pincée et un peu allongé dans le sens de la côte.

Famille LIPAROCERATIDAE Hyatt, 1867 Tropidoceras zitteli Fucini, 1900 émendé par Dommergues & Meister (1999)

( Fig. 9B )

Genre Vicininodiceras Trueman, 1919 Tropidoceras zitteli Fucini, 1900 : pl. 22, fig. 3.

ESPÈCE TYPE. — Vicininodiceras simplicosta Trueman, MATÉRIEL EXAMINÉ. — Un spécimen provenant du Dje- 1919 (par désignation originale).

bel Chibla ( Fig. 1 , localité d), massif de Chellata (code de récolte: 1905).

Vicininodiceras gollingense ( Rosenberg, 1909) ÂGE ET DISTRIBUTION. — Tropidoceras zitteli est une ( Fig. 8D )

forme classique et abondante dans l’ensemble de la Téthys occidentale où elle est citée dans le domaine austroalpin Liparoceras gollingense Rosenberg, 1909 : pl. 14, fig. 5.

( Autriche, Hongrie), dans les Alpes calcaires méridionales

( Italie, Suisse), dans les Apennins d’Ombrie-Marches Vicininodiceras gollingense – Dommergues et al. 1994: et de Toscane ( Italie), en Tunisie septentrionale, dans pl. 4, figs 13-15.

les chaînes bétiques ( Espagne méridionale) et dans le

Moyen Atlas et les Beni Snassen ( Maroc). Son inter- MATÉRIEL EXAMINÉ. — Un spécimen provenant du Djevalle d’extension correspond approximativement à la bel Chibla ( Fig. 1 , localité d), massif de Chellata (code sous-chronozone à Valdani, mais Tropidoceras zitteli est de récolte: 1904).

souvent plus abondant vers la base de la période où l’on ÂGE ET DISTRIBUTION. — Les Vicininodiceras sont des observe localement un acmé spectaculaire. ammonites rares qui caractérisent la partie terminale du

Sinémurien supérieur mais qui persistent peut-être aussi REMARQUES dans l’extrême base du Pliensbachien. Elles sont connues dans les régions nord-ouest européennes avec V. simpli- Par rapport aux deux espèces étudiées précédemment, cicosta et dans la Téthys méditerranéenne avec V. gollin- Tropidoceras zitteli se différencie par une coquille d’allure gense. Cette espèce est citée dans le domaine austroalpin subplatycône évolute, par un ombilic plus largement ( Autriche) et dans l’Apennin central. L’ammonite de la

Dommergues J.-L. et al.

Dorsale kabyle constitue la première preuve de la présence ammonite platycône d’assez grande taille et à section du genre Vicininodiceras en Afrique du Nord. comprimée, aux flancs plats subparallèles et assez élevés.L’aire ventrale est en partie corrodée, mais elle

REMARQUES semble régulièrement cintrée et dépourvue de carène. Le genre Vicininodiceras regroupe des ammonites L’ornementation, bien conservée sur les flancs, est qui, tant pour la morphologie de la coquille que pour formée d’un complexe de côtes vigoureuses et serrées l’ornementation, peuvent être interprétées comme au profil plutôt arrondi.Les espaces intercostaux sont des formes intermédiaires entre les genres Paramicro- moins larges que les côtes. Cette costulation surprend deroceras (Eoderoceratoidea) et Liparoceras (s.l. incluant par son irrégularité (force, répartition, division). On Becheiceras ) ( Liparoceratidae ). Par rapport à Para- observe quelques bifurcations confuses vers le rebord microderoceras nothum (Meneghini m.s. in Fucini, latéro-ombilical et d’autres plus nombreuses et mieux 1898) ( Fig.8E ) décrit précédemment, Vicininodiceras affirmées vers le rebord latéro-ventral. La position gollingense ( Rosenberg, 1909) ( Fig.8D )présente une de ces bifurcations est assez variable par rapport à la coquille subsphaerocône nettement plus involute et hauteur du tour. La costulation semble traverser l’aire dont les taux de croissance de la hauteur et de la largeur ventrale sans interruption. Il existe quelques tuberdes tours sont beaucoup plus importants. Avec une cules latéro-ombilicaux et latéro-ventraux confus et section des tours arrondie mais un peu déprimée et irrégulièrement répartis. La structure de l’ornemen- un ombilic qui dépasse à peine 25 % du diamètre, la tation (présence de tubercules, division des côtes) géométrie de la coquille est plus proche de celle d’un suggère un Eoderoceratoidea mais l’identification à Liparoceras que de celle d’un Paramicroderoceras . L’or- une famille, un genre ou une espèce est impossible. nementation est, par contre, pour sa structure, encore Peut-être s’agit-il d’une forme tératologique proche identique à celle d’un Paramicroderoceras avec: 1) des de Paramicroderoceras ?

côtes primaires simples portant des tubercules plus ou moins marqués à leurs extrémités latéro-ombilicales et latéro-ventrales; 2) des costules secondaires surim- IMPLICATIONS BIOSTRATIGRAPHIQUES posées à la costulation primaire; et 3) une costulation ventrale fine et dense, formée de nombreuses côtes Une trentaine d’espèces d’ammonites ont été récoltées secondaires et intercalaires. Chez Vicininodiceras , les dans l’Hettangien, le Sinémurien et le Pliensbachien côtes primaires ne sont jamais bifurquées comme c’est inférieur de la Dorsale kabyle. Les Figures 10 et 11 le cas chez Liparoceras et, en conséquence, le nombre résument de façon graphique l’information bio- de tubercules latéro-ombilicaux est identique à celui stratigraphique portée par ces taxons. La Figure 10 des tubercules latéro-ventraux. Les deux espèces concerne l’ensemble de la période étudiée et la totalité admises au sein du genre Vicininodiceras , V. simpli- des taxons, mais elle est limitée à la précision de la cicosta Trueman, 1919 et V. gollingense (Rosenberg, chronozone (c. 1,2 Ma). La Figure 11 n’intéresse 1909), se différencient surtout par la proportion de que le Pliensbachien inférieur, mais sa précision l’ombilic. Il est un peu plus ouvert chez la forme de est celle de la sous-chronozone (c. 0,5 Ma). Les Rosenberg (1909). durées proposées pour les chronozones et souschronozones sont des moyennes calculées d’après les âges radiochronologiques proposées par Grad-

Incertae sedis ( Fig. 9C ) stein et al. (2004). La Figure 10 montre que seule une dizaine de formesont des périodes d’existence

MATÉRIEL EXAMINÉ. — Specimen provenant du Djebel restreintes à une seule chronozone (une espèce Chibla ( Fig. 1 , localité d) massif de Chellata (code de pour la chronozone à Angulata, cinq pour celle à récolte: 1904)

Raricostatum, deux pour celle à Jamesoni et deux

REMARQUES pour celle à Ibex). Toutes les autres formes ont des Ce spécimen est, à bien des égards, énigmatique. Il extensions stratigraphiques plus longues voire très s’agit d’un fragment, environ un quart de tour, d’une longues comme les Phylloceratoidea ( Phylloceras ,

Ammonites du Lias de Grande Kabylie, Algérie

Dommergues J.-L. et al.

