Eoespina sp, Assemat, 2019
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/geodiversitas2019v41a20 |
publication LSID |
urn:lsid:zoobank.org:pub:3AE8F1E0-E6DA-421B-B269-88C66B18C452 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.3703800 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/6662E751-FF8A-FFB8-FBA7-707BFDA34926 |
treatment provided by |
Valdenar |
scientific name |
Eoespina sp |
status |
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( Fig. 3 View FIG M-O; Tableau 1 View TABLEAU )
MATÉRIEL. — MUSM-3383, M1-2 droite sub-complète ( Fig. 3M View FIG ); MUSM-3524, M2 gauche fragmentaire ( Fig. 3N View FIG ); MUSM-3384, M1-2 droite cassée lingualement ( Fig. 3O View FIG ).
LOCALITÉ. — TAR-47, Juanjui, Département de San Martín, Pérou.
DESCRIPTION
MUSM-3383 ( Fig. 3M View FIG ) et MUSM-3524 ( Fig.3N View FIG ) sont tétralophodontes, brachyodontes, non téniodontes et possèdent un contour arrondi, ainsi que des crêtes étroites et hautes délimitant des fosses et flexi profonds. Les cuspides sont bien marquées et reliées par des crêtes rectilignes, à l’exception du bras antérieur de l’hypocône qui est oblique. Le protocône est bulbeux et présente une forte excroissance postérieure. La partie linguale du protolophe est moins développée que la partie labiale, mais sépare l’hypoflexus de la parafossette, ou du paraflexus à des stades d’usure moindres. Le paracône est relié à la mure par le protolophe labial, lequel est épais. Une troisième crête s’étend labiolingualement entre le mésostyle et la jonction mure/ bras antérieur de l’hypocône. Le métacône et le métalophe ne sont pas distincts. Cependant, la région postérolabiale du postérolophe est très épaisse, et témoigne probablement d’un complexe métalophe-métacône-postérolophe.
MUSM-3384 ( Fig. 3O View FIG ) présente un patron occlusal similaire à celui observé chez MUSM-3383 ( Fig. 3M View FIG ), mais l’ouverture labiale du paraflexus y est visible (usure moins avancée). Concernant la troisième crête transverse, un long mésolophule se connecte labialement à un très court mésolophe partant du mésostyle. Une tubérosité est située sur le postérolophe, lingualement au métacône, et pourrait indiquer la présence des vestiges d’un métalophe se connectant au postérolophe.
COMPARAISONS
MUSM-3383, MUSM-3524 et MUSM-3384 diffèrent des molaires supérieures de Cachiyacuy et de Canaanimys , par leur tétralophodontie et l’aspect arrondi de leur contour occlusal, caractères qui les rapprochent plutôt d’ Eoespina; elles diffèrent néanmoins des molaires supérieures d’ Eoespina par l’absence de fermeture labiale de la postérofossette et la présence d’un renflement plus marqué sur le postérolophe; elles diffèrent plus encore de celles de Mayomys confluens, par l’absence de fusion du mésostyle avec le métacône, et l’absence d’une fermeture labiale du postéroflexus. Le matériel n’est pas suffisant pour soutenir une identification spécifique, mais il peut être assigné avec confiance au genre Eoespina (sensu Boivin et al. 2017a) et laissé en nomenclature ouverte.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.