Gomphotherium steinheimense (Klähn, 1922)

Tassy, Pascal, 2014, L’odontologie de Gomphotherium angustidens (Cuvier, 1817) (Proboscidea, Mammalia): données issues du gisement d’En Péjouan (Miocène moyen du Gers, France), Geodiversitas 36 (1), pp. 35-115 : 108-109

publication ID

https://doi.org/ 10.5252/g2014n1a2

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/03F19B13-9C06-FFAD-3AD1-FB2E3985F90A

treatment provided by

Marcus

scientific name

Gomphotherium steinheimense (Klähn, 1922)
status

 

Gomphotherium steinheimense (Klähn, 1922)

L’espèce de grande taille Gomphotherium steinheimense décrite dans l’Astaracien et Vallésien (MN7- MN9) ( Göhlich 1999) est notamment connue par deux individus (squelettes articulés assez bien représentés) découverts dans l’Astaracien de Steinheim ( Klähn 1931) et de Gweng ( Göhlich 1998) avec association des dents jugales et des défenses (plus précisément, le squelette de Gweng est prudemment rapporté par Göhlich à G. aff. steinheimense ).

Les défenses supérieures sont primitives avec une courbure simple ( Göhlich 1998: 71, pl. 4 fig. 1g, h) et, lorsqu’elle existe, une bande d’émail uniformément latérale ( Göhlich 1998: 65, 66, fig. 30) (l’individu de Gweng en est dépourvu [ Göhlich 1998: 71, 77, fig. 37a]).Les inférieures sont dérivées avec une section transverse circulaire à ovale (sillon longitudinal dorsal faible à nul) ( Klähn 1931: 7, pl. 2, fig. 1) ( Fig. 72N, O View FIG ) ou piriforme ( Göhlich 1998: 77, fig. 37b). On retrouve l’état dérivé de la section transverse chez des espèces contemporaines (ou plus récentes) comme Gomphotherium browni (Osborn, 1926) de la Formation Chinji au Pakistan ( Fig. 72P View FIG ) tandis qu’au Miocène supérieur les derniers représentants de G. angustidens ont une défense inférieure de section piriforme inchangée ( Fig. 72M View FIG ).Les molaires associent massivité des tubercules et vastes interlophes (ides), les trèfles prétrites sont relativement peu développés, avec des conules centraux antérieurs et postérieurs de taille égale (traits conférant à G. steinheimense un cachet «subtapiroïde»). L’agrandissement des mésoconelets des 3 e et 4 e lophes de M3 donne à ces lophes une régularité dans le développement des cuspides évoquant la morphologie des M3 des gomphothères tétralophodontes, comme celles de Tetralophodon longirostris (Kaup, 1832) ( Göhlich 1998: 57, figs 24, 27; 81, fig. 49; pl. 4, fig. 1a). Ce trait affecte aussi les m3 ( Fig. 73 View FIG ). En dernier lieu, être étroitement rapprochées de G. steinheimense ( Duranthon et al. 1995: 30; Göhlich 1999: 162; Heizmann et al. 1996: 26).

la hauteur de la couronne est relativement faible par rapport à la grande taille (longueur et largeur) des molaires de l’espèce ( Fig. 73 View FIG ). Aucune dent mise au jour à En Péjouan ne rentre dans la variation morphologique de G. steinheimense + G. aff. steinheimense telle qu’elle est décrite dans l’Astaracien par Göhlich (1998). En revanche, quelques dents du Miocène moyen de Saint-Frajou (Haute-Garonne) connues sous le nom de Mastodon pyrenaicus Lartet in Falconer, 1857 et décrites par Lartet (1859) peuvent

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