Calliphylloceras , Zetoceras Procliviceras et Juraphyl- «Calcaires massifs» ( Fig. 2B , niveau C: 32-89) il lites) et, dans une moindre mesure, les Lytoceratoi- s’agit de Pleuroacanthites polycyclus . L’âge de cette dea ( Lytoceras ). Ces ammonites à longs intervalles forme rare est mal connu, mais Wähner (1894) la d’existence sont généralement fréquentes au sein cite en Autriche à la fois dans l’Hettangien infédes faunes méditerranéennes où elles contribuent rieur (= assises à Psiloceras calliphyllum ) et dans peu à l’établissement des datations. À l’échelle de la l’Hettangien moyen (= assises à P. megastoma ). Il sous-chronozone et pour le seul Pliensbachien infé- est donc actuellement impossible de choisir entre rieur, on retrouve un schéma similaire puisque seuls les chronozones à Planorbis et à Liasicus pour deux taxons sur quinze indiquent sans ambiguïté l’ammonite algérienne.

une sous-chronozone (un pour la sous-chronozone Un peu plus de 20 m au-dessus du niveau à P.polyà Masseanum et un pour celle à Valdani). Sur les cyclus, mais encore assez bas dans la formation des Figures 10 et 11, les unités (chronozones ou sous- «Calcaires massifs » ( Fig. 2B , niveau C: 30-89), un chronozones) dont la présence dans la Dorsale kabyle autre niveau fossilifère a livré une Schlotheimia sp. est certaine sont soulignées d’un trait plein, celles sans doute proche de S. angulata (Schlotheim, dont la présence mérite discussion sont soulignées 1820). Cette forme indique clairement l’Hettangien en pointillés. supérieur (chronozone à Angulata).

L’AGE DES FAUNES DE LA DORSALE KABYLE Djebel Chibla (massif de Chellata) L’ensemble du matériel étudié dans le présent travail L’essentiel des ammonites étudiées dans le préprovient de quatre localités fossilifères notées de a sent travail provient de ce gisement. Il s’agit d’un à d sur la Figure 1 . encroûtement rougeâtre d’une vingtaine de centimètre d’épaisseur. Ce mince dépôt de calcaire

Le flanc NE du Djebel Icetcifène (Djurdjura) noduleux, plus ou moins argileux, est associé à un La faune est uniquement constituée de Paltechioceras paléokarst qui affecte le toit des « Calcaires massifs» à côtes très fines. Ils sont rapprochés de P. tardecres- du Lias inférieur. La riche faune d’ammonites qu’il cens (Hauer, 1856) mais laissés en nomenclature contient est à la fois condensée et remaniée. L’asouverte et désignés comme Paltechioceras sp. 2 . semblage faunique comporte plus de 22 espèces. Ces formes appartiennent très probablement à la Parmi celles-ci, Paltechioceras aff. oosteri, Paltechronozone à Raricostatum. chioceras sp. 1,? Paltechioceras nov. sp. indiquent clairement la chronozone à Raricostatum. D’autres,

Le flanc NW de la Targa m’ta Roumi (Djurdjura)? Miltoceras cf. anualense et? Pseudoskirroceras aff. Dans cette localité, des dépôts de calcaire noduleux deficiens , marquent la chronozone à Jamesoni (sousrouges entre les brèches sommitales de la formation chronozones à Polymorphus et/ou à Brevispina) des «Calcaires massifs» et la base des «Calcaires à alors que Tropidoceras mediterraneum et T. zitteli silex inférieurs» ( Fig. 2B ) ont livré, Juraphyllites indiquent la chronozone à Ibex (respectivement aff. nardii , Lytoceras aff. celticum , Parasteroceras cf. sous-chronozones à Masseanum et à Valdani). pulchellum ,? Paltechioceras sp. et Paramicroderoceras Tous les autres taxons fournissent des informations cf. nothum . Ces formes indiquent le Sinémurien moins contraignantes en termes biostratigraphiques. supérieur (chronozones à Oxynotum et/ou à Rari- Ainsi,? Asteroceras nov. sp. suggère la chronozone à costatum).? Paltechioceras sp. est très probablement Obtusum, mais il s’agit d’une forme très originale restreinte à la seule chronozone à Raricostatum et, sans équivalent connu et donc difficile à interprépar extension, on peut envisager que l’ensemble de ter. Dans le même ordre d’idée, Angulaticeras cf. la faune est de cet âge. angustisulcatum , Parasteroceras cf. pulchellum ou Gleviceras cf. richei pourraient suggérer l’existence

Tabbourt Amellelt (Djurdjura) de la chronozone à Oxynotum, mais il est possible Cette localité a livré dans des niveaux distincts que leurs âges correspondent à la chronozone à deux ammonites de l’Hettangien. Vers la base des Raricostatum, au moins localement.

Ammonites du Lias de Grande Kabylie, Algérie

HETTANGIEN SINÉMURIEN PLIENSBACHIEN ÉTAGE

Planorbis Liasicus Angulata Bucklandi inférieur

Semicostatum Turneri Obtusum supérieur

Oxynotum Raricostatum Jamesoni inférieur Ibex

Davoei supérieur

Margaritatus Spinatum

Sous

Chronozones étage Europe du NW stratigraphique chrono- Échelle Pleuroacanthites polycyclus Schlotheimia sp.

Phylloceras hebertinum Procliviceras tenuistriatum Zetoceras zetes

Juraphyllites nardii * Calliphylloceras bicicolae Procliviceras striatocostatum Lytoceras celticum *

Lytoceras fuggeri * Angulaticeras angustisulcatum *? Asteroceras nov. sp.

Paramicroderoceras nothum * Parasteroceras pulchelum * Gleviceras richei * Paltechioceras oosteri *

la dans

Présence du taxon Présence

??

Paltechioceras Paltechioceras Paltechioceras Paltechioceras sp sp sp nov.. 2 1.. sp.

chronozone possible dans la certaine Lytoceras Vicininodiceras

Radstockiceras fimbriatoides gollingense gemmellaroi taxon du

chronozone ou très?? Tropidoceras Miltoceras Pseudoskirroceras annualense flandrini deficiens * * probable Tropidoceras Tropidoceras zitteli mediterraneum Dommergues J. -L. et al.

