Prenolepis ellisii, Forel, 1891

Forel, A., 1891, Histoire naturelle des Hymenopteres. Deuxieme partie: Les Formicides., Histoire Physique, Naturelle et Politique de Madagascar., Paris: L'Imprimerie Nationale, pp. 1-231 : 87-89

publication ID

https://doi.org/ 10.5281/zenodo.9896

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.5640457

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/FBA72DF8-0F91-42AA-48EE-53E56BDB7F13

treatment provided by

Donat

scientific name

Prenolepis ellisii
status

n. sp.

4. PRENOLEPIS ELLISII   HNS , n. sp.

(Pl. II, fig. 10, 10a, 10b, 10c et 10d)

[[worker]]. C'est une miniature de la P. obscura, Mayr.   HNS Longueur 2 à 2,5 mill.

Taille beaucoup plus robuste, plus ramassée que celle de la P. vividula   HNS . Tête plus large, plus grande, front relativement moins convexe. L'habitus général rappelle celui d'un Brachymyrmex   HNS ou d'un très petit Lasius   HNS . Scape dépassant le bord postérieur de la tête d'un tiers de sa longueur et atteignant le milieu du pronotum. Thorax court et large. La largeur du pronotum est presque double de sa longueur. Le métanotum est plus large que long; sa face déclive est bien plus longue que sa face basale; cette dernière est très convexe et sans limite marquée. Etranglement mésothoracique assez fort. Ecaille très inclinée. Lisse et luisante, autant que l'éclat n'est pas plus ou moins caché par la pubescence; avec une ponctuation piligère irrégulière, espacée et faible. Une pubescence grisatre assez abondante et assez longue est plus ou moins répandue partout, sauf sur la face déclive très luisante du métanotum (aussi sur les pattes et les scapes). Cette pubescence tient le milieu entre celle de la P. bourbonica   HNS et celle de la P. vividula   HNS , mais se rapproche plus de cette dernière. Les soies dressées sont réparties comme chez la P. vividula   HNS , mais elles sont plus pointues et d'un brun jaunâtre.

D'un brun sale avec le thorax plus clair. Ecaille, pattes et antennes d'un testacé jaunâtre sale. Mandibules rougeâtres.

[[queen]]. Longueur 5,5 à 5,8 mill. Aspect d'une [[queen]] de Lasius   HNS . Abdomen très grand. Longueur d'une aile supérieure 5,2 mill. Thorax large, beaucoup plus large que la tête. Mésonotum et scutellum assez aplatis. Tête assez élargie en arrière. Scapes comme chez la [[worker]]. Ecaille médiocrement inclinée, légèrement échancrée au sommet. Subopaque avec une apparence à peu près identique à celle du Lasius niger   HNS (due à la pubescence). Sculpture irrégulièrement et assez densément réticulée (si l'on veut rugueuse-ponctuee), sauf la face déclive du métanotum qui est lisse, luisante et glabre. Le reste du corps est aussi couvert d'une pubescence d'un gris brunâtre, abondante (aussi sur les pattes et les scapes), formant duvet. Pilosité dressée comme chez la [[worker]], mais plus éparse, presque absolument nulle sur les tibias. D'un brun foncé avec les pattes, les antennes, les mandibules, le scutellum, le bord postérieur des segments abdominaux; en partie aussi l'écaillé d'un brun clair, jaunâtre ou rougeatre. Ailes entièrement et médiocrement enfumées de noirâtre, un peu plus fortement vers la base. Nervures d'un brun noirâtre.

[[male]]. Longueur 2 à 2,5 mill. Longueur d'une aile supérieure 2,1 à 3,2 mill. Semblable au [[male]] de la P. vividula   HNS dont il diffère extérieurement surtout par son métanotum et un peu seulement par sa pubescence un peu plus abondante et plus forte, par sa pilosité d'un jaune brunâtre, plus fine, par ses ailes faiblement enfumées de noirâtre et par sa couleur d'un brun noirâtre avec le thorax d'un brun jaunâtre très terne, un peu grisatre, les pattes et les antennes jaune sale. Le métanotum est bas et forme un seul talus, sans distinction entre la face basale et la face déclive.

Valvules génitales entièrement différentes de celles de la P. vividula   HNS , parentes de celles de la P. obscura, Mayr   HNS ; valvules extérieures larges, courtes et obtuses. L'angle de leur bord terminal, où se trouve la longue dent de la P. vividula   HNS , est simplement arrondi, sans trace de protubérance. L'autre angle est au contraire assez proéminent en triangle à pointe obtuse, arrondie. Les valvules moyennes ont un prolongement externe très petit, étroit, de moitié plus court que l'interne, rétréci vers sa base, arrondi à l'extrémité où il a trois ou quatre faibles dentelures du côté de l'interne. L'interne est grand, en gouttière large (cinq fois large comme l'externe), atténué vers son extrémité qui se termine en bec court. L'un des côtés, à partir du bec, forme une sorte de bord terminal et ensuite une forte courbe (ou angle très arrondi) couverte de petites dentelures obtuses ou verrues. Valvules intérieures en triangle arrondi dont l'un des côtés a près de l'extrémité atténuée une concavité, et près de la base une convexité qui porte de larges et très faibles dentelures.

Imerina ( Antananarivô, forêt d'Analamainty) ([[worker]], [[queen]] et [[male]] en partie ré- coltés sur des tiges de malvacées par le Rév. Père Camboué); Tamatave, une [[worker]] (M. O'Swald, Musée de Hambourg); Fianarantsoa (Dr Resson); Imerina (Hildebrandt).

Celte espèce, d'apparence si semblable à la P. vividula   HNS , dénote de profondes différences par ses valvules génitales de forme presque diamétra- lement opposée. Par contre, il est possible que ce ne soit, malgré certaines différences assez fortes, qu'une très petite race de la P. obscura, Mayr.   HNS

Kingdom

Animalia

Phylum

Arthropoda

Class

Insecta

Order

Hymenoptera

Family

Formicidae

Genus

Prenolepis

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