GIRAFFINAE Gray, 1821
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/g2009n4a893 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.5465593 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03EF879F-FFBB-FFBE-C6AA-FED56C35FBB5 |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
GIRAFFINAE Gray, 1821 |
status |
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Sous-famille GIRAFFINAE Gray, 1821
DIAGNOSE. — Cornes principales courtes, originellement indépendantes du toit crânien, mais fusionnant avec ce dernier chez l’adulte, à ossification s’accroissant avec l’âge, et finissant par être constituées d’os compact (ossicônes). Ces ossicônes sont disposés en arrière des orbites et rapprochés l’un de l’autre. Arrière-crâne non raccourci; orbites situées assez antérieurement; museau étroit, à portion prédentaire longue; dents brachyodontes, à forts styles et piliers.
J’inclus dans cette sous-famille la girafe actuelle, Giraffa camelopardalis Linnaeus, 1758 (s.l., car les recherches récentes [ Brown et al. 2007] semblent montrer que plusieurs espèces ont été confondues sous ce nom), les formes fossiles africaines de Giraffa Brisson, 1762 , Bohlinia attica (Gaudry & Lartet, 1858) , et Okapia Lankester, 1901 . La position de ce dernier genre a plus d’une fois été débattue ( Bohlin 1926; Geraads 1986; Thenius 1992), mais c’est le seul giraffidé en dehors de Bohlinia et Giraffa dont les cornes présentent les caractères cités dans la diagnose, et méritent le nom d’ossicônes; rappelons qu’en revanche une origine indépendante des os du crâne n’a jamais été établie chez les autres giraffi dés fossiles, et l’hyper-ossification est assurément absente chez ces derniers ( Geraads 1991). Il est probable, comme le pensait Thenius (1992), que l’adaptation de l’okapi à la forêt est secondaire, et il se pourrait qu’il partage un ancêtre relativement récent avec les girafes.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.