Vitis riparia Michx.
Jeanmonod, Daniel, 2015, Notes à la flore de Corse, XXV, Candollea 70 (1), pp. 109-140 : 139
publication ID |
https://doi.org/ 10.15553/c2015v701a10 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.5817643 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/E93A8515-CB20-3136-FCBE-F3DF6A140190 |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Vitis riparia Michx. |
status |
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Vitis riparia Michx. View in CoL × V. rupestris Scheele
− Belgodère: maquis dégradés le long de la RN197 à l’ouest de Lozari , 3.9.201 2, Tison, J.-M. s.n. (Hb. privé); Santa-Maria-Poggio: bord de la RN198 au sud de Moriani-plage près du restaurant Cinderella , 3.9.201 2, Tison, J.-M. s.n. (Hb. privé); Canale-diVerde : bord d’une vigne abandonnée sur le CD17 à l’est de l’embranchement du CD42 , 3.9.201 2, Tison, J.-M. s.n. (Hb. privé); Porto-Vecchio: ourlets de maquis le long de la RN198 aux environs de la bifurcation de Santa Giulia , disséminé et localement abondant, 1.9.201 2, Tison, J.-M. s.n. (Hb. privé).
Les seules vignes américaines identifiées jusqu’ici en Corse sont Vitis rupestris Scheele (LAMBINON, Candollea 61: 93-134, 2006) et V. aff. labrusca L. (TISON, Candollea 67: 293-321, 2012). L’hybride V. riparia × V. rupestris semble en fait fréquent dans l’île; les récoltes citées sont loin d’être exhaustives car les stations observées sont bien plus nombreuses, en particulier sur la côte orientale (J.-M. Tison obs. pers., août-septembre 2012). Il s’agit toujours d’une vigne volubile de grande taille, caractérisée par ses feuilles à trois lobes peu profonds, acuminés et parallèles, à face inférieure munie de touffes de poils axillaires (marqueur de V. riparia ), mais à croissance orthotrope (vs plagiotrope chez V. riparia ) et à sinus foliaire basal en V plus ou moins ouvert (vs subcarré chez V. riparia ). Très polymorphe, sa morphologie tend plus vers le parent V. riparia en milieu humide (à l’extrême, plante atteignant 15 m et limbes allongés et plans pouvant dépasser 20 cm) et vers le parent V. rupestris en milieu sec (à l’extrême, plante de moins de 5 m et limbes isodiamétriques en gouttière ne dépassant guère 10 cm). Même dans ce dernier cas, il reste bien distinct de V. rupestris (plante de 1 à 3 m, feuilles glabres à limbe plus large que long dépassant rarement 5 cm de longueur) souvent présent sur les mêmes sites. Un examen plus attentif montre que ces variations ne sont pas uniquement des écomorphoses: la proportion inhabitellement forte de plantes « rupestris -like » en Corse est sans doute due au choix récurrent de portegreffe particulièrement résistants à la sécheresse. Soit que ces individus « rupestris -like » soient peu dynamiques, soit que les biotopes humides favorables soient trop réduits, l’hybride est moins encombrant en Corse qu’en France continentale où ses variants « riparia -like » manifestent un comportement nettement invasif dans les ripisylves méditerranéennes (BRUNEL & TISON A method of selection and hierarchization of the invasive and potentially invasive plants in continental Mediterranean France, Proc. International Workshop «Invasive Plants in Mediterranean Type Regions of the World», Mèze, France, 25-27 mai 2005, sub V. riparia ). Nous avons cependant observé quelques belles draperies couvrant des arbres en bordure de forêt entre Moriani-plage et Ghisonaccia. Signalons encore que l’un des individus récoltés sur le site de Porto-Vecchio a l’apparence d’un hybride triple issu du croisement spontané de V. riparia × V. rupestris avec V. vinifera subsp. sylvestris , très commun dans la région de Porto-Vecchio.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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