Canaanimys aff. maquiensis, Antoine, Marivaux, Croft, Billet, GanerOd, Jaramillo, Martin, Orliac, Tejada, Altamirano, Duranthon, Fanjat, Rousse & Salas Gismondi, 2012
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/geodiversitas2019v41a20 |
publication LSID |
urn:lsid:zoobank.org:pub:3AE8F1E0-E6DA-421B-B269-88C66B18C452 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.3703798 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/6662E751-FF8A-FFA7-FEA4-737BFA774986 |
treatment provided by |
Valdenar |
scientific name |
Canaanimys aff. maquiensis |
status |
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( Fig. 4O, P View FIG ; Tableau 1 View TABLEAU )
MATÉRIEL. — MUSM-3371, M3 gauche complète ( Fig. 4O View FIG ); MUSM-3379, fragment de M3 gauche ( Fig. 4P View FIG ).
LOCALITÉS. — TAR-55 & TAR-55bis, Balsayacu, Département de San Martín, Pérou.
DESCRIPTION
MUSM-3371 ( Fig. 4O View FIG ) est brachyodonte, tétralophodonte et non téniodonte. Elle présente un contour arrondi ainsi que des lophes grêles, peu épais.Toutes les crêtes sont transverses, à l’exception du bras antérieur de l’hypocône, dans la continuité de ce dernier. Le métacône est petit et sensiblement égal en taille au mésostyle. La molaire présente un protocône et un hypocône crestiformes. Le postérolophe relie l’hypocône à la base du métacône. Il n’y a pas de métalophe dans la partie distolabiale de la dent, mais on peut noter la présence d’une postérofossette très ouverte dans laquelle s’individualisent des crestules d’émail, lesquelles peuvent être interprétées comme des néoformations ou des vestiges du métalophe. Le bras antérieur de l’hypocône, très développé, s’étend jusqu’à rejoindre une troisième crête transverse qui semble être un mésolophule, s’arrêtant à la base du mésostyle. De plus, la dent ne possède qu’une mure très peu marquée, sous la forme d’un éperon situé à l’extrémité mésiale du bras antérieur de l’hypocône. Cet éperon est à peine connecté au protolophe. Ce dernier est complet et épais, empêchant la confluence de l’hypoflexus avec le paraflexus. L’antérolophe est courbé et peu élevé; il s’étend du protocône à la base du paracône. Le paraflexus et le mésoflexus mésial sont profonds et étroits montrant la proximité des lophes sur la partie antérieure de la dent.
MUSM-3379 ( Fig. 4P View FIG ) est cassée antérieurement mais présente un patron occlusal assez similaire à celui de MUSM- 3371. À l’inverse du paracône bien développé, le métacône est réduit à une petite protubérance à l’extrémité labiale du postérolophe. Le mésostyle est bien développé. Le protolophe labial est robuste et non rectiligne. Le protolophe lingual est matérialisé par deux éperons d’émail (i.e., pseudo-téniodontie): le premier haut, épais et directement issu du protolophe labial et le second très fin et très bas reliant le premier éperon au protocône. Ce dernier se connecte à une mure incomplète et très basse. Du mésostyle part une troisième crête étroite qui semble être un mésolophe, se connectant au bras antérieur de l’hypocône. La présence d’une encoche entre le métacône et le mésostyle ouvre le flexus postérieur labialement.
COMPARAISONS
Ce matériel est rapproché du genre Canaanimys (seulement connu par l’espèce type C. maquiensis à CTA-27; Antoine et al. 2012; Boivin et al. 2017a), car il présente des crêtes étroites, transverses, des crestules pouvant être assimilées à un métalophe vestigial dirigé antérieurement ainsi qu’un grand flexus postérieur. Il diffère de ce dernier par la présence d’une téniodontie moins marquée ainsi que d’un métalophe incomplet. Il diffère également de Cachiyacuy par la taille de son flexus (ou fossette) postérieur et la présence d’une pseudo-téniodontie à téniodontie de la M3; d’ Eobranisamys par l’absence de métalophe sur la M3 et l’aspect plus transverse de ses lophes. Compte tenu de leur patron morphologique, nous assignons ces spécimens à Canaanimys aff. maquiensis.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.