Orialella aerizulae, Boulard, 1986
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.7331001 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.7331008 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03B95C4A-6303-5F30-820F-AECBFBDC064A |
treatment provided by |
Tatiana |
scientific name |
Orialella aerizulae |
status |
sp. nov. |
Orialella aerizulae View in CoL n. sp., Cigale nouvelle de la forêt guyanaise (Hom. Cicadoidea)
par Michel BOULARD
E.P.H.E. et M.N.H.N., Entomologie, 45, rue Buffon, F 75005 View Materials Paris
Grande Cigale appartenant à la famille des Cicadidae et tout à fait remarquable par la couleur bleu-turquoise de la base de ses ailes ( Fig. 1 View Fig ).
Description
Tête, yeux inclus, très nettement plus large que le thorax, paranota compris; foncièrement brun verdâtre largement envahi de noir au contour diffus yeux relativement petits et portés très latéralement; ocelles minuscules, délimitant un triangle médian de faible surface; plage dorsale du postclypéus non proéminente, ses marges externes sans rupture angulaire avec le vertex. Antennes très fines, fossettes antennaires de faibles dimensions. Face clypéale comportant deux parties longitudinales l'antérieure, plus importante et occupée par six à sept demibourrelets transverses de couleur bistre, séparés entre eux par des sillons remplis de cire blanche et la postérieure, moins vaste, ocrée et lisse. Antéclypéus échancré en courbe régulière à son extrémité rostre court, brun clair hormis l'apex noir, celui-ci rejoignant le milieu du métasternum.
Pronotum court, l'aire interne d'un brun sombre irrégulier et à longueur médiane n'ayant que le double de celle de l'aire externe; cette dernière, verte et ourlée de noir; lobes latéraux ou suprahuméraux peu proéminents. Mésonotum robuste, fondamentalement brun; scutum caractérisé de chaque côté par deux touffettes de poils dorés et marqués, sur le dessus, de quatre macules plus sombres en triangles allongés pointés vers ·l'arrière, les deux internes nettement plus petits. Plages latéro-scutellaires du métanotum particulièrement larges.
Ailes antérieures élancées, ambrées sur la plus grande surface du limbe à l'exception du quart proximal d'un beau bleu-turquoise nervation générale bistre, huit cellules apicales.
Ailes postérieures relativement larges, hyalines après le tiers basal bleuturquoise comme précédemment; nervation brune, six cellules apicales.
Pattes ocre-vert avec de légères fascies bistre ou brunes, principalement sur les tibias; tarses tri-segmentés, brun clair ou brun foncé.
Holotype mâle ( Fig. 2 View Fig ) chambres cymbaliques closes, les protège-timbales particulièrement larges et bombés buttant contre les plages scutellaires métanotales et rejoignant les opercules. Ceux-ci atteignant le troisième sternite à mi-longueur; bords internes courts d'abord contigus et droits, puis divergents et quelque peu incurvés; bords externes convexes. Plages cireuses blanches latéro-tergales bien développées uniquement sur le troisième segment (autant que le montre cet exemplaire fraîchement capturé). Pygophore dépourvu de processus caudal.
Allotype femelle ( Fig. 1 View Fig ): plus grande que le mâle et se caractérisant d'emblée par ses plages cireuses blanches présentes sur tous les urites visibles, y compris le pygophore. Ce dernier, en cône très allongé et terminé dorsalement par un processus caudal acéré; ventralement et très en arrière, présence des plages spiculifères ( Fig. 3 View Fig ), propres aux espèces refermant leurs trous de ponte.
Dimensions principales(en mm)des types mâle & femelle Longueurtotale 54 & 62 Longueur du corps 36 & 41 Envergure ..... Ill &119 Largeur de la tête,yeux compris 17 & 19 Largeurdupronotum 15 & 16,5 Largeur du mésonotum 13,3 & 13,6 Longueur de l'homélytre 45 & 52 Plus grande largeur de l'homélytre 14,5 & 17
Matériel examiné: holotype mâle, Guyane française, region de Kaw, 4.IX.l986, O. Bénichou réc. et lég .; allotype femelle, Guyane française, région de Kaw, 24.VIII.1984, G. Tavakilian rée. et lég . -Muséum national d'Histoire naturelle, Entomologie, Paris.
NOTE ET REMERCIEMENTS
Le genre Orialella Metcalf, 1952 <p. 229, nom. nov. pro Oria Distant, 1904 c, p. 331 , n'était jusqu'ici connu que par le génotype O. boliviana (Distant, 1904d, p. 430) . Cette première espèce est légèrement plus petite que la forme guyanaise, son clypéus saille davantage, ses bases alaires apparaissent moins vives et le mâle, comme la femelle, porte des plages de cire sur l'ensemble des segments abdominaux. Il s'agit d'espèces très rarement capturées, pratiquement absentes· des principales Collections, et ce m'est un devoir particulièrement agréable de remercier ici, au nom du Muséum ainsi qu'en mon nom personnel, mes amis et collègues Olivier BÉNICHOU et Gérard TAVAKILIAN.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.