Sicyonia benthophila, de Man, 1907
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5394281 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03C12110-FFC1-FFC8-FCEF-FF19F27ABEEB |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Sicyonia benthophila |
status |
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Groupe benthophila View in CoL
Sicyonia benthophila de Man, 1907 View in CoL ( Figs 96 View FIG ; 97 View FIG ; 110B)
Sicyonia benthophila de Man, 1907: 143 View in CoL ; 1911: 113; 1913: pl. 9, fig. 37, 37a-e. — Starobogatov 1972: 409, pl. 11, fig. 141a, b (reproduction de figures de de Man 1913).
Eusicyonia benthophila – Anderson & Lindner 1945: 318 (liste).
MATÉRIEL TYPE. — L’holotype, une femelle (Lc = 4,5 mm) récoltée lors à la station 253 de la Siboga View in CoL et conservée dans l’alcool, se trouve au ZMA.
LOCALITÉ TYPE. — Indonésie, près des îles Kai, à 304 m de profondeur.
MATÉRIEL EXAMINÉ. — Mer de Chine orientale. Yoko- Maru, 28°57,00’N, 127°06,20’E, 307 m, 24.X.1997, T. Kosuge coll., 1 8,2 mm (CBM ZC 5783).
Taiwan. TAIWAN 2000, stn CP 58, 24°35,1’N, 122°05,8’E, 221-254 m, 4.VIII.2000, 1 5,0 mm (NTOU).
Indonésie, Moluques. Siboga , stn 253, près des îles Kai, 5°48,2’S, 132°13’E, 304 m, 10.XII.1899, 1 4,5 mm ( ZMA).
KARUBAR, stn CP 78, îles Tanimbar, 9°03’14”S, 131°29’12”E, 289-295 m, 3.XI.1991, 1 5,0 mm.
Nouvelle-Calédonie. BIOCAL, stn DW 08, 20°34’S, 166°54’E, 435 m, 12.VIII.1985, 1 5,0 mm. — Stn DW 81, 20°29’S, 166°47’E, 430-470 m, 5.IX.1985, 1 5,3 mm. — Stn DW 82, 20°31’S, 166°50’E, 440-460 m, 6.IX.1985, 1 5,5 mm.
MUSORSTOM 4, stn DW 180, 18°58,8’S, 163°17,7’E, 440 m, 18.IX.1985, 1 4,9 mm. — Stn DW 226, 22°47,2’S, 167°21,6’E, 390 m, 30.IX.1985, 1 5,3 mm.
BATHUS 2, stn DW 719, 22°47,57’S, 167°14,58’E, 444-455 m, 11.V.1993, 1 5,2 mm.
Îles Loyauté. MUSORSTOM 6, stn CP 467, 21°05,13’S, 167°32,11’E, 575 m, 21.II.1989, 1 6,0 mm.
Vanuatu. MUSORSTOM 8, stn CP 980, 19°21,02’S, 169°25,22’E, 433-450 m, 22.IX.1994, 1 6,5 mm GoogleMaps ; 1 6,8 mm (MNNH-Na 13530).
DISTRIBUTION. — Connue uniquement de la mer de Chine orientale (28°57,00’N, 127°06,20’E), de Taiwan, de l’est de l’Indonésie, de la Nouvelle- Calédonie, des îles Loyauté et du Vanuatu, entre 221- 254 et 575 m de profondeur.
DESCRIPTION
Le rostre, modérément haut et ne s’affinant pas vers son extrémité, est droit avec un bord inférieur convexe; court, il ne dépasse pas l’extrémité du premier article du pédoncule antennulaire. Le bord dorsal de la carapace porte quatre dents, sans compter celles de l’extrémité du rostre. La première se situe au milieu de l’espace séparant le fond de l’orbite du bord postérieur de la carapace; la seconde aux 9/10 de ce même espace; la troisième se trouve, sur le rostre, un peu en avant du fond de l’orbite; la quatrième aux 2/3 de l’espace séparant la base de la troisième dent de l’extrémité du rostre. L’extrémité du rostre porte deux dents, l’une dorsale, l’autre ventrale, séparées par un petit espace convexe qui peut devenir angulaire et prendre l’aspect d’une dent. Toutes ces dents sont petites et ne forment, en aucune manière, une crête comme cela est parfois observé dans le genre. La carapace porte, en outre, une fine épine hépatique. Son lobe infra-orbitaire est légèrement angulaire et peut même présenter un minuscule denticule.
