Eoincamys aff. pascuali, Frailey & Campbell, 2004
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/geodiversitas2019v41a20 |
publication LSID |
urn:lsid:zoobank.org:pub:3AE8F1E0-E6DA-421B-B269-88C66B18C452 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.3703816 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/6662E751-FF95-FFB9-FEC1-7477FE844B27 |
treatment provided by |
Valdenar |
scientific name |
Eoincamys aff. pascuali |
status |
|
( Fig. 3 View FIG R-T; Tableau 1 View TABLEAU )
MATÉRIEL. — MUSM-3535, m1 gauche complète ( Fig. 3T View FIG ); MUSM-3536, P4 gauche sub-complète ( Fig. 3R View FIG ); MUSM-3537, fragment de M1 ou M2 gauche ( Fig. 3S View FIG ); MUSM-3538, fragment de molaire supérieure droite (non figurée).
LOCALITÉ. — TAR-50, Juanjui, Département de San Martín, Pérou.
DESCRIPTION
La molaire MUSM-3535 ( Fig. 3T View FIG ) est brachyodonte, tétralophodonte et téniodonte. La partie distale de sa couronne est
plus élevée que sa partie mésiale. Elle présente des cristides très hautes et obliques ainsi que des vallées très profondes. Les cuspides sont très crestiformes dans leur ensemble, et relativement grêles. Le protoconide est présent mais peu distinct de son bras postérieur, lui-même connecté directement à l’hypolophide. L’ectolophide ne se distingue pas de l’hypolophide ni du bras postérieur du protoconide, avec lesquels il forme une cristide oblique centrale. Le métaconide est relié au protoconide par un métalophulide I court et fin. Une néocristide est dirigée mésiodistalement depuis le métalophulide I et se connecte à un court néomésolophide s’étendant depuis un petit mésostylide connecté à un long bras postérieur du métaconide. L’hypoconide crestiforme n’est pas distinct du postérolophide. Ces deux structures forment, avec l’excroissance antérieure de l’hypoconide, une longue cristide postérieure isolée de la cristide oblique centrale par une profonde confluence entre le métaflexide et l’hypoflexide.
La P4 MUSM-3536 ( Fig. 3R View FIG ) est trilophodonte et téniodonte. Les paracône et métacône sont renflés tandis que le protocône est large mais crestiforme. L’hypocône est quant à lui cassé mais fusionné à l’excroissance postérieure du protocône, fermant ainsi l’hypoflexus lingualement. Un parastyle petit et bas est présent à l’avant du paracône et développe de courtes crestules linguale et labiale. Sa crestule linguale est clairement séparée de l’antérolophe. Le protolophe est incomplet: seule est présente la partie labiale, laquelle est épaisse et se connecte avec le bras antérieur de l’hypocône (confluence entre l’hypoflexus et le paraflexus). La mure est absente. Une encoche entre le paracône et le métacône maintient le flexus postérieur ouvert labialement. Le postérolophe est courbé et épais.
MUSM-3537 ( Fig. 3S View FIG ) est un fragment de dent, correspondant à la partie distolabiale d’une M1 ou M2 supérieure gauche sur laquelle l’antérolophe et le protocône sont manquants. Ce fragment présente des lophes très hauts et obliques, délimitant des flexi et fossettes profondes. Les cuspides sont peu marquées et crestiformes. Le paracône développe un long bras postérieur séparé du bras antérieur du mésostyle par une fine encoche. Du paracône s’étend lingualement une crête oblique et massive résultant de la fusion du protolophe labial avec la mure et le bras antérieur de l’hypocône. L’absence de marques antérieures de connexion sur cette crête centrale montre que la dent était téniodonte. Le métacône est relié distolingualement au postérolophe, via une petite structure bulbeuse (« style » postérieur), et mésiolabialement au mésostyle via une longue crête, correspondant à un bras postérieur du mésostyle et/ou un bras antérieur du métacône. La troisième crête, oblique et parallèle à la crête centrale, connecte le mésostyle au postérolophe. Elle montre une encoche fine et peu profonde située aux abords du mésostyle, et paraît être ainsi constituée d’un court mésolophe partant du mésostyle et d’une longue crête partant du postérolophe (crête du postérolophe?). Une structure très basse, pouvant être interprétée comme un reliquat de métalophe, relie la base du métacône à la troisième crête.
COMPARAISONS
Cette dent diffère de celles d’ Eobranisamys romeropittmanae Frailey & Campbell, 2004, du fait de sa tétralophodontie; d’ Eoincamys ameghinoi Frailey & Campbell, 2004, par sa taille supérieure, du fait de ses crêtes orientées plus obliquement et de sa téniodontie; d’ Eoincamys parvus Boivin, Marivaux, Pujos, Salas-Gismondi, Tejada-Lara, Varas-Malca & Antoine, 2018, par sa taille largement supérieure et une connexion antérieure de la deuxième cristide sur le métalophulide I sur les molaires inférieures; d’ Eoincamys valverdei Boivin, Marivaux, Pujos, Salas- Gismondi, Tejada-Lara, Varas-Malca & Antoine, 2018, par une taille très légèrement plus petite et une couronne plus basse; d’ Eoincamys pascuali Frailey & Campbell, 2004, par un métacône encore distinct sur les molaires supérieures et une connexion antérieure de la deuxième cristide sur le métalophulide I sur les molaires inférieures. Toutefois, c’est de ce dernier taxon que MUSM-3537 s’approche le plus et nous l’attribuons de ce fait à Eoincamys aff. pascuali.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.