Rapanea munzingeri M.Schmid, 2009

Schmid, Maurice, 2009, Contribution à la connaissance des Primulaceae (ex Myrsinaceae) de Nouvelle-Calédonie. II. Le genre Rapanea Aubl., Adansonia (3) 31 (2), pp. 341-395 : 374

publication ID

https://doi.org/ 10.5252/a2009n2a8

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/03EA645A-8D54-9C24-6798-FD97FCB6FB39

treatment provided by

Carolina

scientific name

Rapanea munzingeri M.Schmid
status

sp. nov.

Rapanea munzingeri M.Schmid View in CoL , sp. nov.

( Fig. 9 View FIG E-G)

Frutex, 1-2 m altus. Lamina valde coriacea , breve elliptica vel obovalis, ad apicem plus minusve rotundata, ad basim satis regulatim attenuata et late cuneata, 3-5 cm longa, 1,5-2,5 cm lata. In sicco, nervatio generaliter obliterata et lamina brunneo-rubra supra, paulo pallidior infra, cum generaliter maculis punctiformis atris bene visibilibus, aliquando cum vestigiis canalium resiniferorum. Petiolus 0,2-0,6 cm longus.

Flores 5-meri, usque 2 mm pedicellati. Sepala ovata, c. 1 mm longa (pars libera), cum 2 lineis glandulosis. Petala c. 2 mm longa, ad apicem paulo attenuata, glandulosa. Stigma c. 1 mm longum, aspectu bulliformi vel conico, profunde corrugatum. Fructus juveniles subsphaerici cum punctis glandulosis crassis, paulo emersis. Fructus maturi in vivo violacei, usque 9 mm diametro (fide Munzinger), in sicco, paulo complanati, 6-7 mm diametro, superficie tenue verrucosa vel plicata.

TYPUS. — Nouvelle-Calédonie. Massif du Kouakoué, vers 1250 m arbuste (1 m), fr., 26.XI.2002, Munzinger 1668 (holo-, P!; iso-, NOU).

AUTRE MATÉRIEL EXAMINÉ. — Nouvelle-Calédonie. Kouakoué vers 1250 m, arbuste (1,5-2 m), fr., 28.XI.2002, Munzinger 1707. — Eod. loc ., vers 1300 m, arbuste (1,2 m), fl. ♀, 30.IV.2006, Pillon 404. — Eod. loc ., vers 1220 m, arbuste (1,7 m), fr., 27.XI.2006, Tronchet 572.

REMARQUES

Rapanea munzingeri se reconnaît à ses feuilles à limbe très coriace, étroitement elliptique ou obovale, arrondi au sommet, en coin non décurrent sur le pétiole à la base, relativement petit (3-5 × 1,5-2,5 cm), à nervation très effacée, mais le plus souvent à macules glanduleuses bien visibles. Ses fleurs sont nettement pédicellées, glanduleuses, ses stigmates courts (1 mm), dressés, ± plissés-morchelliformes. Ses fruits, à surface rugueuse, ont sur le sec un diamètre de 6-7 mm. L’espèce, connue d’une seule localité, à altitude assez élevée et dans des stations rarement visitées, peut être considérée comme vulnérable (V)

Outre le type, l’herbier de Paris comprend trois spécimens, tous provenant du massif du Kouakoué et récoltés sans doute dans des stations assez voisines.

ÉTYMOLOGIE

Espèce dédiée à Jérôme Munzinger qui, à la suite de ses travaux sur les Violaceae du Pacifique , s’est épris de la flore remarquable de la Nouvelle-Calédonie et auquel la direction du Laboratoire de Botanique du centre IRD de Nouméa, qui lui a été récemment confiée, va permettre de poursuivre sur le terrain des enquêtes qui se sont révélées déjà très fructueuses.

Kingdom

Plantae

Phylum

Tracheophyta

Class

Magnoliopsida

Order

Ericales

Family

Primulaceae

Genus

Rapanea

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