Les premiers péréiopodes portent une épine subdistale, longue et fine, sur le bord interne du basis et de l’ischion. Une épine, plus petite, s’observe également sur le basis des deuxièmes péréiopodes. Sur le sternite XI, les deux épines situées entre les coxas des deuxièmes péréiopodes sont modérément longues mais très fortes.
L’abdomen présente, sur le bord dorsal du premier segment, une petite dent fine dirigée horizontalement. Aucune trace de dent n’est discernable sur le second segment. Les pleurons des cinq premiers segments abdominaux sont tous arrondis, sans aucune dent ou même denticule et le bord postérieur du pleuron du cinquième segment est convexe. Le sixième segment porte une dent dorsale terminale; son bord ventral se raccorde au bord postérieur suivant un angle droit, ne formant pas de dent; la longueur du sixième segment (mesurée du condyle d’articulation à la pointe du lobe latéral postérieur médian) est, chez les adultes, environ 1,7 fois plus grande que celle du cinquième (mesurée entre les condyles d’articulation). Sur tout l’abdomen on n’observe pas de sculptures en relief marquées et les sillons habituels sont à peine esquissés.
Le telson, environ 1,3 fois plus long que le sixième segment, est assez particulier: sa pointe terminale n’est pas encadrée par une paire de grosses épines fixes mais de nombreuses petites épines mobiles sont implantées le long des bords ventral et dorsal de ses faces latérales ainsi que sur les bords latéraux de sa face dorsale; cette dernière porte également, quelques épines minuscules éparses.
Le thélycum ( Fig. 97 View FIG ) se caractérise par une plaque thélycale en forme de pointe comme il est de règle chez les Sicyonia , qui présente, postérieurement, un étranglement net et qui, audessus de cet étranglement, est large (rapport L/l voisin de 2); cette plaque ne s’affine que très progressivement vers son extrémité et présente donc un aspect assez massif. La plaque postérieure est assez longue et plus large que la plaque médiane; ses bords latéraux sont régulièrement convexes.
Le pétasma est inconnu.
Coloration
Les seules indications que nous possédions consistent en quelques notes prises à bord du Jean Charcot, lors de la récolte d’un spécimen: « rouge-brun marbré de blanc, sans tache d’autre couleur » et une photographie assez médiocre (Fig. 110B).
Taille
Cette espèce est petite, le plus grand exemplaire connu, une femelle, ayant une carapace mesurant 6,8 mm et une longueur totale de 22 mm.
REMARQUES
Décrite en 1907 d’après un seul exemplaire, cette espèce n’avait jamais, à notre connaissance, été signalée à nouveau. Ceci s’explique vraisemblablement par sa petite taille qui fait qu’elle passe facilement inaperçue, alors que d’après nos récoltes elle semble assez commune.
Il est vraiment regrettable que tous les spécimens de cette espèce récoltés jusqu’à maintenant, 13 au total, soient des femelles et que le mâle, et par suite son pétasma, demeure inconnu.
Cette espèce se distingue facilement par son rostre dont la forme est bien caractéristique.
ZMA |
Universiteit van Amsterdam, Zoologisch Museum |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Phylum |
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Class |
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Order |
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Family |
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Genus |
Sicyonia benthophila
Crosnier, Alain 2003 |
Eusicyonia benthophila
ANDERSON W. W. & LINDNER M. J. 1945: 318 |
Sicyonia benthophila de Man, 1907: 143
STAROBOGATOV Y. I. 1972: 409 |
MAN J. G. & DE 1911: 113 |
MAN J. G. & DE 1907: 143 |