Pour résumer, si l’assemblage faunique du Dje- Au Miocène, le microcontinent ALKAPECA est bel Chibla couvre avec certitude les chronozones à dissocié ( Fig. 12B ).

Raricostatum, à Jamesoni et à Ibex, l’existence des Quoi qu’il en soit, l’abondance des Phylloceratoidea chronozones à Obtusum et/ou à Oxynotum n’est ( Phylloceras , Calliphylloceras , Zetoceras , Procliviceras qu’une possibilité. Rien n’indique avec certitude la et Juraphyllites ) et celle des Lytoceras au sein des présence des sous-chronozones àTaylori et à Jamesoni faunes du Sinémurien terminal et du Pliensbachien dans le Pliensbachien inférieur ( Fig. 11) et il est tout inférieur de la Dorsale kabyle suggère la proximité à fait possible que l’épisode de condensation ne soit d’un domaine marin ouvert et profond, océanique pas stratigraphiquement continu dans le détail. au sens écologique du terme.À titre de comparaison, on peut rappeler la rareté des Phylloceratoidea et dans une moindre mesure celle des Lytoceras dans le

IMPLICATIONS domaine atlasique qui était à la même époque plus PALÉOBIOGÉOGRAPHIQUES confiné et plus éloigné des influences océaniques (El Hariri et al. 1996; Lachkar et al. 1998).

Le modèle paléogéographique retenu pour la Dorsale Seules quatre (c. 14 %) des 28 espèces récoltées dans kabyle au cours du Jurassique inférieur est celui d’une l’Hettangien, le Sinémurien et le Pliensbachien infémarge passive, en phase de rifting, située sur la bor- rieur de la Dorsale kabyle sont des espèces ubiquistes dure méridionale du microcontinent ALKAPECA. ou tout au moins de formes rapprochées de taxons Le nom de cet élément est formé par l’agrégation ubiquistes connus à la fois dans les régions téthysien- de paires de lettres qui rappellent le bloc d’Alboran nes et nord-ouest européennes. Il s’agit de Schlothei- (AL), la Kabylie (KA), les monts péloritains (PE) mia sp., Radstockiceras gemmellaroi , Paltechioceras aff. et la Calabre (CA) ( Fig. 1A ). Le modèle ALKA- oosteri , Paltechioceras sp. 1 et sp. 2. À l’opposé, quatre PECA suppose l’existence au cours du Mésozoïque autres ammonites (c. 14 % des 28 espèces récoltées) d’un microcontinent interne au domaine téthysien – peut-être pour partie des espèces nouvelles – ne sont occidental mais actuellement largement disloqué. pour l’instant connues que dans la Dorsale kabyle. Ce concept qui permet notamment d’expliquer la Certaines sont probablement des formes endémiques. remarquable similitude des Dorsales calcaires bétique, Il s’agit de? Asteroceras nov. sp.,? Paltechioceras sp. 3 , rifaine, kabyle et péloritaine a été proposé par Bouil-? Paltechioceras sp. 4 et? Pseudoskirroceras aff. deficiens . lin et al. (1986), puis développé et précisé par de Les 20 autres espèces (c. 71 % des 28 espèces récoltées) nombreux auteurs (e.g., Ziegler 1988; Andrieux et présentent des affinités téthysiennes fortes. Quatorze al. 1989; Guerrea et al. 1993; Cattaneo et al. 1999; de ces formes (50 % des 28 espèces récoltées) ont des Michard et al. 2002). La Figure 12A en offre une répartitions strictement limitées à la Téthys méditerreprésentation cartographique schématique basée ranéenne, six autres (c. 21 % des 28 espèces récoltées) sur la conception de Michard et al. (2002). Selon sont également connues, au moins par quelques rares cette interprétation, le microcontinent ALKAPECA spécimens, dans les confins les plus méridionaux de est, au Jurassique terminal, cerné de toutes parts l’Europe du nord-ouest (e.g., Causses) et/ou dans les par des espaces océaniques ou au moins en cours Pontides ( Turquie septentrionale).

d’océanisation. Au Sud, il s’agit du sillon maghré- Pour résumer, les faunes de l’Hettangien, du Sinébin qui sépare le microcontinent ALKAPECA de murien et du Pliensbachien inférieur de la Dorsale la Meseta nord-africaine. Une position hypothé- kabyle présentent une très forte polarité méditerratique pour la Dorsale kabyle est proposée sur la néenne doublée d’un net cachet océanique (au sens marge sud du microcontinent ( Fig. 12A ). Il faut écologique du terme) qui suggère la proximité d’un souligner que les éléments permettant d’affirmer bassin profond et largement connecté aux autres la nature océanique (au sens géologique du terme) bassins téthysiens. Paradoxalement, on observe aussi ou simplement préocéanique (croûte continentale une quantité non négligeable de formesassez origiamincie), du sillon maghrébin situé au large (au nales et peut-être endémiques. Ce fait pourrait être sud) de la Dorsale sont limités (Bouillin et al. 1986). interprété comme l’indice d’une certaine tendance

Ammonites du Lias de Grande Kabylie, Algérie

Pliensbachien inférieur Sous étage

Taylori Polymorphus

Jamesoni

Brevispina Jamesoni Masseanum Valdani

Ibex

Luridum Maculatum

Davoei

Capricornus Figulinum chronozone chronozone Sous- du

Europe

NW stratigraphique Échelle chrono- Phylloceras hebertinum

Zetoceras zetes

Juraphyllites nardii * Calliphylloceras bicicolae Procliviceras striatocostatum Lytoceras fuggeri * Paramicroderoceras nothum * Vicininodiceras gollingense Lytoceras fimbriatoides Radstockiceras gemmellaroi ? Miltoceras annualense *? Pseudoskirroceras deficiens *

dans la

Présence du taxon Présence Tropidoceras Tropidoceras Tropidoceras zitteli flandrini mediterraneum chronozone possible du dans chronozone la ou certaine 2005) et Venturi ( Catriceras (Faraoni Miltoceras sellae et al. 1996) (Faraoni Metaderoceras gemmellaroi et al. 1996) Fuciniceras (Braga F (Dommergues. costicillatum et al dilectum . 1982) et d’après Venturi des Biozone Marches-Ombrie Faraoni et al. Apennins 2005 et al, modifié. 1996 Téthys

taxon

probable très

(

Gemmellaroceras Braga al.

aenigmaticum et al. 1982) (Braga Tropidoceras demonense et al. 1982)? (Braga columbriforme Bettoniceras et

&

al

Rivas

. 2004

1980

)

) et d’après Biozone Braga Braga et Chaînes al. 1982 & Rivas bétiques, modifié 1980

occidentale biostratigraphique Échelle

F. dilectum

(Braga et al. 1982)

Dommergues J.-L. et al.

