Asteroceras gr. saltriensis ( Parona, 1896 ), 1867

Fauré, Philippe, Sekatni, Nejla, Arfaoui, Mohamed Sabri & Alouani, Rabah, 2021, Le Jurassique du Jebel Ressas (Tunisie). Identification du Sinémurien supérieur dans la Formation Zaghouan. Précisions stratigraphiques et paléobiogéographiques sur le Sinémurien de Tunisie, Geodiversitas 43 (4), pp. 95-119 : 105-106

publication ID

https://doi.org/ 10.5252/geodiversitas2021v43a4

publication LSID

urn:lsid:zoobank.org:pub:D3197095-E2DE-44AD-AA1D-80A8781199C0

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.4555764

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/691087FC-FF97-FFF7-B0EB-F9CDDDC6F80B

treatment provided by

Felipe

scientific name

Asteroceras gr. saltriensis ( Parona, 1896 )
status

 

Asteroceras gr. saltriensis ( Parona, 1896) ( Fig. 6A, B View FIG )

Arietites saltriensis Parona, 1896 : pl. 8, fig. 2, 3.

Asteroceras saltriense – Fucini 1903: pl. 33, fig. 4-6. —? Palfy 1991: pl. 10, fig. 9.

Asteroceras obtusum – Pozzi 1960: pl. 42, fig. 1-2. — Sacchi-Vialli & Cantaluppi 1961: pl. 3, fig. 3, 4. —? Rakús 1994: pl. 5, fig. 3.

? Asteroceras sp. gr. stellare – Sacchi-Vialli & Cantaluppi 1961: pl. 3, fig. 6 seule.

? Asteroceras saltriense – Palfy & Smith 1994: pl. 1, fig. 1.

Asteroceras aff. saltriense – Dommergues et al. 1995: pl. 5, fig. 11.? « Asteroceras » aff. blakei – Alkaya & Meister 1995: pl. 4, fig. 2, 4.

Asteroceras cf. saltriense – Johanson et al. 1997: pl. 1, fig. 5.

Asteroceras gr. saltriensis – Meister & Friebe 2003: pl. 6, fig. 1; pl. 7, figs 1, 3; pl. 8, fig. 1. — Géczy & Meister 2007: pl. 18, figs 1, 2; pl. 19, figs 1, 4; pl. 20, figs 3, 4.

MATÉRIEL EXAMINÉ. — Jebel Ressas, Paroi Rouge, niv. 20. 1 ex. partiellement prélevé, PF202 et 1 ex. non prélevé.

DESCRIPTION

Deux spécimens mal conservés, l’un partiellement prélevé ( Fig. 6A View FIG ), le second n’ayant pu être prélevé ( Fig. 6B View FIG ), sont rapprochés de cette espèce à la coquille assez nettement évolute pour un Asteroceras (O/D = 42-43 %). Les tours externes sont caractérisés par une section ogivale, près de deux fois plus haute que large, des flancs bombés et l’absence des sillons péricarénaux caractéristiques du genre, au profit de simples méplats obliques. Par ailleurs, l’aire ventrale est arrondie à tectiforme, axée par une carène émoussée, totalement absente après 120 mm de diamètre. Les côtes sont fortes et rigides sur le flanc et leur relief tend à s’estomper dans le tiers supérieur du flanc, au niveau de leur légère inflexion vers l’avant. Dans les tours internes l’ornementation est beaucoup plus grossière, avec des côtes fortes et rigides gardant un important relief sur toute la hauteur du tour.

DISCUSSION

A. saltriensis , appartient à un groupe d’Asteroceras évolués qui, tous, montrent une même tendance à l’affaiblissement des sillons qui bordent la carène, et dont l’espèce la mieux documentée est Asteroceras blakei Spath, 1925 . Cette morphologie suggère une transition vers le genre Aegasteroceras Spath, 1925 . Au sein de ce groupe, A. meridionalis Dommergues, Meister & Mettraux, 1990 est l’espèce la plus proche de A. saltriensis , mais sa coquille est plus comprimée et plus nettement involute. Les taxons méditerranéens A. obtusum (Sowerby, 1817) sensu Sacchi-Vialli & Cantaluppi, 1961 et Asteroceras obtusum (Sowerby, 1817) sensu Pozzi, 1960 s’avèrent tous très proches, voire identiques à A. saltriensis .

ÂGE ET RÉPARTITION

Dans la région ouest-téthysienne, A. saltriensis est une espèce de la sous-chronozone à Stellare ( Meister & Friebe 2003) et, comme Asteroceras blakei et A. meridionalis sur les platesformes ouest européennes ( Dommergues 1993; Edmunds et al. 2016), elle n’est présente que dans la partie supérieure de la sous-chronozone, ce qui est très vraisemblablement la position stratigraphique de nos spécimens dans le Jebel Ressas. A. saltriensis offre une répartition purement méditerranéenne et est signalé dans les Alpes calcaires italiennes ( Parona 1896; Sacchi-Vialli & Cantaluppi 1961), l’Austro-Alpin supérieur autrichien ( Dommergues et al. 1995; Meister & Friebe 2003) et italien ( Pozzi 1960) et les Monts du Bakony hongrois ( Géczy & Meister 2007). Elle n’avait jamais été citée à ce jour dans la Dorsale tunisienne ni sur la marge nord-africaine de la Téthys. A. saltriensis est également fréquemment cité dans la région pacifique ( Palfy 1991).

Kingdom

Animalia

Phylum

Mollusca

Class

Cephalopoda

Order

Ammonoidea

Family

Arietitidae

Loc

Asteroceras gr. saltriensis ( Parona, 1896 )

Fauré, Philippe, Sekatni, Nejla, Arfaoui, Mohamed Sabri & Alouani, Rabah 2021
2021
Loc

Arietites saltriensis

Arietites saltriensis Parona, 1896 : pl. 8, fig. 2, 3.
Loc

Asteroceras saltriense

Fucini 1903 : pl. 33, fig. 4-6.
? Palfy 1991 : pl. 10, fig. 9.
Loc

Asteroceras obtusum

Pozzi 1960 : pl. 42, fig. 1-2.
Sacchi-Vialli & Cantaluppi 1961: pl. 3, fig. 3, 4.
? Rakús 1994 : pl. 5, fig. 3.
Loc

Asteroceras

Sacchi-Vialli & Cantaluppi 1961: pl. 3, fig. 6 seule.
Loc

Asteroceras saltriense

Palfy & Smith 1994: pl. 1, fig. 1.
Loc

Asteroceras aff. saltriense

Dommergues et al. 1995 : pl. 5, fig. 11.
Alkaya & Meister 1995 : pl. 4, fig. 2, 4.
Loc

Asteroceras cf. saltriense

Johanson et al. 1997: pl. 1, fig. 5.
Loc

Asteroceras gr. saltriensis

Meister & Friebe 2003 : pl. 6, fig. 1; pl. 7, figs 1, 3; pl. 8, fig. 1.
Géczy & Meister 2007 : pl. 18, figs 1, 2; pl. 19, figs 1, 4; pl. 20, figs 3, 4.
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