Aethiomastacembelus nigromarginatus (Boulenger, 1898)

Résumé, Jacques Daget, 2003, Les Poissons Actinoptérygiens du mont Nimba, Mémoires du Muséum national d'Histoire naturelle 190, pp. 581-596 : 594-595

Aethiomastacembelus nigromarginatus (Boulenger, 1898)

Mastacembelus nigromarginatus Boulenger, 1898: 13 .

LOCALITÉ TYPE. — Ashantee , Ghana .

DESCRIPTION. — Espèce de taille moyenne (maximum observé 340 mm TL), au corps cylindrique très allongé. Tête pourvue d’un appendice rostral pointu. Pas de nageoires ventrales. Nageoires dorsale et anale confluentes avec la caudale. De nombreuses petites épines érectiles en avant de la dorsale rayonnée. Coloration à base de taches, bandes et réticulations sombres sur fond plus clair. Bord externe des nageoires impaires marqué d’une bande sombre continue.

DISTRIBUTION. — Connue de la Cess River ( Liberia) à la Cross River ( Nigeria), des bassins de la Volta et du Niger. Au mont Nimba, un seul exemplaire jeune de 70 mm de long a été capturé dans le Diougou (700 m). Cité sous le nom erroné de Mastacembelus flavomarginatus Boulenger 1898 par Daget (1948: 49; 1952: 332, fig. 21) puis sous celui de Mastacembelus nigromarginatus par Daget (1963: 598) et par Daget & Iltis (1965: 312, fig. 202). M. flavomarginatus est une espèce différente appartenant au genre Caecomastacembelus .

CONCLUSION

Les 28 espèces récoltées au mont Nimba représentent un bon échantillonnage de la faune des trois bassins dont les hauts affluents proviennent de ce massif, à savoir le Mani (St John River), le Nipoué ou Nuon (Cess River) et le Diougou (Cavally). Aucune publication n’ayant apporté d’éléments nouveaux à ceux déjà connus en 1963, les conclusions formulées à cette date ( Daget 1963: 598-600) restent valables. Compte tenu des modifications nomenclaturales signalées pour diverses espèces, on se contentera de rappeler que la faune des trois bassins inégalement prospectés est très voisine et que le nombre des espèces que l’on doit s’attendre à y rencontrer diminue lorsque l’altitude s’élève. La plupart des espèces ont été capturées entre 400 et 800 m. Trois seulement l’ont été dans le Gâ entre 1100 et 1250 m et peuvent en conséquence être qualifiées d’orophiles. Ce sont Clarias salae , Amphilius atesuensis et Aplocheilichthys nimbaensis . Ne seraient endémiques du massif du Nimba que les deux espèces Chiloglanis lamottei , connue seulement par le type et Aplocheilichthys nimbaensis , toujours capturée aux alentours immédiats du mont Nimba.

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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