Cytherella ovata ( Roemer, 1841 )

Guernet, Claude & Villier, Loïc, 2017, Les ostracodes de la collection de P. Margerie et l’âge des couches à Laffittéines du Mont Aimé (bassin de Paris, France), Geodiversitas 39 (2), pp. 225-249 : 228

Cytherella ovata ( Roemer, 1841)

( Fig. 2B )

Cytherina ovata Roemer, 1841: 104 , pl. 16, fig. 21.

Cytherella ovata – Herrig 1966: 718-728, pl. 2, figs 1-7, pl. 14, figs 6-8. — Damotte 1971: 55, 56, pl. 1, figs 2-7.

Cytherella sulcata Van Veen, 1932: 336 , 337, pl. 4, fig. 1-18. — Howe & Laurencich 1958: 258.

Cytherella aff. sulcata – Margerie 1967: 12, pl. 1, figs 3-5 (cellule MA 6).

? Cytherella sp. C – Margerie 1967: 12, pl. 1, fig. 6, pl. 3, fig. 5 (cellule MA 7).

REMARQUES

L’espèce est représentée par 31 valves et carapaces dans la collection de P. Margerie. L’extrême bord antérieur de leurs valves gauches est aplati. Pour P. Margerie (1967) «Les spécimens du Mont-Aimé sont très proches de C. sulcata Van Veen, 1932 , sinon identiques». Ces spécimens s’identifient aussi à ceux de la Cytherella cf. sulcata du Maastrichtien de l’île de Rügen ( Herrig 1966), figurations que P.Margerie ne pouvait connaître lors de la rédaction de ses articles.

Les Cytherella du groupe ovata sont caractérisées par des valves gauches allongées avec un bord postéro-dorsal incliné et des valves droites subovales. Les espèces de ce groupe sont nombreuses, connues de l’Aptien ( Neale 1978) à l’Actuel et souvent figurées de façon imprécise. Cytherella ovata a été décrite dans le Campanien du nord-ouest de l’Allemagne mais la collection de Roemer est perdue et aucun néotype ne semble avoir été désigné (Van Morkhoven 1963).

À ces valves, il faut peut-être ajouter les 12 valves gauches de Cytherella sp. C , plus grandes que les précédentes ( Fig. 2C ). P. Margerie les distingue par leurs contours sensiblement différents (la surface des valves, «au lieu de passer au bord externe antérieur par une courbe insensible, forme gradin » et «l’arrière de la valve gauche de l’adulte est plus haute que l’avant ») mais souligne néanmoins leur ressemblance. Ces différences peuvent être liées à des stades de développement distincts ou au dimorphisme sexuel.

À noter qu’il n’existe pas de Cytherella sp. B ni dans le texte, ni dans la collection de P. Margerie.

Figures

FIG. 2. — A, Polycopsis semiplicata Margerie, 1967, carapace en vue latérale droite; B, Cytherella ovata (Roemer, 1841), V. G., femelle probable; C, Cytherella sp. C, V. G., mâle probable; D, Cytherella sp. D, V. G.; E, Cytherella sp. A’; F, Cytherella cf. foveata Van Veen, 1932, V. D.; G, Cytherelloidea biloculata Van Veen, 1932, V. D.; H, Cytherella densepunctata Margerie, 1967, V. G.; I, J, Cytherelloidea denticulata (Bosquet, 1854), V. G. mâle et V. D. femelle; K, Bairdia reniformis Margerie, 1967, carapace, vue latérale droite; L, M, Bairdia denticulata Marsson, 1880, V. D. et V. G.; N, O, Bairdoppilata campanensis Margerie, 1968, n. comb., V. G. et V. D.; P, Q, Neonesidea? obesa (Margerie, 1967), n. comb., V. D. et V. G. Abréviations: V. D., valve droite; V. G., valve gauche. Échelles: 3,3 mm.