Ammonites du Lias de Grande Kabylie, Algérie à l’isolement et il est possible que les assemblages la récolte des ammonites. Les ammonites de l’Hetfauniques étudiés soient de nature hétérogène. tangien ont été découvertes par C. Gélard et A.

Cattaneo. Le travail initial de détermination des ammonites a été conduit par H. Tintant (université CONCLUSION de Dijon) et R. Mouterde (université catholique de

Lyon) à qui va notre gratitude. Ce travail se ratta- Bien que la position originelle de la Dorsale kabyle soit che aux thèmes de recherche de l’équipe «Forme, encore difficile à localiser avec précision dans le cadre Évolution et Diversité » de l’UMR CNRS 5561 paléogéographique de la Téthys occidentale du Lias (Biogéosciences Dijon). Nous tenons également à inférieur et moyen, il est certain que les faunes décrites remercier les rapporteurs C. Meister et M. Gaetani dans le présent travail témoignent de la biodiversité pour leurs fructueuses critiques du manuscrit. d’un des secteurs les plus mal documentés mais les plus riches du domaine méditerranéen. Les faunes d’ammonites fossilisées sur la marge méridionale RÉFÉRENCES de l’ancien microcontinent ALKAPECA ne sont en effet actuellement connues que très ponctuellement J., FLD. BANDRIEUX RIZON DE AMOTTE & RAUD J. dans le Rif ( Griffon & Mouterde 1964; Mouterde 1989. — A structural scheme for the western Medi- 1965; Olivier & Mouterde 1979; Mouterde et al. terranean area in the Jurassic and early Cretaceous 1986), dans le NW de la Sicile ( Gemmellaro 1884) times. Geodynamica Acta 3: 5-15.

BLAU J. 1998. — Monographie der Ammoniten des et dans la Dorsale kabyle. Les gisements les plus Obersinemuriums (Lotharingium, Lias) der Lienzer productifs correspondent souvent à des niveaux de Dolomiten ( Österreich): Biostratigraphie, Systemacondensation.Il s’agit fréquemment d’encroûtements tik und Paläobiogeographie. Revue de Paléobiologie ferrugineux de faible étendue, parfois associés à des 17: 177-285. paléokarsts. Dans ce contexte stratigraphique peu BLOOS G. 1979. — Über Ammonites ventricosus Sow. und ähnliche Schlotheimiiden im tieferen Sinemurium (Uninformatif et en raison de l’abondance d’ammonites terer Lias). Paläontologische Zeitschrift 53: 142-162. «océaniques» à long intervalle d’existence et de la BLOOS G. 1988. — Ammonites marmoreus Oppel (Schlorelative fréquence de formes originales difficiles à theimiidae) im unteren Lias (angulata-Zone, depressarapprocher de taxons déjà connus, il est souvent Subzone) von Württemberg (Südwestdeutschland). nécessaire de nuancer les interprétations biostrati- Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde, B 141: 1-47.

BÖSE E. 1894. — Über liasische und mitteljurassische graphiques et/ou paléobiogéographiques.Les faunes Fleckenmergel in den bayerischen Alpen. Zeitschrift d’ammonites du Lias inférieur et moyen pro parte der deutschen geologischen Gesellschaft 46: 703-768. de la Dorsale kabyle surprennent à certains égards BOUILLIN J.-P. 1989. — Le « bassin maghrébin »: une et il est très probable qu’une exploration à but ancienne limite entre Europe et Afrique à l’ouest des essentiellement paléontologique de cette région, Alpes. Bulletin de la Société géologique de France, série

8, 2: 547-558. actuellement difficilement accessible, apporterait BOUILLIN J.-P. & NAAK M. 1989. — Découverte de beaucoup de données complémentaires et/ou nou- filons sédimentaires caractérisant une tectonique disvelles. Des récoltes supplémentaires permettraient tensive jurassique dans le Djurdjura (Dorsale calcaire de mieux comprendre la véritable signification des maghrébine, Algérie). Comptes-rendus de l’Académie assez nombreuses formes qui paraissent originales des Sciences de Paris, série II, 309: 1371-1376.

BOUILLIN J. P., DURAND- DELGA M. & OLIVIER P.1986. — mais qui ne sont pour l’instant connues que par des Betic-Rifian and Tyrrhenian Arcs:Distinctive features, spécimens isolés et plus ou moins incomplets. genesis, and development stages, in WEZEL F.C. (ed.),

The Origin of Arcs. Elsevier, Amsterdam: 281-304.

BRAGA J. C. & RIVAS P. 1980. — Protogrammoceras y Remerciements Fuciniceras ( Ammonoidea , Hildocerataceae) del Ca-

rixiense superior de la Cordillera Beticas (Andalucia, Nous tenons à remercier A. Coutelle qui a décou- España). Estudios geologicós 36: 169-176. vert le gisement du Djebel Chibla dans le massif BRAGA. J. C., COMAS- RENGIFO M. J., GOY A. & RIVAS de Chellata ainsi que J. Coutelle qui a participé à P. 1982. — Comparaciones faunisticas y correlaciones

Dommergues J.-L. et al.

en el Pliensbachiense de la Zona Subbética y Cordi- nouveaux genres et deux nouvelles espèces d’amllera Ibérica. Bolletin de la real Sociedad española de monites du Carixien de la Téthys méditerranéenne Historia naturale 80: 221-224. (Pliensbachien, Tunisie). Revue de Paléobiologie 23: BUCHER H. & GUEX J. 1990. — Rythmes de croissance 463-475.

chez les ammonites triasiques. Bulletin de Géologie, DOMMERGUES J.-L., FOREST- BIZE N., GELY J.-P.& LOREAU Lausanne 308: 191-209. J.-P. 2005. — Les faunes d’ammonites du Sinémurien CATTANEO G., GÉLARD J.-P., AÏTE M. O. & MOUTERDE (Jurassique inférieur) du Perron des Encombres (Alpes R. 1999. — La marge septentrionale de la Téthys ma- occidentales françaises, Zone subbriançonnaise entre ghrébine au Jurassique (Djurdjura et Chellata, Grande Arc et Isère). Revue de Paléobiologie 24: 673-693.

