Rhapydionina sp. 2

Fleury, Jean-Jacques, 2014, Données nouvelles sur Rhapydionina Stache, 1913 et Fanrhapydionina n. gen., un groupe de Rhapydioninidae (Alveolinacea, Foraminifera) foisonnant en région périadriatique au Campanien-Maastrichtien, Geodiversitas 36 (2), pp. 173-208 : 196

publication ID

https://doi.org/ 10.5252/g2014n2a1

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/03FC091E-FFAF-C577-FCE6-FA6D5775FE75

treatment provided by

Marcus

scientific name

Rhapydionina sp. 2
status

 

Rhapydionina sp. 2

( Fig. 15 View FIG K-P).

L’échantillon GGB23 provient du pied nord occidental de la forteresse de Pylos. Il est stratigraphiquement situé à environ 15 m au dessus du gisement type de C. smouti et 2 m au dessus d’un échantillon à M. renzi et Cuvillierinella sp. A ; il correspondrait à la biozone CsB6, ou l’extrême base de la biozone CsB7. Les sections sont rares (environ 50 sections pour 23 lames) dans une micrite wackestone à rares Cuneolina et Milioles. Trois types de tests s’y trouvent. Les plus petits comportent un grand proloculus (0,16 et 0,20 mm), une courte partie spiralée et quatre à cinq loges vraisemblablement aplaties ( Fig. 15L View FIG ); ils ressemblent aux Rhapydionina sp. accompagnant F. flabelliformis n. gen., n. sp. ( Fig. 16 View FIG O-R). Les tests de taille moyenne ont des proloculus de petite taille (0,06 à 0,08 mm), une spire involute d’environ deux tours et une grande PRU cylindroconique (probablement aplatie, comme le test de la Fig. 15K View FIG ) comportant jusqu’à septloges; les sections de loges isolées sont subcirculaires à ovales ( Fig. 15 View FIG N-O). Les plus grands tests ( Fig. 15P View FIG ) comportent, après une très petite partie juvénile indistincte, une crosse spiralée initiale plane de plus d’un tour suivie d’un grand stade flabelliforme comprenant jusqu’à 16 loges pour un diamètre de 3,5 mm. On peut admettre que les tests de taille moyenne et grande puissent appartenir à une même espèce, cependant trop incomplètement connue pour donner lieu à une caractérisation formelle. Comme la précédente, cette population est intéressante en ce qu’elle montre que la tentation de développer une PRU flabelliforme est largement répandue dans la sous-famille, et n’est pas propre à la lignée Fanrhapydionina n. gen. dont la description suit.

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