Luponovula merlei, Dolin & Ledon, 2002
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5375527 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/84626B44-CC3F-9615-9A42-FCB9FF3DFB9A |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Luponovula merlei |
status |
sp. nov. |
Luponovula merlei n. sp. ( Fig. 3 View FIG A-C)
Cypraea levesquei sensu Bellardi 1852 [non Deshayes, 1835]: 216, pl. 13, fig. 8.
Bernaya (Bernaya) cf. cavata (Edwards, 1865) – Schilder 1941: 80.
MATÉRIEL TYPE. — Holotype MNHN-LP n° R 63012 (coll. L. & T. Dolin); 1 paratype MNHN-LP n° R 63013 (coll. J.-M. Pacaud); 1 paratype UBT (coll. G. O’Gorman).
ÉTYMOLOGIE. — Dédiée à Didier Merle en amical hommage.
NIVEAU TYPE. — Formation des argiles silteuses de Gan (horizon n° 2 in Merle 1985), Yprésien terminal (Éocene inférieur).
LOCALITÉ TYPE. — Gan (La Tuilerie), Pyrénées- Atlantiques ( France).
DESCRIPTION (HOLOTYPE)
La coquille est de grande taille, oviforme, solide, à protoconque involutée. L’aire dorsale est uniformément lisse. La sole ventrale est régulièrement convexe. L’ouverture, courbe, est étroite. Le canal siphonal, en cornet, est bien délimité. Le pli terminal, grêle, arqué, long et oblique, est rejoint par deux longs denticules transverses, plongeant à l’intérieur de l’ouverture. La fossula est auriforme, peu profonde, lisse et aplanie. L’angulation est arrondie, l’aire columellaire est réduite. La lèvre interne porte 28 dents columellaires (+ deux longs denticules), maigres et allongées, s’étendant depuis l’angulation sur les 2,5 mm de la sole ventrale. L’arête adapicale est obsolète, denticulée. Le chenal exhalant est étroit mais relativement profond et bien délimité, adapicalement ouvert et recourbé. La lèvre externe est calleuse, fortement marginée latéralement mais de section légèrement arrondie, restreinte en son tiers antérieur; elle porte 32 fortes dents labrales, 13 s’étendant abapicalement largement sur la dépression antérieure de la lèvre externe, puis 19 plus courtes, limitées à son péristome adapertural. Mensurations: h. 39 mm, dm. 27 mm.
REMARQUES
Il ne fait guère de doute que le spécimen de la collection Geny illustré par Bellardi (1852), considéré ici comme remanié dans le conglomérat de base A (cf. Blondeau et al. 1968) du Lutétien supérieur (« Auversien » auctorum) de La Palarea, aux environs de Nice (Alpes-Maritimes), soit conspécifique de Luponovula merlei n. sp. Cela ne peut malheureusement pas être vérifié, le matériel (s’il a été déposé) n’ayant jusqu’ici jamais été localisé ( Boussac 1911: V-VII). En outre, le taxon nominal levesquei Bellardi , préemployé, ne peut pas être utilisé. Enfin, L. merlei n. sp. ne peut pas être confondue avec aucune des Cypraeidae du genre Bernaya Schilder, 1941 , et se distingue morphologiquement des Luponovula auxquelles elle s’apparente: L. rouaulti ( Cossmann, 1923) , L. globularis ( Edwards, 1854) et L. normalis ( Gregorio, 1880) . L. rouaulti , avec laquelle elle est syntopique à La Tuilerie de Gan, est relativement abondante (une douzaine de spécimens ont été examinés). Elle diffère de L. merlei n. sp. par sa coquille piriforme, allongée, dont le canal siphonal forme un cou net, étroit, et surtout par la denticulation de sa lèvre interne courte et lâche, ne se développant jamais (Cossmann in Cossmann & O’Gorman 1923: 77, pl. 5, figs 30, 31; Dolin & Dolin 1983: 34, 35, figs 19a-b- 21). L. globularis , décrite du Lutétien supérieur de la Formation des Upper Bracklesham Beds, Grande-Bretagne ( Edwards 1854: 130, pl. 16, fig. 3a, b), est également présente dans la Formation contemporaine des sables de Wemmel, Belgique ( Glibert 1938: 79, 80, pl. 2, fig. 16). C’est donc une espèce nordique, bulbeuse à ouverture centrée adaxialement, dont le canal siphonal court et détaché s’ouvre plus largement en pavillon, et dont la denticulation du bord externe est obsolète. Quant à L. normalis ( Gregorio 1880: 32, pl. 6, fig. 14), décrite du Lutétien inférieur de la Formation des calcaires du Vicentin ( Italie), c’est une espèce cylindracée, à ouverture large, que caractérise la denticulation du bord externe constituée de dents épaisses, distantes les unes des autres, se prolongeant sur la plus grande partie du bourrelet labral ( Fig. 3D, E View FIG ). L. merlei n. sp. ne peut pas, non plus, être confondue avec L. ariciopsis du Lutétien inférieur du Vicentin ( Gregorio 1880: 32, pl. 6, figs 11, 13), ou L. rugosa (Broderip, 1827) du Lutétien supérieur du Véronais ( Brigantini 1985: 409 part., pl. 1, fig. 25). Bien qu’elles aient un galbe et des dimensions comparables, ces deux Luponovula de l’Éocène moyen d’Italie présentent en effet un développement extrême de la denticulation des lèvres interne et externe, denticulation se prolongeant sur toute la sole ventrale, contrairement à ce que l’on observe chez L. merlei n. sp.
R |
Departamento de Geologia, Universidad de Chile |
T |
Tavera, Department of Geology and Geophysics |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Phylum |
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Class |
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Order |
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Family |
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Genus |
Luponovula merlei
Dolin, Luc & Ledon, Daniel 2002 |
Bernaya (Bernaya)
SCHILDER F. A. 1941: 80 |