Sambucus eberhardtii Danguy, 1532
publication ID |
https://doi.org/10.5281/zenodo.4601913 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/1A2C87BF-FFC2-7876-6D86-FB5FF315FD0B |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Sambucus eberhardtii Danguy |
status |
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Bulletin du Muséum d’Histoire naturelle (Paris) 28:
378 (1922).
TYPE. — Vietnam. Environs de Hué et province de Thua Thin, s.d., reçu en 1912, fl., Eberhardt 1532 (lecto-, P! [désigné ici; Fig. 1 View FIG ]; isolecto-, P!).
SYNTYPE. — Laos. Sam Neua , s.d., reçu en 1921, boutons, Poilane 1993 (syn-, P!; Fig. 2) .
Le lectotype désigné ici est Eberhardt 1532, constitué de deux parts. Cette récolte est plus complète que celle de Poilane, elle présente de belles inflorescences bien développées, un sachet contenant une dissection d’inflorescence, des annotations descriptives et des dessins de la fleur.
COMMENTAIRES
Les récoltes de S. eberhardtii déposées à l’herbier de Paris sont peu nombreuses (sept échantillons récoltés par Vidal, Schmid, Pottier et Hiep) et semblent indiquer que l’espèce se trouve au Laos et au Vietnam, dans une zone allant de Vientiane à Dalat. Cependant, entre 1965 et 1966 une importante expédition botanique (la Thai-Danish botanical expedition, conduite par T. Smitinand) destinée à enrichir les collections nécessaires à la rédaction de la Flora of Thailand, a permis de clarifier la situation ( Fukuoka 1967). En effet, beaucoup de Caprifoliaceae ont été récoltées durant cette expédition, et il apparaît que S. eberhardtii est un synonyme de S. canadensis L. Cette espèce, native d’Amérique du Nord, est cultivée de la région Himalayenne à la région Pacifique. Elle s’est répandue dans la péninsule indochinoise pour coloniser des milieux généralement secs et sableux, le long des cours d’eau entre 400 et 1350 m d’altitude.
Après comparaison des échantillons thaïlandais avec S. eberhardtii , Fukuoka (1967) conclut à un cas de synonymie, les deux « espèces» ne se distinguant que par le nombre de loges ovariennes (cinq à six chez S. eberhardtii et trois chez S. canadensis ). Cependant, ce caractère n’a que peu de valeur taxonomique car la section Sambucus , à laquelle appartient S. canadensis , est caractérisée par une grande variabilité du nombre de loges ovariennes, allant de cinq chez les spécimens natifs d’Amérique du Nord, à quatre chez ceux retrouvés au Japon, et trois pour les spécimens récoltés en Thaïlande.
P |
Museum National d' Histoire Naturelle, Paris (MNHN) - Vascular Plants |
T |
Tavera, Department of Geology and Geophysics |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.