Tapeinosperma rubriscapum Guillaumin

Schmid, Maurice, 2012, Contribution à la connaissance des Primulaceae (ex Myrsinaceae) de Nouvelle-Calédonie. III. Les genres Tapeinosperma Hook. f. et Mangenotiella gen. nov., Adansonia (3) 34 (2), pp. 279-341 : 326

Tapeinosperma rubriscapum Guillaumin

Mémoires du Muséum national d’Histoire naturelle, Paris, sér. Botanique, 8: 159 (1959).

TYPUS. — Nouvelle-Calédonie. Au-dessus de Balade , vers 300 m, arbuste buissonnant (1,5 m), axes infloresc. rouges, fr. jeunes, 11. VI.1956, MacKee 4757 (holo-, P!) .

AUTRE MATÉRIEL EXAMINÉ. — Nouvelle-Calédonie. Tao (au pied du Mont Panié ), arbuste buissonnant (1,5 m), en galerie forestière, fr. globuleux de 5-6 mm de diamètre, 31.VIII.1958, MacKee 6364. — Me Aoui , vers 700 m, arbuste, fl. pourpres, 18. VI.1981, MacKee 39228 (récolté par Cherrier). — Mont Panié , vers 300 m, arbuste (2 m), fl. pourpres, odorantes, 26. V.1980, McPherson 2740 .

OBSERVATIONS

Tapeinosperma rubriscapum est surtout remarquable par ses anthères très courtes, ovales-triangulaires, et ses styles courts (1 mm), étroitement coniques, subulés. Les fleurs sont nettement plus grandes que celles des autres espèces du groupe auquel nous l’avons rattaché. En dehors du massif du Panié, où il croît en forêt sur micaschistes, à basse ou moyenne altitude, il n’a été récolté qu’une seule fois plus au sud, mais toujours sur terrain plus ou moins siliceux. Encore l’échantillon provenant du Me Aoui apparaît-il un peu atypique.

L’espèce, bien que se trouvant dans une zone en partie protégée, peut être considérée comme vulnérable.