Psammisotoma Greenslade & Deharveng, 1986

Thibaud, Jean-Marc, 2015, Étude des collemboles des sables littoraux de la côte est de Madagascar (interstitiels terrestres), Zoosystema 37 (2), pp. 351-362 : 360-361

Genre Psammisotoma Greenslade & Deharveng, 1986

Psammisotoma kingae

Greenslade & Deharveng, 1986

Psammisotoma kingae Greenslade & Deharveng, 1986: 90 .

MATÉRIEL ÉTUDIÉ. — Île Sainte-Marie: 1 ex. 24.III.2006. Fort Dauphin: 1 ex. 15.III.2006 (MNHN).

DISTRIBUTION. — Espèce décrite d’Australie, retrouvée en Papouasie- Nouvelle-Guinée, en Indonésie, en Nouvelle-Calédonie, au Sénégal et à Madagascar ( Thibaud 2008a).

ÉCOLOGIE. — Espèce psammobionte, intertidale et supralittorale. Espèce rare, connue dans 2 localités sur 12 sur la côte est de Madagascar, toujours en très petit nombre d’individus (un ou deux). Absente dans nos prélèvements sur deux ans à Antalaha.

DONNÉES SUR LA RÉPARTITION HORIZONTALE DES POPULATIONS DE COLLEMBOLES

D’UNE PLAGE D’ANTALAHA

Dans cette partie du travail, je donne, sous forme de deux Tableaux (1 et 2), la composition des peuplements en collemboles d’une plage d’Antalaha (région SAVA), plage située au nord du Boulevard maritime de cette ville et nos prélèvement à 200 m au Nord.

Un certain nombre d’espèces que nous avions trouvées le long de la côte est sont absentes dans nos relevés de 2012 et 2013, à Antalaha. Ce sont Xenylla stachi stachi , X. yucatana , Cephalachorutes masi , Friesea mahajanga , F. petiti , F. versabilis , Najtafrica riebi , Pseudachorutes hodeberti , Pseudostachia folsomi , Fissuraphorura deharvengi , Mesaphorura subitalica , Tullbergia tolanara , Folsomides centralis , F. parvulus , Folsomina infelicia et Psammisotoma kingae .

À l’inverse, en 2012, nous n’avons pas récolté deux espèces trouvées ensuite en 2013: Hemisotoma thermophila et Proisotoma tenella .

En 2012, pour environ 2 litres de sable, le nombre d’espèces par prélèvement varie de 0 à 8, avec une moyenne de 4,3 espèces; le nombre d’individus par prélèvement varie de 0 à 101, avec une moyenne de 32,4 individus.

En 2013, toujours pour environ 2 litres de sable, le nombre d’espèces par prélèvement varie aussi de 0 à 8, avec une moyenne de 4 espèces; le nombre d’individus par prélèvement varie de 0 à 103, avec une moyenne de 30,3 individus.

La diversité semble donc assez constante d’une année sur l’autre, reflétant une certaine stabilité des populations de ces collemboles littoraux.

Les espèces les plus communes sont: Acherontiella thibaudi (34/48) et Pauropygus caussaneli (32/48), puis Folsomina onychiurina (27/48) et Archisotoma vaoensis (24/48). Les espèces moyennement communes sont: Willemia nosyboraha , Archisotoma madagascariensis , Isotogastrura madagascariensis et Fissuraphorura cubanica (18 à 13/48). Les espèces les plus rares étant Isotomodes buchardi et Proisotoma tenella trouvées, chacune, une seule fois.

DONNÉS SUR LA RÉPARTITION VERTICALE

DES POPULATIONS DE COLLEMBOLES

D’UNE PLAGE D’ANTALAHA

Les résultats sont donnés dans les Tableaux 3 et 4.

Le nombre total d’espèces varie de 2 à 8 (en moyenne 4,5 espèces) pour les prélèvements de 0 à – 5 cm et de 2 à 7 (en moyenne 3,5 espèces) pour ceux de –5 à – 10 cm.

Le nombre total d’individus varie de 3 à 103 (moyenne 48,3 individus) pour les prélèvements de 0 à – 5 cm et de 4 à 77 (moyenne 19,7 individus) pour ceux de –5 à – 10 cm.

Dans les couches plus profondes (–5 à – 10 cm) le nombre d’espèces est en général le même que celui des couches superficielles; c’est ainsi que lorsque une espèce est présente dans les 5 premiers centimètres, elle est aussi présente dans les 5 centimètres plus profonds. Par contre, dans ces couches plus profondes (–5 à – 10 cm) le nombre d’individus est, en général, de 30 à 75 % inférieur à celui des zones superficielles.

Deux sondages témoins, de –10 à – 20 cm, étaient dépourvus de collemboles.