Aeoloderma, Fleutiaux, 1928
publication ID |
2-85653-554-2 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/01609816-AC65-3B02-FF20-DCD459C6F8E6 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Aeoloderma |
status |
|
Genre AEOLODERMA Fleutiaux, 1928
Le genre Aeoloderma fut créé par Fleutiaux pour y recevoir des espèces dont les pointes postérieures du pronotum, non carénées, ne pouvaient être maintenues dans les genres Heteroderes Latreille, 1834 , ou Aeolus Eschscholtz, 1829 , dans lesquels elles étaient classées jusqu’alors. Il a d’abord servi à regrouper quelques espèces paléarctiques et asiatiques, puis, plus tard, Fleutiaux (1930) y a incorporé plusieurs espèces afrotropicales. Depuis cette date, le genre Aeoloderma s’est enrichi des espèces nouvelles décrites par Fleutiaux (1932, 1934, 1935), Girard (1971, 1991) et Laurent (1974). Le genre compte aujourd’hui vingt-huit espèces en Afrique intertropicale.
Toutefois, le mode de vie de ces petits Élatérides savanicoles ne se prête pas vraiment à une récolte facile et abondante car ils vivent habituellement dans les herbes comme sur le sol et il est très difficile de les voir durant les prospections. Quelques espèces ont été trouvées, au Sénégal, sous les détritus, au bord des mares permanentes. Cette discrétion explique bien pourquoi la majorité des espèces afrotropicales n’est encore connue que par un très petit nombre d’exemplaires (Girard 1991). Heureusement, il y a quelques années, de nouvelles techniques de récoltes, comme l’emploi du piège lumineux ou l’utilisation, sur de petites surfaces, de techniques de relevés quantitatifs de faune comme le biocénomètre (D. & Y. Gillon 1965; Lamotte et al. 1969), ont permis d’en capturer, au Sénégal comme en Côte d’Ivoire, de grandes quantités. Malheureusement, ni l’emploi du biocénomètre, ni même l’utilisation fréquente du piège lumineux n’a été possible durant les derniers séjours de recherches qui ont été effectués dans les savanes du piedmont du Nimba; de ce fait, le nombre des individus capturés est encore bien trop modeste pour qu’il soit possible d’évaluer aujourd’hui la stabilité des caractères qui permettent de les définir correctement. Il me semble donc raisonnable d’attendre de nouvelles récoltes provenant des savanes guinéennes, pour fixer le statut des diverses populations présentes dans cette partie de l’Afrique occidentale.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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