Calicotyle vicina, Neifar & Euzet & Hassine, 2001

Neifar, Lassâd, Euzet, Louis & Hassine, Oum Kalthoum Ben, 2001, Monocotylidae (Monogenea) nouveaux parasites de Rhinobatos rhinobatos (Euselachii, Rhinobatidae), Zoosystema 23 (4), pp. 659-667 : 664-666

publication ID

https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5394079

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/03BA2B47-FFAB-FFBB-FC89-A883FB36FBC1

treatment provided by

Marcus

scientific name

Calicotyle vicina
status

sp. nov.

Calicotyle vicina View in CoL n. sp.

( Fig. 2 View FIG )

MATÉRIEL TYPE. — Holotype ( MNHN 11 About MNHN HG Tg 129); 3 paratypes ( MNHN 11 About MNHN HG Tg 130- Tg 131); 2 paratypes ( BMNH 2001.2.8.5-6).

HÔTE- TYPE. — Rhinobatos rhinobatos (Linnaeus, 1758) .

LOCALITÉ- TYPE. — Zarzis ( Tunisie).

ÉTYMOLOGIE. — L’espèce est nommée Calicotyle vicina n. sp. en raison de sa ressemblance avec Calicotyle kroyeri Diesing, 1850 .

LOCALISATION. — Cloaque.

MATÉRIEL EXAMINÉ. — Huit individus, mensurations sur 8. Poissons examinés: 11. Poissons parasités: 6. Prévalence 54 %.

DESCRIPTION

Monocotylidae , Calicotylinae, adultes mesurant, hapteur compris, 5850 ± 267 (5000-6150, n = 8) de longueur et 3837 ± 206 (3250-4200, n = 8) de largeur au niveau de l’ovaire. Hapteur circulaire mesurant 1680 ± 64 (1600-1800), n = 8 de diamètre. Concavité ventrale du hapteur subdivisée par sept septa radiaires en sept loculi sensiblement égaux. Septa radiaires allant du septum circulaire intérieur, entourant un petit loculi central, au septum circulaire extérieur. À l’extrémité de chaque septum postéro-latéral un crochet mesurant 344 ± 12 (300-350, n = 8) de longueur avec une lame à longue pointe et une manche de 94 ± 5 (80-100, n = 8) de largeur ( Fig. 2B View FIG ). Uncinuli non observés. Bouche subterminale ouverte ventralement au fond d’une cavité buccale en ventouse pourvue d’un jeu de fibres circulaires et radiaires. Une lèvre ventrale antérieure. Nombreuses glandes débouchant sur tout le pourtour de la cavité buccale. Pharynx musculaire légèrement piriforme mesurant 357,5 ± 34 (300-450, n = 8) de longueur et 342 ± 27 (300- 400, n = 8) dans son plus grand diamètre. Glandes oesophagiennes développées de chaque côté du pharynx et débouchant à sa base. Oesophage très court. Deux branches intestinales simples d’abord parallèles au bord du corps puis entourant la masse du testicule pour se terminer en cul de sac à une petite distance du plan médio longitudinal ( Fig. 2A View FIG ).

Un petit nombre de granules ocellaires très dispersés, parfois visibles de chaque côté de la moitié antérieure du pharynx.

Un gros testicule folliculaire occupant toute la moitié postérieure du corps. Canal déférent gauche parallèle à la branche intestinale. Canal élargi en vésicule séminale se courbant pour atteindre la région antérieure de l’organe copulateur où, passant en arrière du bulbe éjaculateur, elle y pénètre par la face postérieure. Bulbe éjaculateur en deux parties, la postérieure contenant les deux chambres globuleuses caractéristiques et une distale hémisphérique. Pénis tubulaire sclérifié débutant par un large entonnoir à la limite des deux parties du bulbe. Pénis mesurant 407 ± 27 (340-460, n = 8) de longueur ( Fig. 2C View FIG ). Long ovaire cylindrique mince, sinueux, débutant en avant du testicule sur le côté gauche du corps, entourant dorso-ventralement la branche intestinale droite puis remontant pour se terminer par un court oviducte médian. Vitellogènes latéraux formant de chaque côté, entre le bord du corps et la branche intestinale, une arborisation depuis le pharynx jusqu’au hapteur. Pas de vitellogènes entre les branches intestinales en arrière du testicule. Vitelloductes transverses unis en « V » sur le pan médian au niveau de l’oviducte. Ouvertures vaginales ventrales situées latéralement entre la branche intestinale et le vitelloducte longitudinal. Deux vagins dorsaux, parallèles aux vitelloductes transverses, s’unissant sur le plan médian en donnant un petit réceptacle séminal. Vagins avec une longue partie musculaire et une courte partie séminale à paroi mince. Rapport partie séminale/partie musculaire = 0,42 ± 0,02 (0.34-0.49). Ootype médian tétraédrique, mesurant 327 ± 17 (280-400, n = 8), ouvert au pore génital médioventral. OEufs tétraédriques, operculés 96 ± 4 (90-100, n = 4) avec un court appendice à un des sommets opposé à l’opercule.

