Dundubia spiculata Noualhier, 1896
publication ID |
https://doi.org/ 10.3406/bsef.2001.16740 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.7129395 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/81596216-7546-FFEA-917C-6682529FB3EB |
treatment provided by |
Tatiana |
scientific name |
Dundubia spiculata Noualhier, 1896 |
status |
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5. - Dundubia spiculata Noualhier, 1896 View in CoL
Platylomia spiculata Distant, 1906 View in CoL et auct. plur.; Dundubia spiculata Chou et al., 1997 View in CoL .
Belle espèce de taille moyenne (58 mm de longueur totale pour 96 mm d'envergure) à dominante vert clair. Les mâles se reconnaissent aisément par la forme spatulée se terminant en pointe triangulaire de leurs longs opercules ( fig. 1, G View Planche I ). Il s'agit d'une espèce crépusculaire hantant les jeunes branches du feuillage. Si sa cymbalisation grésillo-sifflante, assez agréable, permet de localiser aisément l'ensemble végétal où elle se trouve, la détecter précisément relève du tour de force ou de l'exploit chanceux: les signaux, identiques et tous très riches en harmoniques ricochent de feuilles en feuilles, affolant littéralement nos oreilles, incapables alors de nous orienter vers la source cymbalaire. Ajoutons à cela que Dundubia spiculata commence à se manifester le jour finissant et poursuit jusqu'à l'installation complète de la nuit, cequientraved'autantlespossibilitésd'observations.SaC.I.A.( fig. 7 View Fig )estanalyséeici.
a: oscillogramme temporel transcrivant en temps réel 20s du plein appel; il s'agit d'une reproduc¬ tion uniforme, mais doublement crétée, de signaux très denses, très rapprochés entre eux.
b: oscillogramme obtenu pour espace-temps arbitraire, transcrivant et amplifiant une seconde du plein signal prélevée au hasard, plage inversée en a, et mettant en évidence la structure répétitive charpentant cette cymbalisation. La cymbalisation s'avère fondée sur l'envoi de signaux principa¬ lement groupés en 3/10e se seconde. c: spectrogramme étiré conforme à l'oscillogramme b. Le fondamental, très bas en fréquence (1 600 Hz) est aussi peu énergétque; en revanche une quinzaine d'harmoniques, dont les formants que l'on peut numéroter de 3 à 12 et s'élevant en fréquences jusqu'à près de 16000 Hz, se montrent particu¬ lièrement efficaces, tandis que les suivants sont évanescents. d: le tracé du spectre moyen confirme la richesse en harmoniques et la spécificité originale de la cymbalisation crépusculaire de Dundubia spiculata.
Femelle et accouplement non vus.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.