Paradorodocia excavata, Montreuil, 2010

Montreuil, Olivier, 2010, Révision du genre Paradorodocia Machatschke, 1957 (Insecta, Coleoptera, Rutelidae, Adoretinae), Zoosystema 32 (1), pp. 87-99 : 95-96

publication ID	https://doi.org/ 10.5252/z2010n1a4
DOI	https://doi.org/10.5281/zenodo.4550840
persistent identifier	https://treatment.plazi.org/id/1D2D87AA-A853-FF96-FF24-FACBA78554D2
treatment provided by	Felipe
scientific name	Paradorodocia excavata
status	sp. nov.

Treatment

Paradorodocia excavata n. sp.

( Fig. 6D View FIG )

HOLOTYPE. — « Madagascar Est , massif du Marojejy (rés. Nat. Intégr. 12)/ Muséum Paris, 1300 m, 12.XII.1972, A. Peyrieras », ♂.

PARATYPES. — Mêmes données que l’holotype, « 4. XII.1972 », 1 ♂; « 2/ 8.XII.1972 », 2 ♂♂, 3 ♀♀. — « Madagascar Est, dct. Sambava, R.N. XII Marojejy, col central, 1700 m, I-60, P. Soga » 1 ♂, 5 ♀♀. — Mêmes donnés, «Marojejy-Ouest, 1600, XI-59 », 1 ♂, 1 ♀. — Mêmes données « 1850 m, II-60», 2 ♀♀. — « Madagascar Est, Marojejy rés. Nat. Int. XII, Beondroka, 1200 m, XII-60, P. Soga », 2 ♀♀. — Mêmes données, «VI-60 », 2 ♀♀. — Mêmes données, « Anjanaharibe N, 1750 m, II-61 », 1 ♀. — « Madagascar Nord, massif du Tsaratanana en dessous de l’Andohanisambirano, Matsabory, 1900 m, déb. XII-1964, P. Soga », 2 ♂♂, 8 ♀♀. — « Madagascar Nord, rég. Tsaratanana, N.M. Mangindrano, Analarana, IV- 1964, 1640 m, P. Soga », 1 ♂, 2 ♀♀ .

ÉTYMOLOGIE. — Espèce nommée d’après la profonde cavité située entre les hanches postérieures des mâles.

DESCRIPTION

Longueur 15-17 mm. Brun-rouge à brun, antennes brun-jaune. Corps large et massif.

Élytres

Ponctuation superficielle, régulière, assez alignée, portant une pilosité blanchâtre, courte et couchée; quelques points plus forts avec de courtes soies écailleuses blanches, dressées,et quelques rares soies jaunâtres, fortes, longues et dressées sur les calus apicaux.

8e tergite

Ponctuation dense, très fine et rugueuse, portant une pilosité blanchâtre courte et inclinée près de la base, remplacée par une pilosité jaunâtre très longue et dressée, plus forte vers l’apex.

Pattes

Carène supérieure de la face postérieure des métafémurs fortement sinuée au milieu ( Fig. 2A View FIG ), l’inférieure portant, un peu avant l’apex, une forte épine légèrement recourbée dans sa partie apicale ( Fig. 1C View FIG ). Hanches postérieures séparées l’une de l’autre par un large espace, leur bord interne délimitant, avec le bord postérieur du métasternum, une grande cavité.

Édéage

Paramères courts ( Fig. 4C View FIG ). Endophallus avec seulement quelques rares pièces sclérifiées en forme d’épine de rose sur le pourtour du milieu.

REMARQUES

Cette espèce se rapproche de P. albosetosa par la ponctuation élytrale superficielle et par la carène inférieure de la face postérieure des métafémurs portant une seule épine, mais s’en distingue facilement par la pilosité écailleuse des élytres plus courte, par la carène supérieure de la face postérieure des métafémurs fortement sinuée au milieu ( Fig. 2A View FIG ), mais surtout par la conformation des hanches postérieures ( Fig. 3C View FIG ).

Notons que les individus des populations du Tsaratanana sont généralement un peu plus petits et présentent une ponctuation élytrale peu marquée, y compris les femelles. Peut-être s’agit-il d’une forme locale.

RÉPARTITION

Cette espèce habite le nord-est de la Grande Île ( Fig. 5 View FIG ).