Aeshna subarctica, Walker, 1908

Monnerat, Christian, 2020, La première donnÉe suisse d’Aeshna subarctica Walker, 1908 est jurassienne! (Odonata: Aeshnidae), Entomo Helvetica 13, pp. 117-121 : 118-120

publication ID

https://doi.org/ 10.5169/seals-985889

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.5733088

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/3D6C87BE-2331-E66A-D1AC-FABFD27AFC09

treatment provided by

Carolina

scientific name

Aeshna subarctica
status

 

Aeshna subarctica , mâle, Prè Rodet , [1035 m], 30.8.[19]67, Sph. medii [Sphagnetum medii] + Trichoph., [leg. W. Matthey], avec ètiquette det. Aeshna juncea [W. Matthey].

Aeshna subarctica View in CoL View at ENA dans la littérature de détermination

Les nombreux ouvrages illustrès disponibles aujourd’hui, et l’accessibilitè à la littèrature scientifique facilitée par internet, occultent les difficultés auxquelles les naturalistes ètaient encore confrontès il n’y guère plus de cinquante ans. L’inventaire des ressources bibliographiques à disposition au moment de la capture citèe plus haut le prouve.

Dans la littèrature francophone, une description de l’adulte d’ A. subarctica basèe sur plusieurs critères est fournie dans le livre «Les Libellules» de Robert (1958), mais aucune illustration n’est disponible. L’ouvrage «Les Odonates» d’Aguesse (1968), paru dix ans plus tard, inclut A. subarctica dans sa clé. L’identification des mâles repose cependant sur un seul critère relatif aux deux processus èpineux des gènitalias, un critère probablement repris de Schmidt (1929). Par la suite, Christophe Dufour a publiè une clè de dètermination, traduite et adaptèe de la première èdition de la clè du «DJN» ( Glitz 1970). L’espèce y est mentionnée comme potentielle pour la Suisse, mais n’est pas incluse dans la clè ( Dufour 1976).

A la suite de sa dècouverte en Allemagne ( Ris 1927), A. subarctica est par contre rapidement intègrèe dans les ouvrages de dètermination germanophones qui proposent plusieurs critères d’identification et parfois des illustrations ( Schmidt 1929, May 1933, Schiemenz 1953, Glitz 1970). Pour pouvoir bénéficier de planches et d’images en couleur, il faudra attendre les annèes quatre-vingt et la publication de plusieurs guides d’identification ( D’Aguilar et al. 1985, Bellmann 1987, Askew 1988). Ces derniers ouvrages ont grandement facilité l’identification de cette espèce comme celle de toutes les libellules d’Europe.

Cette dècouverte revient à Willy Matthey, professeur ordinaire d’ècologie animale et d’entomologie à l’Institut de Zoologie de l’Universitè de Neuchâtel de 1977 à 1994 ( Gonseth 2012). Le Prof. Matthey, par ses travaux initiès dès 1960 par la description de la vègètation de la tourbière du Cachot ( Matthey 1964) et poursuivis par l’ètude de l’entomofaune aquatique de ce site ( Matthey 1971), est un pionnier de la recherche dans les tourbières de la chaîne jurassienne. Nul doute que les informations lièes aux spècimens que recèlent les 45 cadres de sa collection qui ont èchappè à tout relevè ne rèservent encore quelques surprises.

Kingdom

Animalia

Phylum

Arthropoda

Class

Insecta

Order

Odonata

Family

Aeshnidae

Genus

Aeshna

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