Cachiyacuy cf. kummeli, Antoine, Marivaux, Croft, Billet, GanerOd, Jaramillo, Martin, Orliac, Tejada, Altamirano, Duranthon, Fanjat, Rousse & Salas Gismondi, 2012
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/geodiversitas2019v41a20 |
publication LSID |
urn:lsid:zoobank.org:pub:3AE8F1E0-E6DA-421B-B269-88C66B18C452 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.3703802 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/6662E751-FF8C-FFA2-FECD-7417FC174F98 |
treatment provided by |
Valdenar |
scientific name |
Cachiyacuy cf. kummeli |
status |
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( Fig. 3 View FIG A-G; Tableau 1 View TABLEAU )
MATÉRIEL. — MUSM-3373, m1 gauche ( Fig. 3E View FIG ); MUSM-3374, m2 droite ( Fig. 3G View FIG ); MUSM-3375, m2 droite ( Fig. 3F View FIG ); MUSM- 3372, P4 gauche ( Fig. 3A View FIG ); MUSM-3378, M1 gauche ( Fig. 3D View FIG ); MUSM-3376, M2 gauche ( Fig. 3B View FIG ); MUSM-3377, M2 droite ( Fig. 3C View FIG ).
LOCALITÉ. — TAR-55bis, Balsayacu, Département de San Martín, Pérou.
DESCRIPTION
La m1 (MUSM-3373; Fig. 3E View FIG ) présente un contour subrectangulaire, caractérisé par un métaconide très anguleux et dominant. Cette molaire est tétralophodonte et non téni- odonte. Le protoconide et l’entoconide sont bien marqués tandis que l’hypoconide est d’apparence crestiforme, mais se distinguant encore du postérolophide. L’obliquité des cristides est faible et l’émail peu épais. Les vallées sont relativement profondes par rapport à la hauteur des cristides. Le métalophulide I est rectiligne mais discontinu. Il est composé du bras antérieur du protoconide et de celui du métaconide, lesquels se connectent centralement sur l’axe labiolingual. Un faible bourrelet d’émail, situé distalement sur le bras postérieur du métaconide, indique la présence d’un mésostylide. De ce dernier s’étend la deuxième cristide, sinueuse et composée d’un néomésolophide court qui rejoint le long bras postérieur du protoconide connecté à l’ectolophide. Le bras antérieur de l’hypoconide est bien marqué et orienté obliquement de l’hypoconide vers l’hypolophide. Le postérolophide rejoint l’entoconide à sa base, laissant une encoche ouvrant le métaflexide lingualement.
Les m2 (MUSM-3374 et 3375; Fig. 3F, G View FIG ) présentent une architecture occlusale similaire à celle observée sur les m1, mais en différent par leur forme plus quadrangulaire et transverse.
La M1 MUSM-3378 ( Fig. 3D View FIG ) est brachyodonte, tétralophodonte, non téniodonte et présente un émail plus épais lingualement que labialement. Les cuspides sont bien définies et les lophes sont rectilignes et transverses. Seul le bras antérieur de l’hypocône est orienté obliquement et se connecte à la mure. Le postérolophe est épais et pourrait correspondre à un complexe métacône-métalophe-postérolophe (voir Boivin & Marivaux 2018). Le mésostyle est marqué, et de ce dernier part un long mésolophe connecté au bras antérieur de l’hypocône via un mésolophule peu marqué et très court. Une crête accessoire connecte le mésolophe au postérolophe/complexe (métacône-métalophe-postérolophe), délimitant ainsi deux fossettes postérieures: la première est triangulaire, peu étendue et située labialement à l’hypocône, et la seconde est sub-ovale, plus étendue et longeant le mésolophe. Le protolophe labial est rectiligne, légèrement oblique, et relie le paracône de petite taille au protolophe lingual. Ce dernier ferme lingualement l’antérofossette. L’antérolophe, reliant le très large protocône au paracône, ferme l’antérofossette labialement.
Les M2 (MUSM-3376 et MUSM-3377; Fig. 3B, C View FIG ) ont une morphologie occlusale similaire à celle de la M1, mais présentent un contour plus transverse et arrondi du fait de la courbure marquée de leur antérolophe et de leur postérolophe. Les cuspides sont bulbeuses à l’exception du protocône qui est crestiforme. Le mésostyle est bien marqué, occupant une position légèrement plus labiale que les deux autres cuspides labiales.
COMPARAISONS
Ce taxon diffère de Canaanimys maquiensis Antoine, Marivaux, Croft, Billet, GanerØd, Jaramillo, Martin, Orliac, Tejada, Altamirano, Duranthon, Fanjat, Rousse & Salas Gismondi, 2012, par la tétralophodontie de ses M1-2 et la présence d’une deuxième cristide complète et robuste sur les molaires inférieures; de Mayomys confluens Boivin, Marivaux, Pujos, Salas-Gismondi, Tejada-Lara, Varas-Malca & Antoine, 2018 par la présence d’un métaconide très anguleux sur les molaires inférieures; et de Cachiyacuy kummeli Antoine, Marivaux, Croft, Billet, GanerØd, Jaramillo, Martin, Orliac, Tejada, Altamirano, Duranthon, Fanjat, Rousse & Salas Gismondi, 2012, par sa plus grande taille et la présence d’une connex- ion du postérolophide plus basse sur l’entoconide, lequel est moins élevé que chez ce dernier. Il est toutefois à rapprocher de cette dernière espèce, avec laquelle il présente de plus fortes ressemblances.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.