Kabylie, Algérie). Bulletin de la Société géologique de DONOVAN D. T. 1994. — Evolution in some early Ju- France 170: 173-188. rassic ammonites: Asteroceratinae, Oxynoticeratidae CECCA F., DOMMERGUES J. -L., MOUTERDE R. & PALLINI and related forms, in PALLINI G. (ed.), Proccedings G. 1987. — Ammonites méditerranéennes du Lotha- of the 3rd Pergola International Symposium “Fossili, ringien de Gorgo a Cerbara (Monte Nerone, Apen- Evolution, Ambiente”, October 1990. Palaeopelagos nin des Marches, Italie), in Deuxième Colloque du special publication 1: 383-396.

CentreInternational d’Étude du Lias (CIEL). Cahiers DU DRESNAY R. 1963. — Quelques ammonites de la partie de l’Institut catholique de Lyon 1: 67-82. inférieure du Pliensbachien (Carixien et Domérien pro CORNA, M., DOMMERGUES J.-L., MEISTER C., MOUTERDE parte) du Jbel Bou-Rharraf (Haut Atlas oriental). Notes R. & BLOOS G. 1997. — Sinémurien, in CARIOU E. & du Service géologique du Maroc 23: 141-164.

HANTZPERGUE P. (eds), Biostratigraphie du Jurassique DUMORTIER E. 1867. — Études paléontologiques sur les ouest-européen et méditerranéen: zonations parallèles dépôts jurassiques du bassin du Rhône. 2 e partie, Lias et distribution des invertébrés et microfossiles. Bulle- inférieur. Savy, Paris, 256 p.

tin du Centre de Recherche Elf Exploration Production DUMORTIER E. 1869. — Études paléontologiques sur les Mémoire 17: 9-14. dépôts jurassiques du bassin du Rhône. 3e partie, Lias DERCOURT J., GAETANI M., VRIELINCK B., BARRIER E., moyen. Savy, Paris, 348 p.

BIJU- DUVAL B., BRUNET M. F., CADET J.-P., CRASQUIN EL HARIRI K., DOMMERGUES J.-L., MEISTER. C., SOUHEL S. & SANDULESCU M. (eds) 2000. — Atlas Peri-Tethys , A. & CHAFIKI D. 1996. — Les ammonites du Lias Palaeogeographical maps. CCGM/CGMW, Paris, 24 inférieur et moyen du Haut Atlas de Béni Mellal cartes, 268 p. ( Maroc): Taxinomie et biostratigraphie à haute réso- DOMMERGUES J.-L. 1982. — Justification du genre lution. Geobios 29: 537-576.

Plesechioceras (T. & W. 1925) ( Ammonitina, Lias ). ELMI S., ALMERAS Y., AMEUR M., BASSOULLET J.-P., Implications biostratigraphiques et paléontologiques. BOUTAKIOUT M., BENHAMOU M., MAROK A., MEKAHLI Bulletin de la Société géologique de France, série 7, 24: L., MEKKAOUI A. & MOUTERDE R. 1998. — Strati- 379-382. graphic and palaeogeographic survey of the Lower DOMMERGUES J.-L. 2002. — Les premiers Lytoceratoidea and Middle Jurassic along a north-south transect in du Nord-Ouest de l’Europe ( Ammonoidea , Siné- western Algeria, in CRASQUIN- SOLEAU S. & BARRIER murien inférieur, France). Exemple de convergence E. (eds), Peri-Tethys Memoir 4: epicratonic basin of the évolutive vers les morphologies capricornes. Revue de Peri-Tethyan plateforms. Mémoires du Muséum national Paléobiologie 21: 257-277. d’Histoire naturelle 179: 145-211.

DOMMERGUES J.-L. & MEISTER C. 1999. — Cladistic FARAONI P., MARINI A., PALLINI G. & VENTURI F.1996.— formalisation of relationships within a superfamily of New Carixian ammonite assemblages of Central Lower Jurassic Ammonitina :Eoderocerataceae SPATH, Apennines ( Italy), and their impact on Mediterranean 1929. Revue de Paléobiologie 18: 273-286. biostratigraphy. Palaeopelagos 6: 75-122.

DOMMERGUES J.-L., FERRETTI A. & MEISTER C. 1994. — FLANDRIN J. 1952. — La chaîne du Djurdjura. XIXe Les faunes d’ammonites du Sinémurien de l’Apennin Congrès géologique international, Alger, 19: 1-43.

central (Marches et Toscane, Italie). Bolletino della FUCINI A. 1900. — Ammoniti del Lias Medio del’Ap- Società Paleontologica Italiana 33: 13-42. pennino Centrale existensi nel museo di pisa. Palaeon- DOMMERGUES J.-L., MEISTER C., BONNEAU M., CADET tographia italica 5: 145-185 (dated 1899, published J.-P. & FILI I. 2000. — Les ammonites du Sinémurien 1900).

supérieur et du Carixien inférieur à moyen du gise- FUCINI A. 1902. — Cefalopodi Liassici del Monte di ment de Lefterochori ( Albanie méridionale). Témoin Cetona. Palaeontographia Italica 8: 130-177.

exceptionnel des faunes de la Téthys méditerranéenne FUCINI A. 1923. — Fossili domeriani dei dintorni di orientale. Geobios 33: 329-358. Taormina. Palaeontographia italica 26: 75-116 (dated DOMMERGUES J.-L., MEISTER C., SOUISSI F.&ABDALLAH 1920, published 1923).

H. 2004. — Paratropidoceras nov. gen. numidianum GECZY B. 1967. — Ammonoides jurassiques de Cernov. sp. et Tunisiceras nov. gen. insolitus nov. sp., deux nye, Montagne Bakony, Hongrie, Partie 2 (excl.

Ammonites du Lias de Grande Kabylie, Algérie

Hammatoceratidae ). Geologica Hungarica, séries LANGE W. 1952. — Der Untere Lias am Fonsjoch (östli- Palaeontologica, 35: 1-413. ches Karwendelgebirge) und seine Ammonitenfauna.

