Toseria albata, (Distant, 1878)
publication ID |
https://doi.org/ 10.3406/bsef.2001.16740 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.7129381 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/81596216-754B-FFE9-9640-649952E0BC12 |
treatment provided by |
Tatiana |
scientific name |
Toseria albata |
status |
|
3. - Tosería albata (Distant, 1878)
Tosena melanoptera, var. albata Distant, 1878 View in CoL : Tosena albata, BOULARD, 2000 View in CoL .
Tosena albata est une extraordinaire Cigale tant par ses dimensions (85 mm de longueur totale pour 153 mm d'envergure) que par son éthologie sonore. Les mâles en phased'activité sexuelle volent d'un tronc à un autre, ce dernier toujours à bonne distance, c'est-à-direpas moins d'une trentaine de mètres, du précédent. A chaque arrêt, bien agriffés aux écorces, ils se manifestent bruyamment, indiquant avec force décibels leur présence: gardant la tête enhaut, écartant et rabaissant quelque peu les ailes sur les côtés, ce qui dégage d'autantlabellecouleur orangée de leur abdomen, ils émettent une séquence de cymbalisation d'appel nuptial, laquelle dure environ une trentaine de secondes. Cet appel est complexe, car chaque séquencecomprend trois phrases bien distinctes, dont deux assez prodigieuses en ce qu'elles évoquent une sorte de mélopée plaintive une dizaine de fois répétée (en fait des modules cymbalisés presque équidistants entre eux), que relaye, après une phrase plus courte et uniquement grésillée, un très long sifflement dans les graves. Puis après quelques minutes à peine, ils s'envolent vers un autre tronc ( fig. 1, fig. E View Planche I ).
La C. I. A., ou carte d'identité acoustique ( fig. 5 View Fig ) de cette fabuleuse espèce, est cidessous expliquée.
a et a': oscillogramme d'une séquence d'appel entière transcrite en temps réel et mettant en évidence la structure globale de celle-ci, qui inclut trois trains de modules fort différents entre eux, respectivement désignés par gb (pour grésillement de base), ms (pour modules successifs) et se (pour sifflement continu).
b: oscillogramme de l'espace-temps étirant une portion de cymbalisation d'une seconde prélevée, plage inversée en a, au niveau des modules successifs ms, entre lesquels réapparaît les motifs du grésillement de base gb.
c: spectrogramme conforme à l'oscillogramme b et mettant bien en évidence une seule zone de basses fréquences avec fondamental émis vers 1200 Hz, et délivrée lors de l'attaque de chaque module ms; celle-ci, s'agissant du module ms5, se situe entre 3,65 et 3,82s (cf. oscillogramme b). L'attaque est prolongée par une traîne qui, pour ms5, dure de 3,82 à 4,08s, et qui présente une zone fondamentale vers 1900 Hz accompagnée de deux harmoniques, l'ensemble ne dépassant pas 4000 Hz. Le grésillement de base gb est ici détectable: ses motifs sont plus lâches, tout en donnant une image fréquentielle assez semblable à celle de la traîne.
b': oscillogramme de l'espace-temps étirant, plage inversée en a', un peu plus d'une seconde du long sifflement continu dans les graves (se) (cf. oscillogramme a').
c': l'image fréquentielle de l'oscillogramme b' en confirme la monotonie et son émission dans les graves: l'ensemble du fondamental et des deux harmoniques repérables ne dépasse pas les 3000 Hz comme le montre également l'image du spectre moyen d.
Femelle et accouplement non observés.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.