REMARQUES

Dans la clé des espèces du genre Calicotyle Diesing, 1850 établie par Chisholm & Whittington (1997), le parasite de R. rhinobatos se situe à côté de C. kroyeri par la morphologie et la taille des crochets et du pénis. Il ne s’en distingue que par la morphologie des vagins où le rapport partie séminale/partie musculaire est égal à 0,42 alors qu’il est de 1,25 chez C. kroyeri . Nous comparons C. vicina n. sp. à C. kroyeri car nous avons observé cette dernière espèce dans le cloaque de diverses espèces du genre Raja qui vivent en sympatrie avec R. rhinobatos . Par contre, nous n’avons pas observé de Calicotyle chez les 34 Rhinobatos cemiculus étudiés.

Une seule espèce de Calicotyle , C. australis Jonhston, 1934 , a été signalée chez les Rhinobatidae puisque l’hôte de Calicotyle mitsukurii Goto, 1894 reste douteux.

C. australis View in CoL , trouvé à l’origine dans le cloaque de Trigonorhina fasciata Müller & Henle, 1841 , a été signalé par Young (1970) dans le cloaque d’un autre Rhinobatidae View in CoL Aptychotrema banskii Müller & Henle, 1841 . C. australis View in CoL a été récemment redécrit par Whittington et al. (1989) à partir d’individus récoltés dans le cloaque de Rhinobatos batillum = R. typus.

Le Calicotyle View in CoL de R. rhinobatos View in CoL paraît légèrement plus gros que C. australis View in CoL , cependant les crochets ont une taille semblable. La longueur du pénis est comparable mais sa morphologie paraît différente. Chez le parasite de R. rhinobatos View in CoL il forme, comme chez C. kroyeri View in CoL , un simple tour de spire alors qu’il dessine un « & » avec deux anses successives chez C. australis View in CoL . Les deux espèces diffèrent aussi par la morphologie des vagins. Le rapport partie séminale/partie musculaire est égal à 0,42 chez le parasite de R. rhinobatos View in CoL et à 0,85 chez C. australis View in CoL (rapport calculé d’après l’illustration de Whittington et al. 1989).

Nous considérons le parasite cloacal de Rhinobatos rhinobatos comme une espèce nouvelle que nous proposons de nommer Calicotyle vicina n. sp.

Kingdom

Animalia

Phylum

Platyhelminthes

Class

Monogenea

Order

Monocotylidea

Family

Monocotylidae

Genus

Calicotyle

Loc

Calicotyle vicina

Neifar, Lassâd, Euzet, Louis & Hassine, Oum Kalthoum Ben 2001
2001
Loc

Rhinobatos batillum

Whitley 1939
1939
Loc

C. australis

Jonhston 1934
1934
Loc

C. australis

Jonhston 1934
1934
Loc

C. australis

Jonhston 1934
1934
Loc

C. australis

Jonhston 1934
1934
Loc

C. australis

Jonhston 1934
1934
Loc

Calicotyle

Diesing 1850
1850
Loc

C. kroyeri

Diesing 1850
1850
Loc

Trigonorhina fasciata Müller & Henle, 1841

Muller & Henle 1841
1841
Loc

Aptychotrema banskii Müller & Henle, 1841

Muller & Henle 1841
1841
Loc

Rhinobatidae

Muller & Henle 1837
1837
Loc

R. rhinobatos

rhinobatos (Linnaeus 1758
1758
Loc

R. rhinobatos

rhinobatos (Linnaeus 1758
1758
Loc

R. rhinobatos

rhinobatos (Linnaeus 1758
1758
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