Eimeria roobroucki, Grès & Marchandeau & Landau, 2002
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5399893 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.5475380 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03D087BA-FF8B-FF8F-A225-FCE2F609019C |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Eimeria roobroucki |
status |
sp. nov. |
Eimeria roobroucki n. sp.
( Figs 1 View FIG ; 2 View FIG )
MATÉRIEL TYPE. — Il n’y a aucun moyen de conserver durablement les oocystes de coccidies ; nous déposons donc une photographie d’oocyste excrété par le lapin n° 36 LV provenant d’Arjuzanx ( MNHN P301 About MNHN LV) .
HÔTE TYPE. — Oryctolagus cuniculus Linné, 1758 .
ÉTYMOLOGIE. — L’espèce est dédiée à A. Roobrouck qui nous a généreusement aidés pour la collecte du matériel.
DISTRIBUTION. — L’espèce a été trouvée en France.
DESCRIPTION DE L’ OOCYSTE ( FIGS 1 View FIG ; 2 View FIG )
Les oocystes sont ellipsoïdes avec un léger aplatissement du côté du micropyle. Les côtés de l’oocyste sont parallèles sur presque toute leur longueur. Les mensurations moyennes sont 55 ± 2,7 µm de long et 33,7 ± 1,3 µm de large (mesure de 30 oocystes). La paroi externe est épaisse, lisse, de couleur brune. Cette paroi fragile se rompt très fréquemment lors des manipulations. Le micropyle ne présente pas d’épaississement en périphérie et mesure en moyenne 8 µm. Il n’y a pas de corps résiduel dans l’oocyste. Les sporocystes sont allongés. Les corps de Stieda sont minces en croissant et les sous-corps de Stieda forment des demi-disques clairs. Les corps résiduels dans les sporocystes sont volumineux, irréguliers plutôt allongés, et peuvent recouvrir la quasi-totalité d’un sporozoïte.
DIAGNOSE DIFFÉRENTIELLE
Nous comparons l’espèce avec les coccidies du lapin et du lièvre européens.
Les espèces d’ Eimeria décrites chez Oryctolagus cuniculus Linné, 1758
Les 10 espèces d’ Eimeria d’ Oryctolagus répertoriées en France par Eckert et al. (1995) et les 12 autres espèces mentionnées par Pellerdy (1974), dans des élevages de lapins domestiques, ont toutes des oocystes de taille nettement inférieure à celle d’ Eimeria roobroucki n. sp. La plus grande est E. irresidua Kessel & Jankiewicz, 1931 qui est l’espèce se rapprochant le plus d’ E. roobroucki n. sp. Elle est comme cette dernière dépourvue de corps résiduel de l’oocyste et la forme générale « sub-rectangulaire » des oocystes se rapproche le plus de celle de notre description. Cependant, elle est nettement plus petite: 38,3 × 25,6 µm, selon Pellerdy (1974), 38,4 × 23,2 µm selon Norton et al. (1979), 39,2 × 23,1 µm selon Eckert et al. (1995).
Les espèces d’ Eimeria décrites chez Lepus europaeus Linné, 1758
Pellerdy (1974) a répertorié 12 espèces d’ Eimeria chez le lièvre européen. Onze ont des tailles nettement inférieures à notre nouvelle espèce; seule E. stefanskii Pastuszko, 1961 est plus grande (59-68 × 32-37 µm); elle se différencie d’ E. roobroucki n. sp. par la présence d’un corps résiduel de l’oocyste et son absence dans les sporocystes. Parmi les espèces décrites plus récemment, la plus grande Eimeria parasite du lièvre est E. macrosculpta Sugar, 1978 chez Lepus europaeus . Celle-ci est l’espèce morphologiquement la plus proche d’ E. roobroucki n. sp. Son oocyste est décrit comme cylindrique et symétrique, ou ovoïde allongé, mesurant 46 × 26 µm. Outre la plus petite taille des oocystes et sporocystes, E. macrosculpta se différencie d’ E. roobroucki n. sp. par la présence de granulations sur la paroi externe du premier, la paroi du second étant lisse.
MNHN |
Museum National d'Histoire Naturelle |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.