Sideritis littoralis
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/a2010n1a1 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/8140E66F-FFEF-FF93-FD7D-FFB54BEFCECF |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Sideritis littoralis |
status |
|
Sideritis littoralis View in CoL (Timb.-Lagr.)Gaut.( Sideritis endressii var. littoralis (Timb.-Lagr.) Gaut., FABR08882).
En 2006, 8380 spécimens botaniques entrent dans la base de données nationale et, fin 2007-début 2008, les 10 010 échantillons de plantes à fleurs de l’herbier J.-H. Fabre sont désormais connus. La dernière plante attachée est un Thymelaea hirsuta (L.) Endl. var. hirsuta récoltée le 6 décembre 1873 à Toulon par A. Huet.
L’HERBIER, UN OUTIL
SCIENTIFIQUE MODERNE
PAR SON INFORMATISATION
La base de données SONNERAT (http://www. mnhn.fr/base/sonnerat.html) permet la consultation d’herbiers dans un réseau à distance: Paris, Cherbourg, Limoges, Montpellier, etc. Une étiquette « code-barres » est le lien matériel entre la part d’herbier et la base de données ( Fig. 7 View FIG ).
La saisie des données d’une collection s’effectue en quatre étapes:
– la table des récoltes sert à renseigner sur le nom du récolteur, la date, le lieu, le pays, le nombre de parts et préciser les condition édaphiques (exposition, température, nature du sol, altitude). Cette première saisie mentionne également la présence de fleurs (fl.), de fruits (fr.), de graines (gr.);
– la table des parts nomme à nouveau le récolteur, précise la provenance de l’échantillon, son secteur géographique (Europe, Asie, etc.) et le nombre de parts, par échantillons;
– la table des taxons sert à consigner la famille, le genre et l’espèce, le ou les noms d’auteurs;
– la table des déterminations permet de préciser la nomenclature complète, saisie dans la table des taxons, sa mise à jour et la source bibliographique de référence.
L’ensemble de ces opérations permet de constituer le catalogue consultable par Internet, d’améliorer la gestion du matériel, de contrôler les déterminations et l’édition des étiquettes, de suivre et de vérifier les flux du matériel (prêts) et, enfin, d’extraire les données en fonction des besoins.
La consultation de l’herbier se fait d’abord par la recherche du taxon sur la base SONNERAT.
Décennies Nombre de plantes récoltées 1842/1852 1265
1852/1862 216
1862/1872 1333
1872/1882 1040
1882/1892 0
Total 3854
L’échantillon recherché, en principe support d’un travail de recherche, peut être consulté sur autorisation, avec les précautions d’usage et sous la responsabilité de la personne chargée de conservation des collections.
LES RÉCOLTES DE FABRE
POUR L’ENSEMBLE
DES PLANTES À FLEURS
L’étude des données récemment acquises grâce à la restauration et à l’informatisation des phanérogames de l’herbier de Fabre nous permet de présenter les premiers résultats suivants.
Sur 10 010 échantillons enregistrés dans la base de données, 5515 plantes ont été récoltées et déterminées par l’ermite de Sérignan. 3854 d’entre elles sont datées, 1661 ne le sont pas.
Fabre récolta pendant 40 ans. Certaines décennies enrichissent l’herbier moins que d’autres et correspondent sans doute à certains aléas de la vie professionnelle et familiale du botaniste. Cependant, en moyenne, une centaine de plantes furent annuellement récoltées, séchées, déterminées et conservées en herbier ( Tableau 1).
La première récolte du naturaliste est datée du mois de mai 1842: Myosotis arvensis (L.) Hill subsp. arvensis (voir Kerguélen 1993), synonyme plus récent de Myosotis intermedia Link (FABR03322).
La dernière récolte: Poa nemoralis L. (FABR00828) porte la date du 10 juin 1881.
En 1990, une seule plante est dédiée à Jean-Henri Fabre: Leucojum fabrei Quézel & Girerd ( Girerd & Granier1985; Girerd 1991a, b), renommée Acis fabrei (Quézel& Girerd) Lledo,A.P.Davis & M.B.Crespo , en
Pays de récolte Nombre d’échantillons France 8300 Grande-Bretagne 276
Italie 256
Algérie 109
Suisse 87
Espagne 55 Allemagne 39
Égypte 26
Hongrie 19
Belgique 9
Indes 1 États-Unis 1
Total 9178
2004 ( Lledo et al. 2004). Aucun échantillon de cette plante ne figure dans l’herbier de l’Harmas. Quelques spécimens avaient été plantés et entretenus par Robert Germain, jardinier de l’Harmas jusqu’à fin 2004.
LA RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE
DES ÉCHANTILLONS
À l’échelle mondiale
Fabre ayant herborisé essentiellement en France et en Corse, la plupart des spécimens venus d’autres zones géographiques résultent d’échanges ou d’envois pour détermination, c’est dire la notoriété du savant en matière de botanique. La répartition géographique de ces spécimens est indiquée dans le Tableau 2.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.