Eoespina sp, Assemat, 2019

Assemat, Alexandre, Boivin, Myriam, Marivaux, Laurent, Pujos, François, Benites-Palomino, Aldo, Salas-Gismondi, Rodolfo, Tejada-Lara, Julia V., Varas-Malca, Rafael M. & Negri, Francisco Ricardo, 2019, Restes inédits de rongeurs caviomorphes du Paléogène de la région de Juanjui (Amazonie péruvienne): systématique, implications macro-évolutives et biostratigraphiques, Geodiversitas 41 (20), pp. 699-730 : 712

publication ID

https://doi.org/ 10.5252/geodiversitas2019v41a20

publication LSID

urn:lsid:zoobank.org:pub:3AE8F1E0-E6DA-421B-B269-88C66B18C452

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.3703800

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/6662E751-FF8A-FFB8-FBA7-707BFDA34926

treatment provided by

Valdenar

scientific name

Eoespina sp
status

 

Eoespina sp .

( Fig. 3 View FIG M-O; Tableau 1 View TABLEAU )

MATÉRIEL. — MUSM-3383, M1-2 droite sub-complète ( Fig. 3M View FIG ); MUSM-3524, M2 gauche fragmentaire ( Fig. 3N View FIG ); MUSM-3384, M1-2 droite cassée lingualement ( Fig. 3O View FIG ).

LOCALITÉ. — TAR-47, Juanjui, Département de San Martín, Pérou.

DESCRIPTION

MUSM-3383 ( Fig. 3M View FIG ) et MUSM-3524 ( Fig.3N View FIG ) sont tétralophodontes, brachyodontes, non téniodontes et possèdent un contour arrondi, ainsi que des crêtes étroites et hautes délimitant des fosses et flexi profonds. Les cuspides sont bien marquées et reliées par des crêtes rectilignes, à l’exception du bras antérieur de l’hypocône qui est oblique. Le protocône est bulbeux et présente une forte excroissance postérieure. La partie linguale du protolophe est moins développée que la partie labiale, mais sépare l’hypoflexus de la parafossette, ou du paraflexus à des stades d’usure moindres. Le paracône est relié à la mure par le protolophe labial, lequel est épais. Une troisième crête s’étend labiolingualement entre le mésostyle et la jonction mure/ bras antérieur de l’hypocône. Le métacône et le métalophe ne sont pas distincts. Cependant, la région postérolabiale du postérolophe est très épaisse, et témoigne probablement d’un complexe métalophe-métacône-postérolophe.

MUSM-3384 ( Fig. 3O View FIG ) présente un patron occlusal similaire à celui observé chez MUSM-3383 ( Fig. 3M View FIG ), mais l’ouverture labiale du paraflexus y est visible (usure moins avancée). Concernant la troisième crête transverse, un long mésolophule se connecte labialement à un très court mésolophe partant du mésostyle. Une tubérosité est située sur le postérolophe, lingualement au métacône, et pourrait indiquer la présence des vestiges d’un métalophe se connectant au postérolophe.

COMPARAISONS

MUSM-3383, MUSM-3524 et MUSM-3384 diffèrent des molaires supérieures de Cachiyacuy et de Canaanimys , par leur tétralophodontie et l’aspect arrondi de leur contour occlusal, caractères qui les rapprochent plutôt d’ Eoespina; elles diffèrent néanmoins des molaires supérieures d’ Eoespina par l’absence de fermeture labiale de la postérofossette et la présence d’un renflement plus marqué sur le postérolophe; elles diffèrent plus encore de celles de Mayomys confluens, par l’absence de fusion du mésostyle avec le métacône, et l’absence d’une fermeture labiale du postéroflexus. Le matériel n’est pas suffisant pour soutenir une identification spécifique, mais il peut être assigné avec confiance au genre Eoespina (sensu Boivin et al. 2017a) et laissé en nomenclature ouverte.

Kingdom

Animalia

Phylum

Chordata

Class

Mammalia

Order

Rodentia

Family

Echimyidae

Genus

Eoespina

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