Sicyonia cf. australiensis, Hanamura & Wadley, 1998
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5394281 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03C12110-FF8E-FF83-FCC3-FAD6F3A3BEEB |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Sicyonia cf. australiensis |
status |
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Sicyonia cf. australiensis View in CoL 1
( Figs 29 View FIG ; 30 View FIG )
MATÉRIEL EXAMINÉ. — Nouvelle-Calédonie. MUSORSTOM 4, stn CP 170, 18°57,0’S, 163°12,6’E, 480 m, 17.IX.1985, 1 10,6 mm.
BATHUS 2, stn CP 770, 22°09,56’S, 166°04,09’E, 400-402 m, 18.V.1993, 1 6,5 mm.
SURPRISE, stn DW 1391, 18°29,8’S, 163°02,8’E, 365 m, 12.V.1999, 1 6,5 mm.
Îles Loyauté. MUSORSTOM 6, stn CP 464, 21°02,3’S, 167°31,6’E, 430 m, 21.II.1989, 1 9,8 mm (MNHN-Na 13545).
DISTRIBUTION. — Nouvelle-Calédonie et îles Loyauté entre 400 et 480 m de profondeur.
CARACTÈRES DISTINCTIFS
Les quatre femelles mentionnées ci-dessus sont très proches de S. australiensis par leur carapace, les dents dorsales des premier et second segments abdominaux, la présence d’une dent sur le pleuron du cinquième segment abdominal, la forme de leur thélycum.
Elles semblent s’en différencier toutefois par:
– un rostre plus renflé vers sa base et qui donc présente un bord inférieur plus convexe;
– l’espace séparant les deuxième et troisième dents dorsales de la carapace égal à 0,70-0,73 fois celui séparant les première et deuxième (alors que chez S. australiensis ces espaces sont subégaux);
– les dents rostrales et postrostrales un peu plus courtes.
On notera également que S. australiensis a été récolté entre 123 et 230 m de profondeur en Australie, tandis que nos exemplaires l’ont été entre 400 et 480 m.
Coloration
Le corps est rose clair, fortement parsemé, sur sa partie supérieure, de petites taches irrégulières jaune-orange dont la densité varie suivant les emplacements. La partie inférieure des faces latérales du corps est fortement lavée de blanc; en outre, en trois emplacements, des taches punctiformes se concentrent, en devenant plus ou moins rouge-brun, et dessinent trois larges bandes transversales: l’une sur la carapace, en arrière du niveau de la première dent postrostrale; les deux autres, moins denses, sur les pleurons des deuxième et troisième segments abdominaux. De telles taches s’observent également le long du bord postérieur du sixième segment abdominal. Le rostre, les péréiopodes, les pléopodes, le telson et les uropodes sont blancs.
En l’absence de mâle et donc sans examen du pétasma, il ne nous semble pas souhaitable de créer une espèce nouvelle pour ces quatre femelles. REMARQUES
Il semble vraisemblable que le groupe truncata réserve encore bien des surprises. C’est ainsi que, outre les spécimens mentionnés ci-dessus, nous avons examiné au WAM deux récoltes: Diamantina, DM. 1/72, stn 63, NW of Green Head, 29°58’S, 114°27’E, 287-300 m, 22.III.1972, 1 5,3 mm; 1 7,4 mm (WAM 2156-86). — Stn 79, W of Rottnest Island, 31°59’S, 115°14’E, no depth, 23.III.1972, 1 5,3 mm (WAM 280- 89 (1)).
Les trois spécimens de ces récoltes ( Figs 31 View FIG ; 32 View FIG ) appartiennent au groupe truncata , sans doute possible. Si nous n’avions examiné que les deux femelles, nous les aurions identifiées sans grande réticence à S. australiensis . Mais le pétasma du mâle ne correspond pas à celui de S. australiensis (il est proche de celui de curvirostris ). Si ces spécimens appartiennent à une espèce nouvelle, elle est alors si proche de S. australiensis qu’il conviendrait, pour la décrire valablement, de pouvoir faire des comparaisons basées sur un nombre suffisant de spécimens. Nous laissons donc ces spécimens en attente sous le nom de S. cf. australiensis 2. Un mâle (Lc = 6,5 mm) (MNHN-Na 13568) ( Figs 33 View FIG ; 107A View FIG ), récolté aux îles Fidji lors de la campagne BORDAU 1 (stn 1412, 16°06’S, 179°28’W, 400-407 m, 26.II.1999), est également très proche de S. australiensis . Il en diffère toutefois par le pétasma dont la partie postérieure du processus distal externe du lobe ventrolatéral, en forme de pointe, recouvre la partie antérieure (voir Figures 28A View FIG et 33C View FIG ).
Ce mâle, désigné actuellement sous l’appellation cf. australiensis 3, pourrait-il appartenir à la même espèce que les spécimens du Diamantina ? Il faudrait alors supposer, ce qui ne paraît pas inconcevable, que le pétasma du mâle du Diamantina représente un autre stade. Avec le matériel disponible actuellement, il n’est malheureusement pas possible de vérifier cette hypothèse.
Bien entendu on peut se demander aussi si ce mâle n’appartiendrait pas à l’espèce que nous mentionnons ci-dessus sous l’appellation cf. australiensis 1 et dont nous n’avons récolté que des femelles. Cela serait plus satisfaisant du point de vue des zones géographiques. Nous ne pensons pas, toutefois, que cette hypothèse doive être retenue, compte tenu de l’espacement des dents postrostrales nettement différent chez les spécimens de Nouvelle-Calédonie et des îles Loyauté et chez le mâle considéré ici.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.