Poropeltaris scidptopimctata Quenstedt.

De Loriol, P., 1894, Notes pour servir à l'étude des Échinodermes, Revue Suisse de Zoologie 2 (4), pp. 467-497 : 472-473

publication ID

https://doi.org/ 10.5962/p.318231

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.5542264

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https://treatment.plazi.org/id/DA588782-9B69-071C-DD24-FBFA3C27FD6C

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scientific name

Poropeltaris scidptopimctata Quenstedt.
status

 

Poropeltaris scidptopimctata Quenstedt.

PI. XXII, lli;. 2.

Poropeltaris sculjit , opun €latn Quenstedt, 1875, Petrefacteiikuiide Deutsclilaiids Die Echiiiiden, p. 242, pi. 69. tig. 78.

Le genre Poropeltaris a été établi avec beaucoup de raison par Quenstedt, pour un petit oursin de la famille des Salénidées, qui présente les caractères généraux des Peltastes , mais dont les tubercules sont lisses au lieu d'être crénelés à la base du mamelon. Depuis lors, ce genre a été à peu près passé sous silence. Cotteau ne le mentionne pas; Pomel indique le nom seulement, en ajoutant qu'il ne le connaît pas; Duncan, dans sa « Re vision,> le donne comme synonyme du genre Peltastes sous le nom inexact de Poropeltis , de même que le genre Psendosalenia, qui a les tubercules perforés. Quenstedt ne connaissait qu'un seul exemplaire du Poropeltaris , trouvé à Nattheim. J'ai pu étudier un autre échantillon, également de Nattheim, conservé au musée de Genève; il provient de la collection du professeur Kurr, dont A. Favre avait fait l'acquisition. Cet individu, siliceux, est entièrement vide à l'intérieur et fort bien conservé, seulement la surface du test a subi une légère altération, qui ne permet pas d'observer avec toute la netteté désirable les granules les plus fins, et l'ornementation de l'appareil apical. Je crois devoir en donner la description pour compléter celle- de Quenstedt, qui est insuffisante.

Dimensions. Diamètre: 9 millim.
  Hauteur: 5 millim.

Zones porifères un peu déprimées, droites. Aires ambulacraires étroites, avec deux séries de douze à treize gros granules, serrés, lisses et imperforés, égaux entre eux; le milieu de l'aire est étroit et garni de quelques granules très fins, qui ne sont pas nettement distincts. Les tubercules interanibulacraires sont imperforés, non crénelés à la base du mamelon, et au nombre de trois et de quatre dans chacune des deux séries. On peut constater très bien l'absence de crénelures, mais, si l'on avait quelque doute, Quenstedt fait remarquer très justement que, dans toutes les Salenidées qui ont les tubercules crénelés, le sommet de la base est tronqué et constitue comme une petite rampe crénelée autour du mamelon, tandis que, dans le Poropeltaris ., cette rampe n'existe point. La zone miliaire est large et occupée par deux séries de gros granules; on distingue çà et là les petites verrues microscopiques, qui, très probablement, garnissaient tout le reste de la surface. Appareil apical étendu, couvrant une grande partie de la face supérieure. Les plaques génitales sont grandes, à peu près égales, un peu lobées de chaque côté près de l'extrémité externe, perforées vers le milieu de leur longueur un peu plus près du périprocte; le corps madréporiforme est dans une fente étroite. Plaques ocellaires triangulaires, logées dans les angles externes des plaques génitales. Plaque suranale triangulaire, exactement placée comme dans les Peltastes . Périprocte petit. Péristome grand; son diamètre égale 0,55 de celui de l'oursin.

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