Hemitoma (Montfortia) davincii, Pacaud, 2004
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.4665259 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/492A878D-407F-FF98-FF43-97A3FE75FA5A |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Hemitoma (Montfortia) davincii |
status |
sp. nov. |
Hemitoma (Montfortia) davincii n. sp. ( Fig. 16A, B View FIG )
MATÉRIEL TYPE. — Holotype [Ee] ( MNHN R 63277, coll. Meyer); paratype [Mi] ( MNHN R 63278, coll. Meyer).
ÉTYMOLOGIE. — Dédié au grand Leonardo da Vinci (1452-1519), explorateur des Arts et des Sciences et observateur exceptionnel qui écrivait: « Avec le temps, la mer se retirait, la boue se convertissait en pierre et les coquilles désormais privées de leurs animaux, étaient remplies de boue et ainsi au cours de la transformation en pierre » (in Gaudant & Bouillet 2000).
LOCALITÉ TYPE. — Vigny, Bois-des-Roches, Vald’Oise, Danien (Paléocène inférieur).
DIMENSIONS (holotype). — Hauteur: 13 mm; diamètre antéro-postérieur: 19 mm; diamètre transversal: 15 mm.
DESCRIPTION
La coquille est de taille moyenne, assez élevée, conique, à sommet peu recourbé, subcentral. Le profil antérieur est faiblement convexe. Le profil postérieur est modérément concave. Les aires latérales sont peu renflées. La sélénizone est portée par une côte plus forte, plus large et arrondie. Le contour extérieur est ovalaire. Le bord interne est faiblement crénelé (visible sur le moule interne). La surface externe est couverte d’une trentaine de côtes rayonnantes régulières et fines entre lesquelles s’intercale une côte intermédiaire plus fine. L’ornementation transverse est formée de cordonnets épais qui dessinent avec les côtes radiales des mailles carrées, profondément marquées dans la partie médiane et s’atténuant vers la périphérie.
DISCUSSION
L’assignation générique est basée sur la forme élevée et conique de la coquille, sur la côte proéminente formée par la sélénizone et sur le sillon interne de la partie antérieure de la coquille (visible sur le moule interne paratype). Cette espèce se distingue des Emarginula discutées plus haut par ses dimensions plus importantes, par le nombre et la finesse de son ornementation radiale et par la côte antérieure, large et arrondie à l’emplacement de la sélénizone. Le sous-genre Hemitoma (Montfortia) est signalé pour la première fois dans le Paléocène ( Wenz 1938). La plus ancienne espèce jusqu’ici connue, H. (M.) cantonensis Squires, 1987 de l’Éocène de Whitaker Peak Area en Californie en diffère par un galbe moins élevé, plus incurvé, au bord antérieur plus convexe et présentant une ornementation plus forte. Outre H. (M.) davincii n. sp. du Danien du Bassin de Paris , on relève à l’Éocène de France deux autres espèces: H. (M.) fenestrata (Deshayes, 1861) du Lutétien du Bassin de Paris et H. (M.) paucicostata (Cossmann, 1902) de l’Auversien du Bois-Gouët, Saffré (Loire- Atlantique). La première diffère de l’espèce de Vigny par un galbe plus incurvé et montre une ornementation radiale plus faible. La seconde espèce en diffère radicalement par son galbe surbaissé, peu incurvé et par sa sculpture composée de côtes plus fortes.
MNHN |
Museum National d'Histoire Naturelle |
R |
Departamento de Geologia, Universidad de Chile |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.