GRADSTEIN F. M., OGG J. G. & SMITH A. G. 2004. — Palaeeontographica 102: 49-162. A geological time scale 2004. Cambridge University MACCHIONI F. 2002. — Genus Procliviceras Fucini, 1923, press, New York: 384 p. in PAVIA G. & CRESTA S. (eds), revision of jurassic

GÉLARD J.-P. 1979. — Géologie du nord-est de la Grande ammonites of the Gemmellaro collections. Quaderni Kabylie; un segment des zones internes de l’orogène del Museo Geologico “G.G. Gemmellaro” 6: 40. littoral maghrébin. Mémoires géologiques de l’université MACCHIONI F., SMITH P. L. & TIPPER H. W. 2006. — de Dijon 5: 1-335. Late Early Sinemurian (Early Jurasic) ammonites

GÉLARD J.-P., GÉRY B. & SUZZONI J.-M. 1989. — Phéno- from the Taseko Lakes map area, British Columbia. mènes de paléodistension d’âge jurassique dans la Palaeontology 49: 557-583. Dorsale Kabyle du Djurdjura (Algérie): relation avec MCNAMARA K. J. 1982. — Heterochrony and phylole rifting téthysien. Comptes-rendus de l’Académie des genetic trends. Paleobiology 8: 130 -142. Sciences de Paris, série II, 309: 1239-1245. MEISTER C.1989.— Les ammonites du Domérien des Causses

GEMMELLARO G. G. 1874. — Sopra i fossili della zona (France), Analyses paléontologiques et stratigraphiques. con Terebratula Aspasia, Menegh. della provincia di Éditions du Centre national de la Recherche scienti- Palermo e di Trapani. Giornale di Scienze naturali ed fique, cahiers de Paléontologie, Paris, 80 p. economiche Palermo 10: 73-132. MEISTER C. 1993. — L’évolution parallèle des Juraphyl-

GEMMELLARO G. G. 1884. — Sui fossili degli strati a litidae euroboréaux et téthysiens au Pliensbachien: Terebratula aspasia della contrada Rocche Rosse presso le rôle des contraintes internes et externes. Lethaia Galati (Provincia de Messina). Giornale di Scienze 26: 123-132. naturali ed economiche Palermo 16: 167-218. MEISTER C. & STAMPFLI G. M. 2000. — Les ammonites

GEYER G. 1886. — Über die liasichen Cephalopoden des du Lias moyen (Pliensbachien) de la Néotéthys et de Hierlatz bei Hallstatt. Abhandlungen der Kaiserlich- ses confins; compositions fauniques, affinités paléoköniglichen geologischen Reichsanstalt 12: 213-286. géographiques et biodiversité. Revue de Paléobiologie

GEYER G. 1893. — Die mittelliasische Cephalopoden- 19: 227-292. fauna des Hinter-Schafberges in Oberösterreich. MEISTER C., BLAU J., SCHLATTER R. & SCHMIDT- EFFING Abhandlungen der Kaiserlich-königlichen geologischen R. 2002. — Ammonites from the Lower Jurassic Reichsanstalt 15: 1-76. (Sinemurian) of Tenango de Doria (Sierra Madre

GRIFFON J.-C. & MOUTERDE R. 1964. — Découverte Oriental, Mexico). Part II: Phylloceratoidea, Lytocera- de faunes hettangiennes au S de Tétouan (Rif sep- toidea, Schlotheimiidae, Arietitinae, Oxynoticeratitentrional, Maroc). Comptes-rendus sommaires de dae, and Eoderoceratidae. Revue de Paléobiologie 21: la Société géologique de France, séance du 3 février 391 -409. 1964: 61-62. MENEGHINI G. 1853. — Nuovi fossili toscani, in SAVI P. &

GUERREA F., MARTIN- ALGARRA A. & PERRONE V. 1993. — MENEGHINI G. (eds), Considerazioni sulla Geologia Late Oligocene-Miocene Syn-/late-orogenic succession stratigraphica della Toscana. Annali dell’Università in the western and central Mediterranean Chains Toscana 3, appendice: 1-40. from Betic cordillera to the southern Apennines. MENEGHINI G. 1868.— in RATH von G. (ed.), Geo- Terra Nova 5: 525-544. gnostisch-mineralogische Fragments aus Italien VII.

GUEX J. 1995. — Ammonites hettangiennes de la Gabbs Die Berge Campiglia in der Toskanischen Maremme. Valley Range (Nevada, USA). Mémoires de Géologie, Zeitschrift der Deutschen GeologischenGesellschaft 20: Lausanne 27: 1-131. 265-364.

GUEX J. 1987. — Sur la phylogenèse des ammonites MENEGHINI J. 1874.— Nuove specie di Phylloceras e du Lias inférieur. Bulletin de Géologie, Lausanne di Lytoceras del Liasse superiore. Atti della Societa 305: 455 -469. Toscana di Scienze naturali 1: 104-109.

HAAS O. 1913. — Die fauna der mittleren Lias von Bal- MENEGHINI J. 1875.— Monographie des fossiles aplino in Südtirol. Betitäge zur Paläontologie und Geologie partenant au calcaire rouge ammonitique (Lias su- Österreich-Ungarns und des Orients 26: 1-161. périeur) de Lombardie et de l’Appennin de l’Italie

HOUSA V. 1965. — Sexual dimorphism and the system centrale, in STOPPANI A. (ed.) Paléontologie lombarde of Jurassic and Cretaceous Ammonoidea (Preliminary 4: 81-104. note). Casopis Národniho Muzea 134: 33-35. MENEGHINI J. 1881.— Monographie des fossiles ap-

LACHKAR N., DOMMERGUES J.-L., MEISTER C., IZARD partenant au calcaire rouge ammonitique (Lias su- A. & LANG J. 1998. — Les ammonites du Sinémurien périeur) de Lombardie et de l’Appennin de l’Italie supérieur du Jebel Bou-Hamid (Haut-Atlas central, centrale, in STOPPANI A. (ed.) Paléontologie lombarde Rich, Maroc). Approches paléontologique et biostrati- 4: 129-242. graphique. Geobios 31: 587-619. MICHARD A., CHALOUAN A., FEINBERG H., GOFFÉ B. &

Dommergues J.-L. et al.

MONTIGNY R. 2002. — How does the Alpine belt der Kratzalpe im Hagengebirge. Beiträge zur Paläonend between Spain and Morocco? Bulletin de la Société tologie und Geologie Österrich-Ungarns und des Orients géologique de France 173: 3 -15. 22: 193-348.

MOUTERDE R. 1965. — Sur quelques ammonites du Lias SOWERBY J. 1817. — The Mineral Conchiology of Great du Rif.Remarques paléontologiques. Notes et Mémoires Britain or Coloured Figures and Descriptions of those du Service géologique du Maroc 184: 227-243. Remains ofTestaceous Animals or Shells which have been

MOUTERDE R., CORNA M., OLIVIER P. & MOURIER T. Preserved at Various Times and Depths in the Earth. 1986. — Ammonites d’affinités mésogéennes dans le London, 2 (pars.): pl. 151-186. Lias inférieur des blocs prédorsaliens du Rif (Maroc), STUR D. 1851. — Die liassischen Kalksteingebilde von in PICG-UNESCO n° 183 Marrakech 1985. Revue Hirtenberg und Enzesfeld. Jahrbuch der kaiserlich- de la Faculté des Sciences de Marrakech, Section Sciences Königlichen geologischen Reichsanstalt 2-3: 19-27. de la Terre, numéro spécial 2: 349-367. TAYLOR D. G. 1998. — Late Hettangian-Early Sinemurian

