Rikitea tapinoptyx, Abdou & Bouchet, 2000
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5399867 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.5475376 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03B3A964-8F69-FFC0-32B1-EB8DFDFA03C9 |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Rikitea tapinoptyx |
status |
sp. nov. |
Rikitea tapinoptyx View in CoL n. sp.
( Fig. 6 View FIG )
MATÉRIEL- TYPE. — Holotype ( MNHN).
LOCALITÉ- TYPE. — Taravai. Dans l’enclos du cimetière du village (presque abandonné en 1997), 23°08,6’S, 135°01,8’W, terrain découvert avec herbe rase, sol sableux, léger, 16.IX.1997.
ÉTYMOLOGIE. — Du grec tapeinos, bas et ptyx, pli, lamelle, par référence à la lamelle pariétale. Le nom est employé comme un substantif en apposition.
DESCRIPTION
Coquille petite, déprimée, à peu près deux fois plus largre que haute (H/D = 0,5 au moins), constituée d’au moins quatre tours (partie apicale manquante) convexes, séparés par une suture très profonde. Ombilic large, occupant 30 % du diamètre (D/U = 3,33). Sculpture axiale constituée de côtes sigmoïdes, lamelleuses, espacées de 90 µm environ, au nombre de 77 sur le dernier tour, et de très fins costules très serrés, au nombre de six à huit par intervalle entre les côtes principales; microsculpture spirale indistincte, mais dont le croisement avec les costules axiaux produit une très fine réticulation. Ouverture semicirculaire, péristome non continu, prosocline, pourvue d’une lamelle pariétale simple, très basse, visible aussi loin que l’on peut observer dans l’ouverture. Couleur délavée, blanc crayeux avec quelques indices de flammules brunes.
Dimensions
H ≈ 1,20 mm (apex endommagé); D = 2,40 mm.
REMARQUES
Solem (1983) avait exprimé sa réticence à établir le nouveau genre Rikitea sur la base d’un unique spécimen endommagé; nos propres réticences nous conduisent aujourd’hui à classer dans ce genre, faute de mieux, la coquille décrite ci-dessus. Trois individus de l’espèce-type R. insolens ont été récoltés à Gatavake en 1997 et 12 autres à Taravai; ils confirment les caractères de l’holotype, seul individu connu de Solem lorsqu’il a établi le genre et l’espèce: Rikitea insolens est caractérisée par un très grand ombilic, une lamelle pariétale unique, très forte, et de fortes côtes axiales très espacées. R. tapinoptyx s’en distingue aisément par la finesse des côtes axiales et l’ombilic plus étroit, et au fond c’est uniquement la barrière aperturale réduite à une lamelle pariétale qui nous conduit à la rapprocher de Rikitea . En fait, l’absence des premiers tours de spire ne permet même pas d’exclure que l’espèce appartienne en fait à la famille des Charopidae , classiquement considérée comme dépourvue de barrière aperturale, mais dont Solem (1983) a montré que certains genres (tels que Lagivala , Vatusila , Graeffedon , Lauopa , tous de Solem, 1983) sont pourvus de barrières aperturales bien développées. Toutefois, tous ces genres sont présents beaucoup plus à l’Ouest dans le Pacifique et le seul genre de Charopidae présent en Polynésie (Solem 1983; Preece 1995), Sinployea Solem, 1983 , est dépourvu de barrière aperturale. L’appartenance même de Rikitea insolens à la famille des Endodontidae demande à être confirmée par les caractères de la sculpture de la protoconque (usée chez tous les exemplaires examinés) et n’est ici suivie que sur l’autorité de Solem (1983).
MNHN |
Museum National d'Histoire Naturelle |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.