Cephalalna francimontanum, Boulard, 2006
publication ID |
https://doi.org/ 10.3406/bsef.2006.16299 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.7928471 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/FA6187E3-FA5E-715F-EF37-09F6815BF68D |
treatment provided by |
Tatiana |
scientific name |
Cephalalna francimontanum |
status |
sp. nov. |
Cephalalna francimontanum View in CoL n. sp. View Figure
Holotype, ♂ (enregistré et capturé au filet, 15. XII, vers 15 h 45), allotype, ♀, paratypes, 5 ♂ (piège lumineux); Madagascar-Nord, environs d'Antsiranana ( Diego-Suarez ), Montagne-des-Français , 15.XII. 1996, Michel Boulard rec. (Mission Singer-Polignac, XII.1996 - I. I1997), Muséum national d'Histoire naturelle, Paris.
Description. — Cigale de petite taille, au corps uniformément vert clair, aux antennes noires et aux ailes totalement hyalines. Tête caractérisée par la face dorsale du postclypéus ("irons" selon Distant) très proéminente et formant comme une ogive nettement plus longue que la médiane du vertex.
Mâle holotype ( fig. l a-b View Fig 1 ). — Tête à base étroite, nettement moins large, yeux compris, que le mésonotum; yeux légèrement saillants, les sclérites oculaires excédant de peu le pronotum; vertex à peine bombé portant les ocelles comme de petites têtes d'épingles rouges, relativement éloignées entreelles; ocelle médian en position quasi dorsale, les latéro-postérieurs dans le rapport dl/ d 2 = 0,75.Arcades antennaires enchâssant profondément le postclypéus; antennes à 8 articles, scape et pédicelle robustes, l'apical minuscule. Postclypéus fortement proéminent ( fig. 2 View Fig 1 ), la plage dorsale d'abord plate puis distinguant4 paires de bourrelets obliques de part et d’autre de l ° amorce du sillon sagittal, celui-ci non creusé; face clypéale très bombée, bourrelets très peu marqués, sillon parasagittal peu distinguable; antéclypéus pyramidal à forte carène; rostre vert, relativement court, son apex noir ne rejoignant que les trochanters médians.
Thorax: pronotum nettement plus court que la tête; collerette très courte conduisant à de faibles lobes suprahuméraux; mésonotum vert et bombé, élévation cruciforme bien en relief; arrière du métanotum visible. Opercules en courts triangles très éloignés entre eux, masquant cependant bien les chambres acoustiques ventrales.
Ailes: hyalines, cellule basale des antérieures très allongée, environ 6 fois plus longue que large; cellule postcostale non virtuelle, 8 cellules apicales; ailes postérieures à 5 cellules terminales.
Pattes: aux tarses brun clair; fémurs antérieurs bien renflés, munis de deux dents sous-carénales dressées.
Abdomen: subcylindrique et plus long que Pavant-corps; cymbales très latérales et très bombées, à huit fortes côtes ( fig. 3 View Fig 1 ). Genitalia comme sur les figures 4 et 5 View Fig 1 .
Femelle allotype. - Taille et habitus similaires, entièrement verte, Pavant-corps légèrement plus sombre. Pygophore terminé par une pointe dorso-caudale verte; ovivalvula, gonocoxites et gaine de la tarière brun clair; tarière relativement courte, n’outrepassant pas l'apex abdominal.
Notes éco-éthologiques et carte d ' identité acoustique (C.I.A., fig. 6 View Fig )
D’aprés mes notes, << une forét très dégradée caractéríse la Montagne-des-Français, en fait il s’agit plus d ’ une sorte de savane arborée, dominée en hauteur par quelques Adansonia perrieri, des Terminalia ankaranensis et T micans plus abondants et des Caesalpinia antsiranensis ››. Le 15 décembre, lorsque j’arrivai sur les lieux en début d’aprés-midi et par beau temps, la sonosphère se trouvait investie par les Yanga heathi très présentes, et qui le firent savoir jusques aux prémices du crépuscule. Vers 17 h 20, alors que les grandes Yanga s’étaient tues depuis quelque temps, une sorte de légers clapotements assez réguliers émis, à n’en pas douter, par d’autres cymbales, attirèrent mon attention ... et me firent rechercher les auteurs, de minuscules Cigales toutes vertes, mimésiennes parmi les étroites feuilles de la Césalpinée qui les abritait. Après enregistrement, mais sans pouvoir photographier, je réussissais à en f" vllul V deux.
La figure 6 retranscrit la cymbalisation du premier mâle repéré, enregistré et capturé, et quej’ai placé ici comme holotype. Cephalalna francimontanum n. sp. semble donc être une espèce vespérale, qui se fait entendre dans les débuts des soirées encore ensoleillées. Pour cymbaliser, elle n'adopte pas d'attitude particulière, les ailes gardant la position stégoptère.
L'appel nuptial est une longue suite fiactionnée de très brefs motifs cymbalisés équidistants entre eux et qui donnent l'impression d'un clapotement ( fig. 6a View Fig ). Le spectre moyen présente un pic principal à base large pour culminer vers 4400 Hz ( fig. 6b View Fig ). Étirées Etirées suivant un espacetemps convenable (partie inversée en a), le clapotement se montre résulter d'impulsions cymbalaires quasi instantanées (avec attaque brusque finissant en un très court decrescendo), mais séparées entre elles par de longs silences oscillant autour de 0,15 seconde ( fig. 6e View Fig ). Le spectrugramme ( fig. 6d View Fig ) donne une image verticale caractéristique, avec un fondamental efficient vers 1500 Hz. des harmoniques dont Pintensité maximale se trouve condensée entre 3000 et 5000 Hz. tandis que les suivants s'échelonnent de 6900 à plus de 9000 Hz. Autre particularité une courte expansion latérale s’affirme dès 4000 Hz au niveau de chaque decrescendo.
Au piège lumineux, dressé le soir même malgré la lune au premier quartier, je collectai cinq autres mâles et une femelle.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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