NAAK M. 1996. — Du rifting téthysien au cadre alpino- (Jurassic) ammonite biochronology of the Western méditerranéen d’un élément interne de l’orogène ma- Cordillera, United States. Geobios 31: 467-497. ghrébin: la Dorsale kabyle du Djurdjura, Algérie. Vers VENTURI F., NANNARONE C. & BILLOTA M. 2005. — la prédiction du modèle transformant de cette évolution. Early Pliensbachian ammonites from the Furlo Pass Thèse de Doctorat d’État, université d’Alger, Algérie, (Marche, Italy); two new faunas for the middle- 260 p. (inédit). western Tethys. Bolletino della Società Paleontologica

OLIVIER P. & MOUTERDE R. 1979. — Découverte d’am- Italiana 44: 81-115. monites du Lias inférieur dans la zone prédorsalienne WAEHNER F. 1886. — Beiträge zur Kenntnis der tieferen de la région de Jebha (Rif, Maroc) et ses conséquences. Zonen des unteren Lias in den nord-östlichen Alpen. Geobios 12: 615-621. Beiträge zur Paläontologie und Geologie Österreich-

ORBIGNY A. D’ 1850. — Prodrome de Paléontologie Ungarns und des Orients 4: 34-125. stratigraphique universelle des animaux Mollusques et WAEHNER F. 1895. — Beiträge zur Kenntnis der tieferen Rayonnés, volume I. Masson, Paris, 394 p. Zonen des unteren Lias in den nord-östlichen Alpen.

POMPECKJ J. F. 1906. — Notes sur les Oxynoticeras du Beiträge zur Paläontologie und Geologie Österreich- Sinémurien supérieur du Portugal et remarque sur le Ungarns und des Orients 9: 212-265. genre Oxynoticeras. Communicações da Commissão do WIEDENMAYER F. 1977. — Die Ammoniten des Besa- Serviço Geológico de Portugal 6: 214-338. zio-Kalks (Pliensbachian, Südtessin). Schweizerische

RAKUS M. 1994. — Les ammonites lotharingiennes du Paläontologische Abhandlungen 98: 1-169. Jebel Bou Hamid (Haut Atlas de Rich, Maroc), in WIEDENMAYER F. 1980. — Die Ammoniten der mediter- PALLINI G. (ed.), Proceedings of the 3rd Pergola Inter- ranen Provinz im Pliensbachian und unteren Toarcian national Symposium “Fossili, Evolutione, Ambiente”. aufgrund neuer Untersuchungen im Generoso-Becken Paleopelagos special Publication 1: 299-316. (Lombardische Alpen). Mémoires de la Société helvé-

RAKUS M. 1999. — Some hithero undescibed Liassic Am- tique de Sciences naturelles 93: 1-195. monites from the Adnet formation in Austria. Abhan- WILMSEN M., BLAU J., MEISTER C., MEHDI M. & dlungen der geologischen Bundesanstalt 56: 319-328. NEUWEILER F. 2002. — Early Jurassic (Sinemurian

RAKUS M. & GUEX J. 2002. — Les ammonites du Ju- to Toarcian) ammonites from the central High Atlas rassique inférieur et moyen de la Dorsale tunisienne. (Morocco) between Er-Rachidia and Rich. Revue de Mémoires de Géologie, Lausanne 39: 217p. Paléobiologie 21: 149-175.

REYNÈS, P. 1868. — Essai de Géologie et de Paléontologie ZIEGLER P. A. 1988. — Evolution of the Arctic-North aveyronnaise. Ballières et fils, Paris, 110 p. Atlantic and the western Tethys. American Association

ROSENBERG P. 1909. — Die liassische Cephalopodenfauna of the Petroleum Geologists, Memoir 43: 1-198.

Soumis le 20 juin 2007; accepté le 5 décembre 2007.

Figures

FIG. 6. — A, Lytoceras fimbriatoides (Gemmellaro, 1884), code de récolte: 1905, Sinémurien supérieur ou Pliensbachien inférieur, (UBGD 276178); B, idem (UBGD 276179); C, Lytoceras aff. fuggeri (Geyer, 1893), code de récolte: 1904, Sinémurien supérieur ou Pliensbachien inférieur (UBGD 276180); D, Schlotheimia sp., «Calcaires massifs» de Tabbourt Amellelt, Djurdjura, code de récolte: 30.89, Hettangien supérieur (UBGD 276181); E, Angulaticeras cf. angustisulcatum (Geyer, 1886), code de récolte: 1905, Sinémurien supérieur (UBGD 276182); F, Parasteroceras cf.pulchellum (Fucini,1901),flanc NW de la Targa m’ta Roumi,Djurdjura,code de récolte: 48-89, Sinémurien supérieur (UBGD 276183); G,?Asteroceras nov.sp., code de récolte: 1904,Sinémurien supérieur ou Pliensbachien inférieur (UBGD 276184); A-C, E, G, Djebel Chibla, massif de Chellata; A-G, spécimens blanchis au chlorure d’ammonium, coll. du Centre des Sciences de la Terre de l’université de Bourgogne (Dijon). Échelles: 1 cm.

FIG. 7. — A, Gleviceras cf. richei (Rakus,1994),code de récolte: 1905,Sinémurien supérieur (UBGD 276185); B, Radstockiceras gemmellaroi (Pompeckj 1906), code de récolte: 1905, Sinémurien supérieur ou Pliensbachien inférieur (UBGD 276186); C, idem (UBGD 276187); D, Paltechioceras aff. oosteri (Dumortier, 1867), code de récolte: 1904, Sinémurien supérieur, chronozone à Raricostatum (UBGD 276188); E, Paltechioceras sp. 1, code de récolte: 1905, Sinémurien supérieur, chronozone à Raricostatum (UBGD 276189); F, Paltechioceras sp. 2, flanc NE du Djebel Icetcifène, Djurdjura, unité d’Haïzer – Ras Timedouine (code de récolte: 91-10) Sinémurien supérieur, chronozone à Raricostatum (UBGD 276190); G,?Paltechioceras sp. 3, code de récolte: 1905, Sinémurien supérieur, chronozone à Raricostatum (UBGD 276191); H, idem; A-E, G, H, Djebel Chibla, massif de Chellata; A-H, spécimens blanchis au chlorure d’ammonium, coll. du Centre des Sciences de la Terre de l’université de Bourgogne (Dijon). Les astérisques indiquent la fin probable de la loge d’habitation. Échelles: 1 cm.

