Sidneioides japonense Redikorzev, 1913

Monniot, Françoise & Monniot, Claude, 2008, Compléments sur la diversité des ascidies (Ascidiacea, Tunicata) de l’ouest Pacifique tropical, Zoosystema 30 (4), pp. 799-872 : 834

Sidneioides japonense Redikorzev, 1913

( Figs 47 ; 77A )

Sidneioides japonense Redikorzev, 1913: 212 , fig. 38 ( Japon). — Monniot F. & Monniot C. 2006: 125, fig. 8 ( Madagascar et Indonésie), et synonymie.

MATÉRIEL EXAMINÉ. — Indonésie. Berau, E Kalimantan, Maratua Island, Danau Haji Buang marine lake, 2°12.63’N, 118°35.68’E, 24.X.2003, 0,5 m, coll. L. J. Bell, HBM026, 4 colonies (MNHN A1 SID A 3).

DESCRIPTION

Les colonies ( Fig. 77A ) sont très molles, en coussins épais et de quelques centimètres de diamètre. Les orifices buccaux s’ouvrent en doubles rangs disposés en étoile pour déboucher dans de larges ouvertures cloacales communes. La disposition rappelle celle rencontrée dans le genre Polyclinum . La surface des colonies est lisse, avec seulement par places quelques traînées de grains de sable. Il n’y a pas du tout de sédiment interne.

Les zoïdes et les larves ( Fig. 47 ) ont exactement la même structure que ceux examinés et décrits (Monniot F. & Monniot C. 2006) provenant du Japon (prêt du Nagoya University Museum) et de Madagascar.

REMARQUES

Le genre Sidneioides ne comprend que peu d’espèces (Monniot F.& Monniot C. 2006).Il diffère du genre Polyclinum par la présence de l’ovaire dans le thorax alors que le testicule reste dans le post-abdomen. Il s’en rapproche par l’architecture des colonies et la présence dans les larves de cristaux d’oxalate de calcium ( Fig. 47 ).

Sidneioides japonense a été récolté en plusieurs stations au Japon, mais n’a été signalé ailleurs qu’une fois par Millar (1975) en Indonésie et par Monniot F. & Monniot C. (2006) à Madagascar et en Indonésie dans le lac marin où il est à nouveau signalé ici. La stabilité des caractères anatomiques dans des stations aussi éloignées est remarquable.

Figures

FIG. 47. — Sidneioides japonense Redikorzev, 1913, larve avec cristal d’oxalate (flèche). Échelle: 0,2 mm.

FIG. 77. — A, Sidneioides japonense Redikorzev, 1913; B, Pseudodistoma coronatum Monniot F. & Monniot C., 1996; C, Cystodytes multipapillatus Monniot F., 1988; D, Eudistoma diasterum n. sp.; E, E. dioicum n. sp.; F, E. inauratum Monniot F. & Monniot C., 2001.