Bothroponera perroti, Forel, 1891
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.9896 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.5640537 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/CEA08570-27AB-1E43-5AC4-09F1F81CF27B |
treatment provided by |
Donat |
scientific name |
Bothroponera perroti |
status |
n. sp. |
3. BOTHROPONERA PERROTI HNS , n. sp.
(Pl. IV, fig. 6.)
[[worker]]. Forme plus ou moins intermédiaire entre la B. Wasmannii HNS et la B. comorensis HNS . Longueur 9,5 à 10 mill. Epistome court, sans carène, comme chez la B. comorensis HNS . Mandibules munies de sept dents très faibles et indistinctes, striées à leur base, lisses et luisantes à leur moitié terminale, avec une ponctuation éparse très irrégulière.
Tête rectangulaire, un peu plus longue que large, un peu plus large derrière que devant, moins convexe que chez la B. comorensis HNS , à côtés à peine ou pas convexes. Thorax de la forme ordinaire; la suture méso- métanotale est entièrement oblitérée; cependant sa place est marquée latéralement par une impression de chaque côté. La face déclive du mé- tanotum n'est pas nettement tronquée comme chez les autres espèces du genre, mais très oblique, allongée, passant de chaque côté insensiblement aux faces latérales; elle a une impression médiane longitudinale assez large, qui s'élargit à son extrémité postérieure en un triangle lisse et luisant. Le n œ ud ( écaille) du pédicule est comme chez la B. Wasmannii HNS , mais encore plus arrondi devant (chez la B. Wasmannii HNS , il y a une apparence de troncature antérieure).
Abdomen tronqué devant, fortement étranglé après le premier segment. Tibias et scapes fortement rétrécis à leur base et épaissis ensuite. Les tibias postérieurs ont, à côté de l'éperon pectine, un très petit éperon simple. Funicules petit à petit, mais fortement épaissis vers leur extré- mité (plus encore que chez la B. Wasmannii HNS ).
Sculpture du dessus de la tête fort complexe, de grosseur médiocre. Des stries longitudinales assez fines et en partie fort denses sont à chaque instant interrompues par de plus ou moins gros points enfoncés abondants, mais espacés, dont le fond est en général lisse et luisant. De chaque côté du vertex, ces points deviennent si abondants qu'ils passent à la sculpture réticulée-ponctuée. Sur les joues et derrière les fosses antennaires, ce sont au contraire les stries fines et denses qui prédominent de beaucoup. Des rides plus grossières séparent en outre les points ou lignes de points en divers endroits. Vers l'occiput, la sculpture s'espace et le derrière de l'occiput est luisant, avec des points irré- guliers. Au milieu du dessous de la tête, des stries denses, arquées, convexes devant; sur les côtés, la sculpture est comme dessus.
Sculpture du thorax extrêmement irrégulière. La ponctuation, çà et là plus dense, çà et là plus éparse, offre toutes les dimensions, des plus grossiers aux plus petits points; elle prédomine sur le dos, qui est assez luisant, tandis que les stries et rides, très irrégulières aussi, prédominent sur les côtés plutôt mats. Entre les points, on voit souvent des fragments de stries ou rides rompues. Au bas de la face déclive du méta- notum, un triangle lisse et luisant.
Pédicule et abdomen luisants, irrégulièrement ponctués. A côté d'é- normes fossettes qui abondent surtout sur le pédicule, il y a de petits points. Cependant la ponctuation devient de plus en plus fine et de plus en plus espacée à mesure qu'on avance d'avant en arrière, de sorte qu'elle est fine sur les derniers segments abdominaux. Sur les côtés du pédicule et de l'abdomen, elle devient de plus en plus fine et de plus en plus dense, passant ainsi presque à une sculpture réticulée. Pattes et scapes densément ponctués avec de fines stries ou rides interrompues entre les points.
Pubescence d'un brun jaunâtre, assez abondante sur les tibias, mé- diocre sur les scapes, la tête, les tarses, les cuisses, les hanches et l'extremite de l'abdomen; éparse ailleurs. Sur la tête, elle a une direction transversale, perpendiculaire aux stries.
Pilosité dressée assez éparse partout, fauve, de longueur très irrégu- lière, beaucoup plus fine que chez la B. comorensis HNS . Les tarses ont des piquants ou soies en abondance.
Noire. Pattes, scapes et devant des arêtes frontales d'un brun plus ou moins rougeâtre. Segments abdominaux étroitement bordés de roussâtre.
Madagascar, Fénérive (M. Perrot).
Cette espèce est facile à distinguer par la face déclive de son métano- tum, par sa sculpture complexe et extraordinairement irrégulière, enfin par la forme de son epistome particulière aux quatre espèces de Madagascar connues jusqu'ici.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
|
Phylum |
|
Class |
|
Order |
|
Family |
|
Genus |