FIG. 1. — Cadres géographiques et géologiques schématiques de la Dorsale de Grande Kabylie (Djurdjura et massif de Chellata) et localisation des sites fossilifères considérés dans le présent travail (d’après Cattaneo et al. 1999): A, Dorsale de Grande Kabylie et entités géologiquement comparables,associées au microcontinent ALKAPECA (dorsales bétique,rifaine et péloritaine),en Espagne méridionale, Afrique du Nord et Sicile; B, carte géologique simplifiée du Djurdjura et du massif de Chellata avec localisation des gisements à ammonites; a-d, gisements à ammonites étudiés dans le présent travail; a, flanc NE du Djebel Icetcifène (Djurdjura,unité d’Haïzer-Ras Timedouine) (x = 627,8 à 628,2; y = 354); b, flanc NW de la Targa m’ta Roumi, au sud de la route, dans la dépression du Boussouil (Djurdjura, unité de Tikjda) (x = 633,85; y = 353,1); c, Tabbourt Amellelt, environ 1,8 km à l’ouest du col de Tizi n’Kouilal, quelques dizaines de mètres à l’est de la côte 1680 (Djurdjura,unité de Tikjda) (x = 635,2; y = 353,5); d, Djebel Chibla, près de la route,au nord,peu avant le col (massif de Chellata, unité de Chellata) (x = 660,7; y = 360,15). Abréviations: 1, socle kabyle; 2, dorsale externe; 3, dorsale médiane; 4, dorsale interne; 5, série marno-détritique paléogène; 6, flysch maurétanien; C, Chellata; H, Haïzer;Icet., Icetcifène; LK, Lalla Khedidja; RT, Ras Timedouine; T, Tikjda; u., unité. Nota: les coordonnées sont celles du quadrillage kilométrique Lambert nord Algérie.

FIG. 5. — Lignes de sutures de quelques ammonites du Lias inférieur et moyen de Grande Kabylie (à droite, aspect général des lignes de sutures sur le test; à gauche, détail et dénomination des principaux lobes et selles): A, Pleuroacanthites polycyclus (Wähner, 1886) (UBGD 276175, Fig. 4C); B, Radstockiceras aff. gemmellaroi (Pompeckj,1906) (UBGD 276187, Fig. 7C); C, Radstockiceras aff. gemmellaroi (Pompeckj 1906) (UBGD 276186, Fig. 7B). Abréviations: E, lobe externe; ES, selle externe; L, lobe latéral; LS1, première selle latérale; U2-4, lobes ombilicaux 2-4. Échelles: 1 cm.

FIG. 8. — A,?Paltechioceras sp. 4, flanc NW de la Targa m’ta Roumi, Djurdjura, code de récolte: 48-89, Sinémurien supérieur (UBGD 276192); B,?Pseudoskirroceras aff. deficiens Wiedenmayer, 1980, code de récolte: 1904, Pliensbachien inférieur, chronozone à Jamesoni (UBGD 276193); C,?Miltoceras cf. anualense Wiedenmayer, 1980, code de récolte: 1905, Pliensbachien inférieur, chronozone à Jamesoni (UBGD 276194); D, Vicininodiceras gollingense (Rosenberg, 1909), code de récolte: 1904, Sinémurien supérieur ou extrême base du Pliensbachien inférieur (UBGD 276195); E, Paramicroderoceras cf. nothum (Meneghini m.s. in Fucini, 1898), flanc NW de la Targa m’ta Roumi, Djurdjura, code de récolte: 53-89, Sinémurien supérieur ou extrême base du Pliensbachien (UBGD 276196); F, Tropidoceras flandrini (Dumortier,1969), code de récolte: 1904,Pliensbachien inférieur, chronozone à Jamesoni ou à Ibex (UBGD 276197); G, Paramicroderoceras cf. nothum (Meneghini m.s. in Fucini, 1898), code de récolte: 1904, Sinémurien supérieur ou extrême base du Pliensbachien (UBGD 276198); B-D, F, G, Djebel Chibla, massif de Chellata; A-G, spécimens blanchis au chlorure d’ammonium, coll. du Centre des Sciences de la Terre de l’université de Bourgogne (Dijon). Échelles: 1 cm.

FIG. 9. — A, Tropidoceras mediterraneum (Gemmellaro, 1984), code de récolte: 1905, Pliensbachien inférieur, chronozone à Ibex (UBGD 276199); B, Tropidoceras zitteli Fucini,1899,code de récolte: 1904,Pliensbachien inférieur,chronozone à Ibex (UBGD 276200); C, incertae sedis, code de récolte: 1904,Sinémurien ou Pliensbachien inférieur (UBGD 276201); A-C, Djebel Chibla,massif de Chellata; A-C, spécimens blanchis au chlorure d’ammonium, coll. du Centre des Sciences de la Terre de l’université de Bourgogne (Dijon). Les astérisques indiquent la fin probable de la loge d’habitation. Échelles: 1 cm.

FIG. 2. — A, Coupe synthétique pour l’unité de Chellata (dorsale médiane), massif de Chellata (d’après Gélard 1979); B, coupe synthétique pour les localités de Tabbourt Amellelt (partie inférieure de la coupe, Fig. 1, gisement c) et de la Targa m’ta Roumi (partie supérieure de la coupe, Fig. 1, gisement b) (unité de Tikjda, dorsale médiane, Djurdjura) (d’après Cattaneo et al. 1999); C, structure actuelle (après les déformations alpines) du flanc NW de la Targa m’ta Roumi (d’après Cattaneo et al. 1999); D, interprétation de la paléostructure observée sur le flanc NW de la Targa m’ta Roumi; les brèches s’accumulent au pied d’un paléoescarpement de faille normale (d’après Cattaneo et al. 1999). Les lettres (b-d) et les numéros placés en regard des niveaux fossilifères indiquent les principaux gisements à ammonites (cf. légende Figure 1) et les codes de récoltes (cf. légendes Figures 3, 4, 6-9).

FIG. 12.— Interprétation cartographique schématique de l’origine et des déplacements de la microplaque ALKAPECA (= Alboran,Kabylie, Péloritains et Calabre) (d’après Bouillin et al. 1996, modifié). Cette microplaque est interprétée ici au sens de Ziegler (1988) et d’Andrieux et al. (1989). Elle correspond ainsi à la «Mesomediterranean terrane» de Guerrea et al. (1993). Deux périodes sont représentées, l’une correspond au Jurassique terminal-Crétacé basal (A) l’autre au Miocène (B) (d’après Michard et al. 2002, simplifié et modifié). Les localisations des dorsales bétique (DB), rifaine (DR), kabyle (DK) et péloritaine (DP) sont suggérées à titre d’hypothèse.Abréviations: C, Corse; S, Sardaigne.