Rapanea munzingeri M.Schmid, 2009
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/a2009n2a8 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03EA645A-8D54-9C24-6798-FD97FCB6FB39 |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Rapanea munzingeri M.Schmid |
status |
sp. nov. |
Rapanea munzingeri M.Schmid View in CoL , sp. nov.
( Fig. 9 View FIG E-G)
Frutex, 1-2 m altus. Lamina valde coriacea , breve elliptica vel obovalis, ad apicem plus minusve rotundata, ad basim satis regulatim attenuata et late cuneata, 3-5 cm longa, 1,5-2,5 cm lata. In sicco, nervatio generaliter obliterata et lamina brunneo-rubra supra, paulo pallidior infra, cum generaliter maculis punctiformis atris bene visibilibus, aliquando cum vestigiis canalium resiniferorum. Petiolus 0,2-0,6 cm longus.
Flores 5-meri, usque 2 mm pedicellati. Sepala ovata, c. 1 mm longa (pars libera), cum 2 lineis glandulosis. Petala c. 2 mm longa, ad apicem paulo attenuata, glandulosa. Stigma c. 1 mm longum, aspectu bulliformi vel conico, profunde corrugatum. Fructus juveniles subsphaerici cum punctis glandulosis crassis, paulo emersis. Fructus maturi in vivo violacei, usque 9 mm diametro (fide Munzinger), in sicco, paulo complanati, 6-7 mm diametro, superficie tenue verrucosa vel plicata.
TYPUS. — Nouvelle-Calédonie. Massif du Kouakoué, vers 1250 m arbuste (1 m), fr., 26.XI.2002, Munzinger 1668 (holo-, P!; iso-, NOU).
AUTRE MATÉRIEL EXAMINÉ. — Nouvelle-Calédonie. Kouakoué vers 1250 m, arbuste (1,5-2 m), fr., 28.XI.2002, Munzinger 1707. — Eod. loc ., vers 1300 m, arbuste (1,2 m), fl. ♀, 30.IV.2006, Pillon 404. — Eod. loc ., vers 1220 m, arbuste (1,7 m), fr., 27.XI.2006, Tronchet 572.
REMARQUES
Rapanea munzingeri se reconnaît à ses feuilles à limbe très coriace, étroitement elliptique ou obovale, arrondi au sommet, en coin non décurrent sur le pétiole à la base, relativement petit (3-5 × 1,5-2,5 cm), à nervation très effacée, mais le plus souvent à macules glanduleuses bien visibles. Ses fleurs sont nettement pédicellées, glanduleuses, ses stigmates courts (1 mm), dressés, ± plissés-morchelliformes. Ses fruits, à surface rugueuse, ont sur le sec un diamètre de 6-7 mm. L’espèce, connue d’une seule localité, à altitude assez élevée et dans des stations rarement visitées, peut être considérée comme vulnérable (V)
Outre le type, l’herbier de Paris comprend trois spécimens, tous provenant du massif du Kouakoué et récoltés sans doute dans des stations assez voisines.
ÉTYMOLOGIE
Espèce dédiée à Jérôme Munzinger qui, à la suite de ses travaux sur les Violaceae du Pacifique , s’est épris de la flore remarquable de la Nouvelle-Calédonie et auquel la direction du Laboratoire de Botanique du centre IRD de Nouméa, qui lui a été récemment confiée, va permettre de poursuivre sur le terrain des enquêtes qui se sont révélées déjà très fructueuses.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.